Walking Dead, Tome 18 : Lucille...
de Robert Kirkman (Scénario), Charlie Adlard (Dessin)

critiqué par Blue Boy, le 5 janvier 2014
(Saint-Denis - - ans)


La note:  étoiles
La vengeance n’attend pas le nombre des années…
Alors que la vie reprenait tant bien que mal son cours pour les habitants d’Alexandria, l’arrivée de Jésus et de la communauté de la Colline a eu des conséquences graves pour Rick et ses compagnons. En choisissant de combattre les Sauveurs, une communauté totalement soumise à son chef sociopathe Negan, notre groupe de survivants essuie de lourdes pertes. Abraham et Glenn sont morts dans d’atroces souffrances, et les habitants d’Alexandria doivent donner régulièrement plus de la moitié de leur stock de réserves pour être sûrs de rester en vie.

Ce tome permet de souffler un peu après le bien nommé « Terrifiant »…. C’est ce que j’aime dans cette série, le fait que les auteurs savent ménager leurs effets et équilibrer l’histoire pour ne pas lasser leurs lecteurs et les saturer par des rebondissements constants. Il comporte tout de même certaines scènes assez difficiles (si l’on exclut les massacres de zombies, banalisés car faisant partie du quotidien comme le serait le jardinage), notamment avec l’initiative solitaire du jeune fils de Rick, Carl, de prendre d’assaut le refuge de Negan dans un but de vengeance. C’est ainsi que Carl va en quelque sorte quitter définitivement l’enfance, devenant un protagoniste à part entière et relançant du même coup l’intérêt pour la série. Il s’agit donc bien d’un épisode-clé, à dominante psychologique, plus axé sur les états d’âme des personnages. Quant à Negan, le « nouveau » méchant très similaire au gouverneur, il adoptera contre toute attente une attitude « raisonnable », même si l’on sait désormais que son esprit retors est capable du pire, surtout lorsqu’il recourt à son redoutable gourdin hérissé de barbelés, poétiquement baptisé « Lucille »…

Comme toujours, le trait reste bien adapté à l’histoire, pas hyper chiadé mais nerveux et allant à l’essentiel, en un mot efficace. Il en va de même pour le mouvement et le cadrage, qu’il s’agisse des scènes d’action ou psychologiques. Et une fois encore, impossible de refermer le livre sans avoir envie de connaître la suite…
Les morts parlent 4 étoiles

Walking Dead et son public de néos-bobos incultes m'exaspère à la fin ils auraient dû finir il y a bien longtemps. Depuis le numéro 1 (le seul à être intéressant dans cette franchise) les auteurs tirent l'histoire par les cheveux tout en répétant les mêmes intrigues, déja vues mille fois ! A ceux qui ne connaissent pas cette forme de culture je leur conseillerais un bon film d'Argento sinon le "Zombies" de Romero... Ou alors de la vraie littérature ils mourront moins idiots.

Voilà je me tais car on dirait qu'ils approchent...

Superhuman - - 31 ans - 7 juillet 2014


Ouverture au monde 7 étoiles

J’attendais une confrontation musclée entre Nick et Negan mais il me faudra patienter encore un peu. Qu’importe, c’est l’occasion de faire plus ample connaissance avec le psychopathe imprévisible qui a tué Glenn et de s’introduire dans son repaire grâce à Carl qui décidément n’a pas froid aux yeux. On en profite aussi pour s’intéresser aux autres survivants toujours soumis à une forte pression pas toujours facile à gérer et enfin, c’est l’entrée en scène d’un nouveau personnage haut en couleur du nom d’Ezéchiel. Après la transformation des hommes, c’est maintenant le monde et sa structure sociale qui évolue vers quelque chose de totalement différent. Après la survie en vase clos, le groupe doit maintenant sortir de son isolement et composer avec des voisins de mieux en mieux organisés. Un renouvellement bienvenu dans une série qui pour l’instant arrive toujours à me surprendre.

Kabuto - Craponne - 64 ans - 9 avril 2014