L'hôtel des souvenirs, Tome 2 : Comme par magie
de Nora Roberts

critiqué par BBelle, le 15 mars 2014
(Joliette (Québec) - 59 ans)


La note:  étoiles
Amour et décoration…
Quatrième de couverture : « Sur la rue principale d'une charmante petite ville du Maryland, les trois fils Montgomery vont redonner vie à une auberge centenaire, trop longtemps abandonnée. Owen gère le chantier en imposant en douceur ses plannings inflexibles. Ses frères s'en plaignent, mais grâce à lui l'établissement devrait ouvrir à la date prévue. Le seul paramètre qui échappe à ses calculs, c'est Avery MacTavish. De sa pizzeria, juste de l'autre côté de la rue, la flamboyante jeune femme est aux premières loges pour admirer les rénovations et le jeune homme qui les organise si bien. Elle s'est toujours sentie proche de ce garçon qui a été son premier flirt, mais l'attirance qu'elle ressent maintenant est troublante. Alors que l'inauguration de l'hôtel met toute la ville en émoi, une lourde tâche attend encore Owen : il lui faut convaincre Avery que leur amitié dissimule peut-être un grand amour. »

Dans ce deuxième tome, toute l’équipe en est maintenant à la décoration et la finition de l’hôtel. Autant on assistait à TOUTES les rénovations dans le premier tome, autant on assiste ici à TOUTE la décoration et à la finition de l’hôtel… Madame Roberts réussit à nous faire visualiser tout le travail comme si on y était, ce qui est d’ailleurs possible : j’ai découvert en fouillant sur Internet que les travaux de décoration décrits dans le livre sont EXACTEMENT les mêmes que ceux réalisés par l’auteure elle-même dans son propre hôtel; en fait, l’hôtel du roman est EXACTEMENT le même que dans la réalité… Alors si vous désirez « visualiser » votre lecture, cliquez (ou copiez-collez) sur ce lien : http://www.innboonsboro.com/index.php et vous pourrez voir toutes les chambres décrites dans le roman, fidèles à la réalité. De plus, la librairie « Tourne Page » est exactement celle de son époux, et il en est de même pour la pizzeria du roman, celle de son fils.

Gros coup de publicité pour les commerces de Madame Roberts et sa famille? Sûrement! Mais curieusement malgré tout, et malgré le fait que le roman est très prévisible, on adhère complètement à cette histoire. On s’attache aux personnages au point qu’on aimerait être une amie, une sœur, une mère, une amoureuse, bref n’importe qui pouvant faire partie de cette gang! Comme pour le premier tome, le réalisme du quotidien des personnages, ainsi que la joyeuse atmosphère amicale et familiale, m’ont beaucoup plu.

Enfin, le petit côté surnaturel de l’histoire s’affirme un peu plus dans ce tome, l’esprit d’Élizabeth se manifeste davantage, elle a une mission à leurs confier…