Le târ de mon père
de Yasmine Ghata

critiqué par Jfp, le 2 février 2014
(La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans)


La note:  étoiles
luth magique
Le târ, sorte de luth oriental (oud) à deux caisses de résonance, est doté de pouvoirs magiques, capable de se refuser à quiconque n’a pas reçu du Très-haut le droit de s’en servir. Tel est le thème sur lequel Yasmine Ghata va broder pour nous offrir ce conte oriental, situé dans une contrée fortement influencée par le soufisme, cette variante de l’Islam qui autorise la construction de mausolées et le culte des saints. Laissez-vous doucement bercer par cette langue finement ciselée, qui vous enverra pour un instant dans un pays enchanteur où la musique est de droit divin. Une petite merveille…
un conte 7 étoiles

Ce livre est très facile à lire. C'est un conte autour d'un instrument de musique magique qui a aussi le pouvoir de dévoiler la vérité.
L'histoire est déroutante par moment. Comme le style est celui d'un conte, on a tendance à chercher la "morale" ou une séparation bien nette entre le "bien" et le "mal" mais elle n'est pas toujours évidente. Finalement, si on veut vraiment rationaliser cette histoire et la comparer à notre quotidien, comme on le fait souvent avec les fables ou les contes, alors, elle perd son essence et on ne l'apprécie plus.
Très plaisant à lire, j'ai dévoré ce livre mais je ne peux m'empêcher de penser que quelque chose m'échappe et reste un peu sur ma faim.

Ournina - - 42 ans - 1 juin 2014