Fruits Basket, tome 5
de Natsuki Takaya

critiqué par Koolasuchus, le 5 mars 2014
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Une fille qui a du mordant
Pour les vacances de printemps Shigure décide d'emmener Tohru et quelques membres de la famille Soma passer la semaine au bord d'un lac, avec tant de caractères différents, plus un invité surprise, le séjour ne sera évidemment pas de tout repos mais en tout cas très drôle. Un nouveau membre de cette famille fait également son apparition un peu plus tard dans le tome, Kisa, jeune fille à qui Tohru va très vite s'attacher et qui est aussi maudite par l'esprit de l'un des animaux du zodiaque chinois. Comme tout ceux touchés par cette malédiction son histoire personnelle est plutôt triste mais l'auteur réussit quand même à éviter les redondances avec ceux que l'on a déjà rencontrés car chacun des personnages garde une identité qui lui est propre et ils ont tous un caractère très bien travaillé.

Malgré l'arrivée de Kisa dont l'histoire est très touchante il faut bien reconnaître que l'intrigue avance relativement peu dans ce tome mais l'on ne ressent pas non plus une volonté de laisser traîner les choses en longueur, plutôt celle d'émouvoir le lecteur et d’approfondir chaque personnage même les secondaires. En effet pour la première fois un chapitre entier est consacré à Saki, une des deux meilleures amies de Tohru et aux membres du fan-club de Yuki, chapitre qui est d'ailleurs extrêmement drôle. C'est ce que j'aime beaucoup chez Natsuki Takaya car ses personnages sont tous loin des clichés et ne sont pas là pour servir de faire-valoir aux personnages principaux. Sans oublier un humour qui reste assez présent et diablement efficace si bien que même les personnages les plus sérieux deviennent (involontairement) drôles selon les situations.

Dans l'ensemble ce tome est donc plutôt calme avec peu d'action mais de l'émotion et des moments amusants. On reste ainsi un peu sur notre faim même si l'on déguste ce volume avec plaisir et l'on espère que l'intrigue avancera quand même un peu plus dans le suivant.