Bad Luck Witch T1
de Shin Arakawa

critiqué par JulesRomans, le 20 mars 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Bad luck witch or good luck magician ?
Après un accident où Enji Tsuzuri, jeune lycéen japonais, est passé sous les roues d’un camion, ce dernier s’est vu doté d’un nouveau corps quasiment identique à l’ancien par une savante Hakuu.

Celle-ci est surnommée "la sorcière", mais il semble qu’elle mette ses pouvoirs et les nouvelles capacités qu’elle a offertes à Enji Tsuzuri au service du Bien. Cette magicienne fantasque, prête à faire des plaisanteries ou à en susciter sur elle.

Ce moderne Frankestein est le garde du corps de Hakuu (à l’âge imprécis, mais au corps proche du physique de jeune fille), il va rencontrer d’autres personnages (humains ou animaux) nés de manipulations scientifiques. Ce sont les "Clis" ("Creatures left in secret") dont la bande de malfrats "Renard Noir" entend faire le trafic. Enji Tsuzuri rencontre Marie, un autre personnage refaçonné et dotée de pouvoirs spéciaux, une complicité se dessine entre ce garçon et cette fille.

Ce manga, dessiné par Shin Arakawa, se compose de 6 tomes et est terminé au Japon, en France la parution s’est faite pour le premier tome en février et c’est en avril que paraît le second tome.

On notera l’adaptation fidèle dans l’esprit de "Frankestein" pour les jeunes de Fabrice Boulanger chez l’éditeur La Bagnole. Le récit a été très simplifié et l’illustration très abondante est magnifique. Ce dernier livre est destiné à des 7/10 ans et ceux (même un peu plus âgé) qui l’auraient lu avant de se plonger dans "Bad luck witch", comprendraient mieux certaines allusions de ce manga japonais.