Ask Me No Questions
de Marina Budhos

critiqué par Darius, le 6 février 2014
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
vivre dans la clandestinité
J'ai lu ce livre, version anglaise, pour aider mon fils de 15 ans pour son devoir d'anglais. Il traite du problème des clandestins aux USA.

Dans ce cas de figure, il s'agit d'une famille émigrée du Bangladesh qui, après les attentats du 11 septembre, n'a plus la possibilité de renouveler sa demande d'immigration. La famille décide d'émigrer au Canada, mais malheureusement se fait refouler à la frontière où le père, Abba reste emprisonné. La mère, Ma, doit récolter 5000 dollars pour les formalités et les deux filles, Nadira et Aisha, 12 et 17 ans sont refoulées vers les States où elles vivront clandestinement dans la famille de leur oncle.

"Ask me no questions" signifie qu'elles ne peuvent rien divulguer de leur vie familiale, ne jamais inviter un ami à la maison, car la famille est illégale et personne ne doit le savoir.

Tout le livre est le combat de l'ainée contre la justice américaine pour obtenir ces fameux papiers qui leur permettront de rester dans ce pays et de faire libérer leurs parents emprisonnés.

Pas de la grande littérature, mais une prise de conscience par les jeunes du problème des réfugiés qui fuient la guerre, la discrimination et la misère dans leur pays d'origine.

Marina Budhos, l'auteur, est professeur d'anglais et a recueilli une foule de témoignages d'adolescents qui vivent cette situation d'exclus. Elle en a fait un livre en se remémorant son propre vécu lorsque sa famille est arrivée de Guyane.