Le train de Venise de Georges Simenon

Le train de Venise de Georges Simenon

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par JEANLEBLEU, le 26 janvier 2014 (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 046ème position).
Visites : 3 608 

L'engrenage

Dans ce train de Venise, le héros Justin Calmar va vivre de manière involontaire et passive une "aventure" le mêlant à du grand banditisme. De cette affaire dont il n'a pas su s'extraire à temps, et même s'il n'a aucune culpabilité réelle, va découler l'engrenage fatal. Justin est trop conventionnel pour supporter le poids de cette affaire et pas assez "dur" pour profiter des avantages pécuniaires de la situation.
La progression de l'intrigue est intéressante et l'on éprouve de la compassion pour cet homme tout en se demandant "Qu'aurions-nous fait à sa place ?"
Un bon roman qui met en exergue le poids de culpabilités que la société peut faire subir à ses individus lorsqu'ils sortent des voies.

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Tous coupables...

8 étoiles

Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 23 août 2016

Ou comment un simple déclencheur, un petit grain de sel dans la mécanique de notre vie, peut nous rappeler ce que nous sommes, et nous faire prendre du recul sur notre vie. Mais de là à changer chacun de nous un en affreux bandit, il n'y a qu'un pas... : Un roman qui prend son temps, très intéressant psychologiquement et bien écrit. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire !

Un excellent !

9 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 7 octobre 2015

Justin Calmar a laissé son épouse et ses deux enfants terminer leurs vacances. Lui doit rentrer pour reprendre le boulot. Dans le train de Venise qui le ramène chez lui, il fait connaissance d’un drôle de bonhomme à l’accent d’Europe de l’Est. Ce dernier demande à Justin d’aller remettre une (mystérieuse) mallette une personne qui habite Genève. Entre deux tains, Calmar accepte, se rend à l’adresse indiquée mais n’y découvre qu’ une femme morte, étranglée. Il se retrouve avec cette mallette qui ne contient ni drogue, ni papiers compromettants, mais des liasses de billets. Et notre homme va, après d’infinies interrogations, finir par se décider à conserver cette véritable fortune, qui va littéralement lui brûler les doigts…. La toute fin est assez surprenante.

Un excellent Simenon !


Extraits :

- Et , confusément, Calmar, qui ne se prenait pas pourtant pour un faible, enviait les forts, ceux qui n’ont besoin de personne, qui n’ont pas besoin de règles, qui ne sourient pas lorsqu’on leur adresse la parole, qui restent eux-mêmes, en tout circonstance, sans se soucier de ce qu’on peut penser d’eux.

- Je me souviens de mon pauvre mari … Je ne l’ai quitté que quinze jours pendant toute notre vie commune et je sais ce que les hommes deviennent une fois laissés à eux-mêmes.

- Tous les mariages sont destinés à tourner mal… lançait-il volontiers avec son air de plaisanter. Du moment que on met deux êtres ensembles, un mâle et une femelle, il est ridicule de croire que l’un des deux va sacrifier éternellement sa personnalité. (…) C’est comme un combat de boxe. Il faut qu’en fin de compte l’un des deux gagne et que l’autre se résigne. Toute la question est : lequel ?

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