Le peigne de Cléopâtre
de Maria Ernestam

critiqué par Yotoga, le 10 janvier 2014
( - - ans)


La note:  étoiles
Rendre service aux autres et à soi-même au passage
Le titre fait référence au British Museum. Fascinée par les salles égyptiennes, Anna découvre le peigne de Cléopâtre, imagine l’histoire liée à cette femme fascinante pour finalement découvrir sur le petit carton explicatif que ce peigne a appartenu à une Cléopâtre haut placée en Egypte, pas LA Cléopâtre… Les apparences sont trompeuses. Dans ce livre, chaque personnage a une face cachée à découvrir et un passé marqué qui, si j’en parle, dévoile tout le livre et gâcherait le plaisir des futurs lecteurs. Ils sont tous si attachants.

Ce roman se lit comme un suspense non policier, d’une traite. Le passé des personnages nous emmène en France, en Allemagne, en Irlande, et en Suède.

Je viens de découvrir cette auteur suédoise et ce livre donne envie d’en lire plus. Elle semble s’attacher aux personnages qui ont suivi des enfances difficiles, des claques psychologiques qui ont influencé leur développement vers la vie adulte.

Pour ceux qui aiment les retournements de situation et les énigmes psychologiques. A lire absolument !
Un peu dérangeant, mais efficace 9 étoiles

J'ai lu ce roman en quelques jours, il m'a bien plu mais à certains moments je l'ai trouvé un peu dérangeant. Les retournements de situation sont parfois surprenants et l'auteure a su tenir son lecteur en haleine. A la fois roman policier et intrigue psychologique, on a du mal à le lâcher.

Flo29 - - 52 ans - 31 octobre 2018


Mari, Anna et Fredrick 7 étoiles

Le roman démarre d'une façon percutante alors que Mari vient d'apprendre de la bouche de son ignoble patron et associé que la boîte qu'elle a contribué à fonder se passera désormais de ses services. Mari entre en fureur devant tant d'injustice et sa réaction est à la mesure de son indignation. Elle doit donc se retourner très vite et trouver une autre façon de gagner sa vie. En compagnie de deux amis intimes, elle fonde une agence dont le nom "Le Peigne de Cléopâtre" lui est inspiré d'une visite au musée. La petite boîte se donne pour mission de régler les problèmes des gens peu importe leur nature. Mais un jour, un dame d'un certain âge se présente et leur demande de poser un acte contre la morale. En récompense, une grosse somme d'argent les attend. Les trois amis sont alors confrontés à un choix déchirant car chacun d'eux rêve déjà à la manière dont ce pactole pourrait améliorer leur vie et les aider à concrétiser leurs rêves.

Un livre qui se situe entre le roman sentimentale et le polar noir. Un bon mélange qui se lit comme un charme et qui m'a captivée au plus haut point malgré quelques maladresses et une narration un peu trop expéditive en ce qui concerne la passé des protagonistes mais les retournements de situation sont nombreux et l'intrigue soutenue et parfois audacieuse m'a beaucoup plu. Je recommande donc pour passer un excellent moment.

Dirlandaise - Québec - 69 ans - 11 février 2014