La dépression de Foster
de Jon Ferguson

critiqué par Anonyme3, le 5 février 2014
( - - ans)


La note:  étoiles
Jon Ferguson nous écrit un superbe roman, "La dépression de Foster" où le récit sur la dépression, la bipolarité, le mutisme et les problèmes humains se mélangent. Bravo !
Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture:

Quand Ted Foster, Californien de 50 ans, emmène sa fille à la piscine, il aperçoit un serpent écrasé sur la route. Deux jours plus tard, le serpent a disparu, mangé par les oiseaux ou nettoyé par la pluie, peu importe. Cet événement en apparence trivial va déclencher un processus psychique qui emportera Poster dans un asile car, de fait, peu après le serpent, il ne parle plus, fixe le vide, se déconnecte. A l'asile, Foster n'interagit pas avec le monde extérieur - seule une infirmière mexicaine lui fait l'amour en silence - mais il réfléchit. Au bout de 18 mois, Poster décide de parler à nouveau. Il se confie au psychiatre de l'asile, le confronte aux paradoxes et aux absurdités de la condition humaine. Le psychiatre laissera sortir Foster, qui trouvera un petit boulot dans un fast Food régulièrement braqué.

Mon avis :

+ Roman superbe, sur la dépression, bien écrit où la traduction par Stéphane Bovon est parfaite. Superbe retranscrit sur papier d’un mutisme lié à la dépression. Roman qui se bonifie au fil des pages, pour se gratifier d’une fin magnifique. Les chapitres très courts plongent les lecteurs tout de suite au plus profond de la dépression de Ted Foster. On a envie de lire les autres romans de Jon Ferguson. Bonne quatrième de couverture, bien construite.

- Roman un peu trop élitiste et complexe par moments, dommage. Les courts chapitres peuvent gêner certains lecteurs habitués aux chapitres plus longs, avec une écriture plus classique. 1ère de couverture insipide.

Conclusion :

Suite à la mort d’une vipère et sa disparition physique deux jours plus tard au même endroit lors d’une promenade avec sa fille pour l’emmener à la piscine, Ted Foster, un père de famille bien rangé, sombre dans une grave dépression, virant très vite au mutisme.

Entre flash back sur le futur de Ted Foster et son récit sur la dépression, où la bipolarité, le mutisme et les problèmes humains se mélangent, Jon Ferguson réussit tour à tour à porter le lecteur au plus profond des états d’âmes dépressionnaires de Ted Foster.

Il y a qu’un mot à dire, Magnifique !

Jon Ferguson avec le roman "La dépression de Foster" nous prouve à nous lecteurs qu’il est un grand Romancier.

Bravo et Merci, à Jon Ferguson, à Stéphane Bovon pour sa traduction parfaite et aux éditions Olivier Morattel.