La femme qui décida de passer une année au lit
de Sue Townsend

critiqué par GiLau, le 19 janvier 2014
(Annecy - 61 ans)


La note:  étoiles
Une idée extravagante !
Afin de vous donner l'eau à la bouche, je vous rapporte la critique de Franz-Oliver Giesbert dans le catalogue France Loisirs de janvier 2014 :
"Vous êtes un peu déprimé ? Vous voulez rire un bon coup ? Jetez-vous tout de suite sur La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend. L'écrivain britannique a perdu la vue il y a dix ans mais rien de l'humour décapant qui traverse ce roman rocambolesque, rempli de personnages burlesques. C'est l'histoire d'une femme qui va retrouver le sens de la vie après avoir décidé de rester couchée, en guise de protestation générale, voire existentielle, et en plus, on y croit !"

Voilà, le sujet est posé.
Je ne suis franchement pas amatrice de ce genre de roman mais la critique m'a interpellée et je me suis laissé prendre au jeu : un vrai régal ! Personnages burlesques s'il en est et vraiment un bon moment ! Cependant une fin un peu décevante.
Très déçue 3 étoiles

Au début je fus enthousiaste, l’idée du livre m’a donné envie et l’humour était caustique comme j’aime. Mais ensuite tout est retombé comme un soufflé. Il y a des personnages qui vraiment me donnaient envie de les gifler ou des coups pieds au Q. Et la fin fut encore pire, des personnages disparaissent on ne sait pas pourquoi et on n’en parle plus.

Lilule - baalon - 51 ans - 18 août 2018


Une "men-o-pause" so british très fine et bienvenue! 9 étoiles

Le titre de ce livre m'interpellait, bien sûr, depuis fort longtemps étant, par ailleurs, une grande fan d'"Alexandre le bienheureux": je l'ai donc lu avec d'autant plus d’intérêt voire de recul que j'ai la royale chance de ne plus connaitre aucun des tracas, soucis, galères, stress, etc, etc, etc qui sont ceux, au quotidien, de cette adorable Eva qui va oser enfin, un jour de débordement, de ras-le-bol maximal, une rébellion de forme inattendue, très personnelle et que l'auteure sait traiter, tout au long du récit, avec beaucoup d'intelligence, de subtilités diverses so british mais fort pertinentes- prénoms, noms de famille, métiers, rôles individuels de chacun(e) des protagonistes.

Plus qu'un livre sur un quotidien très banal d'une majorité de femmes, il s’avère être, au final, une redoutable critique d'un monde, d'une société encore largement basée sur le principe "mâles dominants-femmes soumises" et l'humour très anglais de S.Townsend ne fait qu'accentuer progressivement tout ce cynisme sous-jacent, ces sombres égoïsmes qui ne peuvent nous mener qu'à cette "fin" peu surprenante en fait.

"I walk the line" chante-t-elle au début...

"La bienveillance...C'est ça, hein? La bienveillance, tout simplement." nous dira-t-elle.

Infiniment humain.

Provisette1 - - 12 ans - 24 août 2014


Vivement la fin ! 5 étoiles

J'ai également été tentée par le titre du livre !
Au début j'ai ri, j'ai apprécié la situation, les anecdotes, l'avancée du récit...
Mais la fin est arrivée beaucoup trop lentement et j'ai même l'impression qu'elle a été bâclée.
Bref, résultat mitigé sur un roman à l'eau de rose qui se veut drôle ou moraliste ? (Je n'ai pas trouvé la réponse, le personnage qui m'attendrissait a fini par m’écœurer).

AmaranthMimo - - 33 ans - 19 janvier 2014