Quentin Durward de Walter Scott

Quentin Durward de Walter Scott
(Quentin Durward)

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques , Littérature => Voyages et aventures , Enfants => 12-15 ans

Critiqué par Fabert, le 1 février 2017 (Inscrit le 10 octobre 2015, 71 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 221ème position).
Visites : 5 196 

L'esprit chevaleresque

Au XV ième siècle, au sortir du moyen âge, le roi Louis XI est soumis aux agissements malveillants des Ducs de Bretagne et de Bourgogne. C'est à un membre de sa garde Ecossaise que le roi du petit royaume de France va confier une mission secrète. Quentin Durward, jeune noble écossais, devra déjouer les pièges tendus par le Bourguignon et rencontrera dans ses aventures celle qui deviendra sa dulcinée, la belle Isabelle de Croye.
J'ai attendu mon âge avancé pour lire ce beau livre de Walter Scott. C'est enlevé, c'est frais, c'est bien écrit, bref un beau roman de chevalerie.

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Abrégé mais bien fait

8 étoiles

Critique de Froidmont (Laon, Inscrit le 28 octobre 2022, 33 ans) - 3 octobre 2024

Critique établie sur l'édition abrégée de l'école des loisirs.


- Seigneur Quentin Durward, de la lignée des Rothes, soldat au régiment des archers écossais au service du roi, Sa Grande Majesté, tenu que vous avez bien entamé la fosse pour qu’on puisse y jeter raide le sanglier, assassin, insurgé, traître et usurpateur, sauvage meurtrier, sans foi, blasphémateur, le roi Louis onzième et son parent allié, le puissant et gracieux prince de la Bourgogne, tendent vers vous la main d’Isabelle de Croye, que tous deux par accord et faveur vous octroient. Consentez-vous à prendre la blanche cigogne, le papillon gracieux aux ailes d’émeraude pour épouse et pour mère de votre lignée.
- J’y consens. C’est un jour à marquer d’un signet.
- Et vous, dame de Croye, au son de fer des laudes, consentez-vous à prendre pour époux et père des enfants qui naîtront sous le regard de Dieu, Quentin Durward ici, nouveau maître des lieux ?
- J’y consens. C’est un jour à marquer par le fer.
- Vous êtes désormais unis sous l’œil divin. Nouveau comte de Croye, protégez votre femme des dangers, infamies ou infernales flammes. Comtesse, veillez bien sur l’honneur de Quentin ; assurez-vous aussi qu’un sang aussi vaillant coule toujours à Croye au service du roi. Mon Seigneur, ma prière ultime vient à Toi, bénis et veille bien sur tes plus beaux enfants !



Un roman abrégé mais intelligemment. Il est plaisant à lire, accessible et prenant ; les chapitres sont courts et lus d’un seul tenant et offrent au regard des rebondissements. C’est donc, pour faire court, une belle aventure qui happe le lecteur dès la première page et ne le lâche pas de voyage en saccage, le maintient sur le vif pour toute la lecture.
Les personnages sont aussi très réussis. Fi de ces archétypes dans Ivanhoé, chacun a sa façon de parler, de penser. Scott a bien travaillé à la psychologie.
Par contre, pour La Mark qui est un peu plus fin, on ne comprend pas trop le pourquoi de son crime. Égorger un évêque, c’est toucher la cime, se faire l’ennemi de tous les rois chrétiens. C’était si mal pensé, c’était si bête à faire, et son armée trop faible ne pouvait gagner qu’au mieux une bataille à peine préparée, mais certainement pas l’emporter à la guerre. Peut-être le roman dans son entièreté élucide cela en approfondissant la pensée, l’objectif de La Mark en tuant l’évêque de Liège en son propre palais.

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