Nanouk et la maison hantée
de Martine L. Jacquot

critiqué par JulesRomans, le 27 mars 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Nanouk aimée de tous
"Nanouk" en langue esquimau signifie "ours" et sous le titre anglais de "Nanook" un ancêtre du docufiction, sorti en 1922, est mondialement connu par tous les historiens du cinéma. Martine L. Jacquot est née en Seine-et-Marne mais a longtemps vécu au Canada, elle y réside encore partiellement, partageant le reste de sa vie avec la Savoie.

"Nanouk et la maison hantée" est un volume d’une série publiée aux Presses du Midi. Nanouk est le nom de la chienne chienne husky sibérienne de Maurice l’oncle d’ Iris une jeune fille qui vit au Canada. Elle côtoie des cousins : Sylvie, Kévin ainsi que les jumeaux Yann et Frédéric.

Alors que l’on s’apprête à fêter Halloween, cette bande d’enfants découvre une maison abandonnée qu’ils imaginent hantée. Accompagnée de Nanouk, les enfants s’apprêtent à défiler déguisés :

« Et Nanouk . Ah que c’était drôle ! Elle avait un costume de la même forme, mais rouge avec de gros pounts noirs. Tu l’as deviné, elle était en coccinelle ! » (page 47)

On note dans le récit une allusion à la légende du "Joueur de flûte de Hamelin", au conte du "Petit Poucet" et au film "Le magicien d’Oz". Par ailleurs Kevin parlant mal le français, certaines substitutions de mots pour un autre apportent un effet comique.

Voilà un roman peu épais ; en enlevant les pages blanches qui séparent les chapitres, on est à moins de 50 pages. Ils rassemblent de nombreux ingrédients qui sont des pôles d’attraction connus pour les jeunes d’une petite dizaine d’années.