Si Ziem m'était conté, il ne serait pas ici de Martigues

Si au Québec on arrive en 6e au même âge qu’en France, par contre on est là en dernière année d’école primaire, alors que dans l’hexagone on vient d’arriver dans le secondaire. Les élèves de l’hexagone ne seront pas trop dépaysés en apprenant qu’il n’y a qu’un seul enseignant dans cette école à côté d’une flopée de maîtresses et que la professeure de dernière année de primaire fait crouler les élèves sous les devoirs du soir.

L’héroïne retrouve ses amis Marie-Ève, Jade, Africa, Bohumil, Simon et son ennemie Gigi Foster qui a vraiment tous les défauts (moqueuse, spontanément rapporteuse et détestant la lecture). L’ouvrage permet de suivre comment Alice se familiarise tant avec deux nouvelles élèves Emma et Violette, aux personnalités fort dissemblables, qu’à sa nouvelle professeure. Alice trouve au départ très quelconque cette dernière :

« Maman s’est informée :
Qui as-tu comme enseignante, Alice?
– Madame Robinson.
– Tu nous la décris?
Après un instant de réflexion, j’ai lâché:
Je dirais qu’elle est moyenne.
Ma mère a froncé les sourcils ».

Comme pour se convaincre que, même si monsieur Gauthier était son maître adoré, madame Robinson n’a pas que des défauts, elle décide de relever les points qu’elle juge positifs dans le caractère de cette adulte. Le journal court de fin août à début octobre, il est orné de petits dessins de la main d’Alice et d’images reproduisant des photographies ou des objets collés (comme les timbres venus du Liban où est retourné son ami Karim). Voilà une série bien formatée pour un lectorat de 10-12 ans, plus ou moins centrée ou non selon les tomes autour de l’univers scolaire.

Au fait le peintre Ziem a longtemps séjourné à Martigues et le musée porte son nom.

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  Le journal d'Alice, Tome 6 : Bienvenue en 6eB

  de Louis, Sylvie
  Dominique et Compagnie
  ISBN : 9782896864416 ; 14,94 € ; 22/05/2014 ; 160 p. ; Broché

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