Le serpent d'eau
de Tony Sandoval

critiqué par JulesRomans, le 11 avril 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Je ne vois que le loir, Agnès et les gardons
"Le serpent d'eau" est une BD de Tony Sandoval dans laquelle on sent pointer tout un univers magique fait de représentations qui pourraient rappeler les conditions de la disparition la culture aztèque sous les coups de boutoir des conquistadors et de la chasse aux sorcières, traitées sous l'influence du baroque et de l'heroïc fantasy. Tout ceci n'est pas surprenant quand on sait qu'il est né au Mexique.

C'est l'amitié entre deux jeunes filles Mila avec Agnès et l'attraction-répulsion d'amours saphiques (mais se révélant hétérosexuels finalement) qui est mis en scène. Le style graphique est très créatif dans ce récit au scénario assez complexe. Le style graphique qui s'appuie sur les qualités de l'aquarelle est aussi détonnant que le suite des actions qui rythment une histoire où l'élément aquatique tient une large place.