Antéchrista de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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AMÉLIE A ENCORE FRAPPÉ !
Si l'on sait qu'Amélie Nothomb sort systématiquement un roman à la rentrée, à savoir extrême août,
Si l'on sait qu'Amélie a fréquenté l'ULB où elle a été relativement mal acceptée, rapport à son nom, sa lignée, son passé prodigieux qui font des jaloux et des envieux,
Si l'on sait qu'elle a des parents merveilleux mais qu'un psychanalyste de bas de gamme, passant par là, pourrait interpréter certaines choses ...
Si l'on sait qu'Amélie se plaît à dire qu'elle ne sait rien faire, à part écrire, et que pour certains d'entre nous, cela suffit largement,
Si l'on sait qu' Amélie aurait tendance à se méfier de l'amitié, de l'amour, surtout quand ils sont affublés d'un grand "A ",
Si l'on sait que l'action se passe à Bruxelles et, pour une partie, à Malmédy ( Cantons de l'Est de la Belgique ) et que les habitants de cette riante petite ville sont très chauvins et qu'ils risquent, ici, de prendre un peu du plomb dans l'aile,
Si l'on sait qu'Amélie n' apprécie guère le Rock allemand et qu'elle égratigne, ci-devant, un tantinet les Teutons,
Si l'on sait que la philosophie de vie d'Amélie est très loin de la Pensée Unique, Considérant donc tous ces attendus - et d'autres encore cachés -, vous ne devriez pas vous ennuyer à la lecture de ce nouveau-né : " Antéchrista " Sacristi !
Les éditions
-
Antéchrista [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel / ROMAN
ISBN : 9782226138828 ; 14,70 € ; 20/08/2003 ; 160 p. ; Broché -
Antéchrista
de Nothomb, Amélie
Ernst Klett
ISBN : 9783125972452 ; 6,18 € ; 01/08/2009 ; 150 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (48)
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Une lecture éclair
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 19 mai 2020
Des fins de chapitres deux lignes après le début de page et ainsi de suite. Sincèrement je pense que ce « roman », si on peut l'appeler comme cela, tient en 40/45 pages rédigées dans une typographie en caractères normaux. Mes reproches concernent donc plus la forme que le fond. Mais le fond tient sur un timbre poste. Heureusement il y a quelques touches d'humour et de subtilités qui amènent tout de même un intérêt à la lecture.
Bref une nouvelle sans grand intérêt, à lire à la plage, si cela nous sera possible cet été, dans les transports en commun, pour se déstresser ou aux toilettes pour faciliter le transit. En quelques séances la lecture sera achevée.
Bof...
Etonnant
Critique de Brascarie (, Inscrite le 4 avril 2016, 29 ans) - 4 avril 2016
C'est assez troublant, voire angoissant :
on se retrouve dans Blanche et on peut se dire que ce côté "absence de vie", "d'activité", est peu attrayant.
Après, on découvre Christa, attrayante, et en qui on aimerait se reconnaître.
Ce qui devient angoissant, c'est quand on devine l'atrocité du personnage, en fait ses traits de personnalités, plutôt ses défauts, ou même mauvais penchants décrits à la perfection.
Et le moment désagréable, est celui où l'on se rend compte que les mauvais penchants de Christa peuvent se retrouver en nous.
Ma façon de percevoir ce livre, de prendre le message ici délivré, ce serait que, on peut être comme Blanche à la base, et tellement malmenée, que l'on peut à la longue développer certains côtés d'antéchrista, ici décrits, avec un tel recul, que l'on ne veut pas les voir en nous.
Et, si l'on prend ceci sous cet angle, et que l'on vainc l'angoisse, pour retirer du livre quelque chose de bon, ou même d'utile, c'est d'admirer la noblesse de coeur de Blanche et surtout de son père, afin de ne pas répondre, à ces personnes telle "Christa" qui répandent finalement leur mal-être, tentent de le partager pour ne plus être seul à le subir.
Mais, ce qui est réellement angoissant dans ce livre pour moi, c'est d'entrevoir certains côtés d'antéchrista en soi....
Avoir le courage d'accepter certains traits de soi, et non pas de les projetés sur les autres (tel ici sur Christa) permet de les corriger en soi.
Pris sous cet angle, on peut voir dans ce livre une aide à l'humanité.
En effet si Christa, avait lu ce livre, se serait-elle vue ainsi décrite, et aurait travaillé sur elle-même.
Ce que je crois, c'est que beaucoup combattront cette angoisse, et se verront du bon côté, en se retrouvant instantanément en Blanche, et en dénonçant Christa, et en se rassurant ainsi sur notre noblesse d’âme.
Ici, Amélie nous pousse, si on lit ce livre honnêtement, à entrevoir cette part d'ombre...
Et ainsi l'opportunité de se corriger, ou plutôt, de se connaitre et de travailler sur soi...
Si l'on regarde, le monde est peuplé de vices, mais si l'on écoute tout le monde, donc chacun, et même soi à première vue : on pointe du doigt ce qui ne va pas, les vices des autres, mais jamais on ne peut admettre que certains existent en nous, on ne veut pas voir notre ombre, car c'est angoissant, alors on pointe celle des autres, et on se compare aux gentils toujours, pour se se sentir bien. Mais si on accepte les défauts que l'on a, et qu'on veut bien les voir, on peut travailler sur eux, car ils ne sont souvent que le résultat de souffrances passés, et non innés, et ainsi se retrouver, et chasser l'ombre.
Ce discours est certes grossi, mais c'est toute la réflexion qui a découlé pour moi via ce livre d'Amelie Nothomb.
L'angoisse est là pendant la lecture, l'écouter et non la chasser amène à maintes réflexions...
Un peu simple mais attachant et humoristique
Critique de Claralyse (Bruxelles, Inscrite le 5 octobre 2015, 38 ans) - 5 octobre 2015
Finalement elle rencontrera Christa, mais cette fille deviendra plutôt sa tortionnaire que son amie.
Cette fille, c’est Christa pour ses amies et pour les parents de Blanche, mais pour Blanche elle deviendra vite "Antéchrista".
Ce roman est assez simpliste, mais se lit bien. Pour moi ce n’est toujours pas le meilleur roman d’Amélie Nothomb.
J’ai quand-même aimé l’humour typique d’Amélie Nothomb et de son personnage principal: malgré l’enfer dans lequel il peut vivre, il garde comme arme l'humour. Comme quoi il y a toujours une porte de sortie...
Antéchrista
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 16 décembre 2011
Il est vrai qu'il est parfois difficile de vaincre ses oppresseurs. Cependant, lorsqu'on réussit, on obtient toute un satisfaction.
L'intruse
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 2 septembre 2011
Je l'ai lu d'une traite et n'ai pas vu le temps passé tellement j'étais dans l'histoire, tellement j'étais mal pour cette pauvre Blanche, tellement j'avais envie d'HURLER. Cette histoire est parvenue à me nouer la gorge et à me faire ressentir le malaise de Blanche. Quel talent cette Amélie. Un grand bravo. C'est un des rares livres qui m'a fait ressentir des sensations si fortes (et pas les meilleurs =S ; haine, colère, agacement, énervement). Je vous rassure on sort du livre tout de même apaisé ;).
Histoire marquante qui est à lire absolument!!
Un personnage qui m'a beaucoup énervée!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 2 avril 2011
Waouh.
Critique de Megh (, Inscrite le 22 février 2010, 30 ans) - 22 février 2010
Mais à la fin, on voit plutôt une Blanche qui sort grandie de cette aventure.
Par rapport aux personnages, l'on pourrait se sentir proche de Blanche, victime du 'sadisme' de Christa, mais au contraire, on ne s'attache pas du tout à celle-ci. L'ambiance est étrange. Pour ma part, j'hésitais entre continuer de lire ou m'arrêter; je ne voulais plus entendre parler de cette Christa et de ses atrocités. Les parents de Blanche me mettent mal à l'aise : ce mépris soudain envers leur fille m'a agacée et choquée. Par rapport à Blanche, le seul point commun que je pourrai relever est son refuge : la lecture. Refuge qui sera enlevé par la présence de Christa, l'on ressent son désespoir.
J'aime toujours les fins d'Amélie Nothomb que je trouve à chaque fois originales. Cette fois-ci, ce fut la même chose. Malgré que Blanche en soit sortie grandie, l'on peut voir que cet écrasement par Christa a laissé en elle des séquelles. Les thèmes de l'amitié, de l'adolescence y sont ici traités, et bien traités ! Le proverbe "Mieux vaut être seul que mal accompagné" colle tout à fait à l'expérience de Blanche.
En bref, j'ai vraiment apprécié ce livre.
Moyen, mais divertissant
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 28 août 2008
Amélie Nothomb nous entraîne encore une fois dans son monde...
Critique de Clement chatain (Bordeaux, Inscrit le 25 juin 2008, 38 ans) - 13 août 2008
L'histoire: une jeune fille de 16 ans qui se cherche va tomber dans un terrible engrenage.
Elle s'en sortira malgré tout grandie.
Un livre à lire absolument!!!
Amitié malsaine
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 15 janvier 2008
Bref, bien que la fin est légèrement décevante, je ne trouve pas que c'est un happy end parce que justement, je trouve que la fin nous montre que, quelque part, Christa a gagné vu qu'elle a laissé des séquelles sur Blanche.
Un livre, certes par parfait, mais qui nous montre les dangers de l'amitié, la naiveté de certains parents et surtout la faiblesse de certaines adolescentes.
Mitigé, à nouveau.
Critique de Worthless (Bonsecours, Inscrit le 15 décembre 2007, 35 ans) - 8 janvier 2008
Tout me semble trop facile dans ce roman, trop facile, trop peu plausible et trop rapide encore une fois, des passages délicieux auraient mérité d'être plus développés.
Toutefois je suis vraiment séduit par les qualités d'observation d'Amélie Nothomb, par sa lucidité, par le désespoir qui transparaît et par ses qualités de dialoguiste. J'apprécie aussi ses réflexions au sujet de la lecture, refuge de Blanche.
Bref, même si l'histoire manque par moments de relief, ce livre comporte de beaux passages.
Affrontement implacable
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 11 octobre 2007
La réussite de l'auteur belge réside ici surtout dans le fait qu'elle met en scène un affrontement implacable, sans merci et haineux entre deux étudiantes, totalement aux antipodes l'une de l'autre.
Si les thèmes de l'amitié et de l'amour sont plus qu'usés, ce récit bref et virulent reste une petite perle de la littérature contemporaine, qui se lit en plus très vite.
Un petit plaisir
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 3 octobre 2007
Mon point de vue sur ce Roman et cette romancière...
Critique de Shelton (Chalon-sur-Saône, Inscrit le 15 février 2005, 68 ans) - 2 octobre 2007
Pour moi, ce roman va reprendre une multitude de thèmes chers à Amélie Nothomb. C’est, peut-être, un livre plus important qu’il n’y paraît, une sorte de synthèse intermédiaire puisque son œuvre n’est pas encore terminée et qu’à raison d’un texte par an, du moins si on se limite à celui publié, il peut y avoir des nouveautés dans le futur…
Amélie n’aime pas son corps depuis l’âge de 13, dit-on. Blanche, l’héroïne narratrice porteuse d’une grande partie du point de vue d’Amélie Nothomb, n’aime pas son corps, que dis-je, elle le déteste, elle l’abhorre ! La scène dans la chambre où Christa exige avec fermeté que Blanche se déshabille, puis passe une robe qu’elle-même a essayée auparavant, pour que l’on puisse comparer les deux corps, une fois nus, mais aussi une fois revêtus, est caractéristique de cette haine corporelle. Laureline Amanieux, une biographe d’Amélie Nothomb, écrit que lors de ses lectures de Rabelais la romancière ne voyait pas le corps valorisé ou divinisé mais diabolisé. Pas étonnant qu’elle ait des problèmes, aussi, avec la nourriture. Ce thème n’est que fort peu abordé dans ce roman, si ce n’est au moment de la galette des rois. Blanche est alors accusée par Christa, mais aussi ses parents, d’avoir avalé la fève. Pourquoi ? Comment ? Très peu d’explications par les uns et les autres, mais comme si quand on mangeait à sa faim on pouvait avaler une fève par inattention, manque de respect aux aliments, pour nuire aux autres…
Les parents ? Voilà encore un thème qui apparaît plusieurs fois et qui laisse perplexe. Blanche a des parents qu’elle aime. Si cet amour n’existait pas, elle ne serait pas désolée, puis attristée, enfin révoltée de les voir tomber, tête baissée, dans les pièges de la belle Christa. Cet amour parental est exigeant. Amélie aurait sans aucun doute aimé être plus aimée. D’une part, il y avait un frère et une sœur, ce qui n’est pas le cas dans Antéchrista, et, d’autre part, est-il possible pour des parents d’aimer à égalité ? Quand Christa arrive dans la famille, elle prend la place de Blanche et les parents ne semblent plus voir Blanche… L’amour exclusif ? N’est-ce pas là une très grosse interrogation d’Amélie Nothomb… Est-elle capable d’aimer autrement ? Probablement pas et, du coup, elle est condamnée à souffrir… C’est très probablement cette souffrance qu’elle cache avec toutes ses excentricités…
Un autre thème ? La lecture ! Oui, Blanche a besoin de s’isoler pour lire, lire pour construire, pour vivre… Elle n’arrête pas de le répéter, le lecteur n’est pas en dehors du monde, il est encore plus immergé dans le monde, le vrai, celui qui va à l’essentiel sans se laisser distraire…
Derrière la lecture, arrive l’écriture. Blanche n’écrit pas mais découvre la littérature, un auteur en particulier qui compte beaucoup pour Amélie Nothomb, Georges Bernanos. Un auteur passionné, plein et fort, outrancier, traumatisé par la question du mal, de l’humanité… Amélie Nothomb lui consacrera un travail universitaire…
Mais, tous ces thèmes ne seraient pas grand-chose s’il n’y avait, au-dessus, une sorte de capuche, de protection totale, le thème majeur, celui qui éclate dans le roman, celui que l’on retrouve partout chez elle, les rapports des humains entre eux, à commencer par l’amour et l’amitié… sans oublier la haine !
Blanche, mal dans sa peau, dans son corps, dans son université… cherche l’amitié de Christa. Elle croit la saisir et la voilà qui, après avoir effleuré l’amour (construction cérébrale), plonge dans l’enfer de la haine… Je crois que c’est dans ces moments que Amélie Nothomb est la plus sincère. Elle a trop souffert de ne pas arriver à se faire des amis, des vrais… Depuis son plus jeune âge… Les succès, presque instantanés, qu’elle a rencontrés ont piégé ses relations avec les éditeurs, les auteurs, les journalistes, les lecteurs… On ne s’intéresse pas à elle, mais à ses succès… Du coup, elle s’isole encore plus…
La souffrance de Blanche est probablement celle d’Amélie et c’est le point le plus fort du roman. A ce titre, c’est un texte qu’il faut lire pour tenter de la comprendre un peu mieux, au-delà des histoires de fruits blets, de fleurs séchées et de chapeaux un peu trop voyants…
Ah ! Vous voulez une note… Par sympathie pour une auteure aussi décriée qu’adulée, en souvenir de nos rencontres autour d’un micro, du jour où elle a dédicacé Le sabotage amoureux à mon épouse en se trompant de prénom et sans oublier la lecture agréable et troublante de ce roman… Oui… cela mérite bien un…
Pas terrible...
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 19 novembre 2006
L'ambiance de ce (court) roman est assez dérangeante ; peut-être est-ce pour ça que je n'ai pas aimé "Antéchrista", pour son ambiance cruelle, malsaine, et j'en passe. Bref, pas un des Nothomb que je garderai en mémoire...
Sous le charme...
Critique de Hamnesa (montluçon, Inscrite le 16 juin 2006, 41 ans) - 17 juillet 2006
Enfin, voilà encore une Amélie Nothomb finit, et toujours sous le charme
Ante mortem ?
Critique de Magdalili (Bordeaux, Inscrite le 24 décembre 2005, 40 ans) - 30 avril 2006
Cela fait très "teenage story". Trop facile à lire. Un peu "cheap", pas très approfondie. A la fin, tout rentre dans l'ordre. "Ouais, c'est génial !!!", clamerai-je si j'étais abonnée à Barbie magazine.
Et bien, non, moi, personnellement, aux grands tours de passe-passe opérés pour nous faire croire qu'on vit dans un monde pas si cruel que ça ou il coule de source que les gentils gagnent sur les méchants, je préfère les entourloupettes, les brassages de genres, les petites choses complexes, les aller-retours en chaîne, les tours et les détours. Et là, tout est si plat...
Je préfère quand le ton d'Amélie Nothomb est plus piquant. Lorsqu'il accroche plus, avec ses mots compliqués auxquels certains sont allergiques. Douce irritation lexicale qui me chatouille les pupilles et que je n'ai pas retrouvée dans "Antéchrista" - hélas !
loin d'être le meilleur
Critique de Da sofy (yèvres, Inscrite le 2 avril 2006, 36 ans) - 4 avril 2006
Essoufflement
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 21 février 2006
Antéchrista devient une banale histoire d'ado en mal de vivre. On est très loin de l'originalité, de l'impertinence et de la plume acerbe de ses premiers romans.
Pour ma part, après les avoir tous lus avec délectation, j'ai également décidé de m'arrêter après celui-ci. Je préfère rester dans le souvenir des bons moments passés avec ses premiers livres.
consternant
Critique de Zondine (, Inscrite le 24 septembre 2005, 57 ans) - 20 février 2006
magnifique psychanalyse
Critique de Manoune (, Inscrite le 14 octobre 2005, 35 ans) - 5 février 2006
Comment expliquer ce qu'on ressent face à la vérité cette histoire semble tout droit sortie des bancs de nos écoles qui n'a pas connu une antéchrista totalement aimée de tous sauf de vous, ces périodes de doute qui vous accablent quand vous vous rendez compte que vous êtes la seule personne à la voir comme ça, les moments d'euphorie où elle dérange magnifique réellement amélie nothomb serait-elle une de ces rares personnes à ne pas avoir oublié ce qu'est l'adolescence et donc tous les paradoxes que cela entraîne
Un petit livre agréable à lire
Plus simple que ça !
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 29 janvier 2006
Il y a un ton et des sujets « Nothombiens ». On est dans le ton et dans un de ces sujets. Blanche, une jeune fille, pas encore bien dans sa peau, est subjuguée par l’allure et le comportement de Christa, une jeune fille du même âge, aussi extravertie que Blanche est intravertie. Mais chez A. Nothomb, une fois le cadre posé, on va jusqu’au bout, à l’extrême. Et ce qui pourraient de petites considérations intimistes, de petits évènements, devient un roman où l’on débouche, ni plus ni moins sur l’ »Antechrista ».
C’est ce qu’il faut lui reconnaître de bien à A. Nothomb, cette capacité à en faire des tonnes, et à n’en avoir pas peur, sur un sujet à la base anodin. C’est peut être en cela qu’elle se distingue d’autres auteurs à succès ?
Car Antechrista se lit vite, certes, mais avec intérêt et l’écriture est suffisamment soignée pour faciliter l’ingestion.
Alors on aime ou on n’aime pas A. Nothomb mais elle a un « quelque chose ». Peut être justement ce qui agace certains ?
C’est court mais c’est original.
Adolescence bien vécue...
Critique de Ilgott (Trèves, Inscrit le 13 janvier 2006, 39 ans) - 19 janvier 2006
On en sort pas grandis mais c'est un moment de plaisir : On observe la psychologie d'une jeune ado...troublante!
Sans en dire plus, ce livre vous oblige à le terminer (très vite lu au passage...)
On est tous un peu comme Blanche quelque part
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 1 novembre 2005
Rien que du banal
Critique de Clo31 (, Inscrite le 9 septembre 2005, 66 ans) - 17 octobre 2005
Idéal pour le bus...
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 1 septembre 2005
En plus, c'est plutôt bien écrit comme toujours et l'histoire se tient (mais il est vrai que dans le bus, on ne réfléchit pas beaucoup).
Lycéennes, lycéens, en cette veille de rentrée je vous le dis, lisez du Nothomb! et Antechrista est plutôt pas mal.
Un roman... Nothombien.
Critique de Manon (Paris, Inscrite le 31 juillet 2005, 35 ans) - 21 août 2005
Comme d'habitude Nothomb utilise dans son roman les thèmes qu'elle affectionne : la beauté, le corps, la souffrance, les relations ambigües etc. La relation cependant est trop simpliste, pas assez complexe à mon goût. (Amélie Nothomb a fait mieux). Ainsi, Blanche symboliserait la pureté, la blancheur (avec ce prénom sans équivoque) et Christa serait synonyme d'égoïsme et de cruauté ? Mais comme Bananamooon je trouve que cette Blanche sous son apparence de jeune fille rangée est parfois infernale et nombriliste (surtout vers la fin qui est assez baclée d'ailleurs). De plus, les personnages manquent singulièrement de profondeur (excepté peut être Blanche).
Néanmoins, le style est toujours aussi acide et délectable. Sa verve efficace est toujours présente et l'on voit que ce roman est semi autobiographique (exemple : Blanche est née le même jour qu'elle et fréquente la même université, signes qui ne trompent pas). En outre, ce roman ne génère aucun ennui et se lit d'une traite.
Bref, Amélie Nothomb ne signe certes pas un chef d'oeuvre mais un roman qui se lit aisément et dont la lecture ne transfigure pas.
Pas mal
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 24 juillet 2005
Celui-ci est pourtant intéressant.
qui d'elles deux...
Critique de Bananamooon (, Inscrite le 4 février 2005, 36 ans) - 5 juillet 2005
Sinon, j'ai beaucoup aimé le roman, sans doute un des meilleurs de Nothomb, bien que l'histoire soit un peu "grosse" pour y croire, en particulier les parents et leur facilité à renier leur fille pour miss-perfection.
trash
Critique de Clem\'s (Allonne, Inscrit le 2 juillet 2005, 37 ans) - 2 juillet 2005
merveilleux
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 3 juin 2005
Amélie ado
Critique de Teardrop (, Inscrite le 25 mai 2005, 36 ans) - 25 mai 2005
Comment se retrouver sous l'emprise de quelqu'un en quelques mots, quelques actes, comment se retrouver complétement manipulé..
Une histoire touchante, entraînante, contée par la reine de la plume, Amélie Nothomb, avec son style incisif et ses tournures recherchées. Je vous le recommande...
ps : Le lien pour son site que tu nous as donné "Catinus" ne fonctionne pas...
plutôt bon
Critique de Cami27 (, Inscrite le 13 février 2005, 34 ans) - 13 février 2005
J'ai apprécié de le lire mais sans plus. Toutefois chacun ses goûts et il n'est pas mauvais loin de là.
merci Amélie!
Critique de Rebelle (Paris, Inscrite le 9 janvier 2005, 30 ans) - 9 janvier 2005
Pendant toute la durée de l'histoire,on ressent l'imcompréhension des parents de Blanche à l'égard de leur fille,et de ce fait qu'ils jettent leurs dévolu sur Christa,la jeune fille parfaite à leurs yeux, mais aussi celle qui profite de toutes les occasions pour se mettre en valeur ou encore pour qu'on ai pitié d'elle, en jouant "la jeune fille qui vient d'un milieu défavorisé et qui travaille dur pour y arriver".
Intimes moments de sa vie
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 4 décembre 2004
De plus, il est vraiment facile à lire. Rien à voir avec "Peplum" par exemple...
Bien
Critique de Didane (, Inscrite le 2 décembre 2004, 44 ans) - 2 décembre 2004
C'était mon 1er livre d'Amélie, j'ai acheté son dernier "la biographie de la faim" que je n'ai pas encore entamé mais qui j'espère me plaira plus.
un excellent roman!
Critique de Violet (, Inscrite le 16 novembre 2004, 48 ans) - 16 novembre 2004
Antechrista est un roman que j'ai dévoré tellement je l'ai apprécié.
Comme d'habitude, Miss Amélie arrive a retenir notre attention jusqu'au bout par son style si incisif, avec cette facilité d'écriture bien a elle.
Un roman vraiment plaisant.
rapports d'ados dos à dos...
Critique de Jadsmine (TOURS, Inscrite le 31 août 2004, 55 ans) - 30 octobre 2004
à aucun moment je n'ai abandonné ma lecture, il fallait que je sache combien de temps cette petite intrigante d'Antéchrista allait en faire baver à Blanche.
seul déception : on n'apprend pas pourquoi Christa en est devenue à ce point menteuse et mythomane... dommage.
Un thème plus proche de notre quotidien
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 52 ans) - 30 octobre 2004
Et là, ça dérape, puisque les parents de Blanche vont reporter leurs rêves d'enfant idéal sur Christa, au détriment de Blanche, leur propre fille, qui est d'ores et déja jugée par ses géniteurs. On reconnait bien là la cruauté jubilatoire d'Amélie Nothomb.
D'un autre côté, le sujet est traité d'une manière qui reste caricaturale,,mais le rapport dominant-dominé, et l'analyse que Blanche porte sur elle-même est très bien dessinée. (même si je l'ai trouvée parfois très horripilante).
Merci pour ce bon moment de lecture.
Critique de Miriandel (Paris, Inscrit le 4 juillet 2004, 63 ans) - 29 juillet 2004
Malheureusement, je retrouve les mêmes sources d'irritation que dans les autres romans de Nothomb que j'ai lus.
Il me semble que le récit manque cruellement de crédibilité. Les réactions de Christa, et surtout celles des parents de Blanche, sont outrancières. Volontairement poussées à l'extrême ? simples prétextes à roman sans aucun souci de vraisemblance ? C'est regrettable, même si cela ne m'empêchera pas d'encore lire Nothomb.
Son besoin un peu pédant d'étaler sa culture se retrouve moins dans cet ouvrage que dans d'autres, mais (si je me souviens correctement) au moment où elle parle du rock allemand, elle cite une chanson « so schrecklich », qui signifie « épouvantable » mais elle ne donne pas la traduction, privant le lecteur qui n'entend pas l'allemand d'une explication pourtant due. Horreur des notes de base de page, oubli, mépris, volonté délibérée ?
A titre plus personnel, je regrette aussi ce genre de petite phrase assassine : « Près de l'appareil, je consultai les pages jaunes et lus : "Usines Machin : phosphates, produits chimiques, agro-alimentaire". Des pollueurs à l'abri du besoin, en somme.» Le classement automatique de personnes dans le casier « gentil » ou « méchant » selon leur profession me dérange fortement.
Enfin, chaque fois que j'ai lu un Nothomb, j'ai trouvé trop importante la part théorique dans la connaissance qu'elle expose de la vie, par rapport à la part de vécu. Curieusement, elle prête cette pensée à Blanche : « ceux qui croient que lire est une fuite sont à l'opposé de la vérité. Lire, c'est être mis en présence du réel dans son état le plus concentré [...] ». Que cette phrase soit une justification ou pas, elle illustre le principal reproche que je lui fais : j'ai du mal à avaler ses couleuvres, aussi jolies soient leurs couleurs.
En conclusion, de la fort belle écriture.
Prodigieux
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 8 juillet 2004
Du nothomb de pure excellence
En attendant la "Biographie de la faim"
Kim
Où l'on dissèque les sentiments...
Critique de Isaluna (Bruxelles, Inscrite le 18 avril 2002, 68 ans) - 28 juin 2004
Tout dans ce roman est observé, disséqué, avec énormément de finesse : l'attente énorme de Blanche, la montée de la manipulation de Christa, les pauvres résistances de Blanche, la reddition totale de ses parents...
J'ai lu ce livre en une heure, le temps d'un trajet en train, et pendant cette heure, l'auteur a réussi à me mettre complètement dans la peau de son personnage. Une alchimie qui ne s'explique pas...
Pas une grande fan
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 27 avril 2004
Ce n'est pas faute d'avoir essayé, je lui reconnais volontiers un certain talent (elle est même excellente dans certains ouvrages) mais c'est épidermique, je la trouve "geigneuse" (ça se dit ça?)
Dans Antéchrista, une fois de plus, Amélie Nothomb aborde la question de l’amour et de la haine, incarnés cette fois par Blanche et Christa, deux étudiantes universitaires peut-être trop jeunes pour ce milieu. Antechrista parle de l’adolescence, de ses émois, de la découverte de son corps et de la douleur que ça peut engendrer… bref, Antechrista reste égal à l’ensemble de l’œuvre de l'auteur, ça parle de torture morale, voire d’esprits tordus (est-ce pour cela qu’on parle souvent d’œuvre autobiographique ?)
Christa est considérée comme l’Antechrist par Blanche, on retrouve la dualité du bien et du mal, équation insoluble qui peut être traitée à l’infini, sans qu’aucune vérité ne voie jamais le jour. Amélie Nothomb estime que cette dualité est incontournable car source de souffrance et sans souffrance, nous n’existons pas. Souffrance qu’elle avoue volontiers ressentir par rapport à son corps, qu’elle considère comme monstrueux.
A la lecture de ce récit, je devine un nouveau règlement de compte d’Amélie avec elle-même et sérieusement, si je lui reconnais volontiers un certain style d’écriture parfois plaisant, son ego et ce besoin de tout le temps parler d’elle me fatigue. Cela évite peut-être de suivre une longue psychothérapie mais j’aimerais, de temps en temps, qu’elle cesse de se placer au centre du monde.
Site d'Amélie
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 26 mars 2004
Non, alors le voici, ainsi dédicacé : " Au site dont d'aucuns croient que je suis l'auteur. Amicalement, A.N."
www.amelienothomb.be
"L'Envahisseuse" ou un concentré d'exaspération
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 9 février 2004
Christa, c'est l'incarnation de l'audace, du culot et de l'égocentrisme. C'est l'existence à travers les autres. C'est celle qui vous agace, vous choque, vous dérange et vous crispe à chaque ligne.
Et dans tout ça, il y a beaucoup, trop, de vrai.
Même si on en vient encore trop vite à bout, ce dernier roman a du peps et sa corrosion n'est pas feinte. C'est de la sincérité qui passe derrière et on est heureux de pouvoir l'attraper.
Amélie on t'aime !
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 49 ans) - 5 février 2004
Une rectification
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 12 septembre 2003
Bonne route à vous tous.
A propos de l'amitié
Critique de Thomas Fors (Beloeil, Inscrit le 10 avril 2002, 88 ans) - 2 septembre 2003
Voici, je viens de terminer la lecture du dernier roman d'Amélie N.
Comme toujours cette lecture est rapide, car le style est souple et la stimulation grande. Il ne faut pas penser pour autant que nous soyons en présence d'un roman de gare. Ce que dit Amélie est profond, presqu'autobiographique, elle sait de quoi elle parle.
D'une amitié déçue. Et, je me permets d'ajouter, Amélie est quelqu'un de très ouvert en amitié. Je sais de quoi je parle aussi.
Elle nous décrit avec finesse, avec délicatesse, avec précision, l'entrée d'une adolescente (une oie Blanche ?)à l'université. Elle nous décrit la relation difficile qui s'établit entre cette Blanche et une Christa avide de pouvoir(s).
Et jusqu'à la fin du roman, l'intrigue n'est pas dénouée.
Je lis peu de romans, ceux de mes amis souvent, et comme Amélie l'écrit à la page 152 : "On se trompe quand on croit lire au hasard."
C'est pourquoi j'ai décelé un brin de fatalisme, de déterminisme dans son roman... Je crois à la liberté, mais qui sait ?
Je vous invite à lire ce beau roman (écrit par une femme). De quoi vous former avec rapidité (mais là je traduis un peu la langue allemande)si vous en aviez besoin.
Bonne route à vous toutes et tous.
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Amelie la tombe | 10 | Adrenaline | 22 août 2005 @ 12:45 |