César l'éclaireur de Bernard Montaud
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Spiritualités
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Une rencontre synchronistique
Un jeune homme déboussolé rencontre "par hasard" un vieillard extraordinaire nommé César, et sa vie en est profondément modifiée, voilà en tout point ce que Jung appelait une rencontre synchronistique. L'auteur ne cache pas que ce livre est largement autobiographique, et qu'il relate en réalité sa rencontre avec Gitta Mallasch, la scribe des célèbres "dialogues avec l'ange".
César est un vieil homme malicieux, pétillant d'esprit, foncièrement bon. Lui seul saura trouver les mots qui soulageront les derniers moments de Thérèse, rongée par un cancer. Plus encore, il sera pour le narrateur à la fois le père, l'ami, le confident, le guide, celui qui lui donnera envie de vivre vraiment.
Une phrase que je trouve particulièrement belle :
"Qui fait le plan ? C'est Lui Qui fait le programme ? C'est l'homme. Quand le programme est dans le plan, c'est bien. Quand le programme est hors du plan, c'est l'épreuve. Mais ça reste toujours dans le plan."
Plus qu'un roman, ce livre est le récit d'une quête spirituelle joyeuse et toute simple, au jour le jour.
Les éditions
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César l'éclaireur [Texte imprimé] Bernard Montaud préf. de Gitta Mallasz
de Montaud, Bernard
Dervy
ISBN : 9782850765339 ; 18,50 € ; 01/01/1990 ; 239 p. ; Broché
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Critique de Anthe (, Inscrit(e) le 7 novembre 2011, - ans) - 29 février 2012
Bernard Montaud est un homme clairvoyant, ou plutôt qui a appris à voir clair, à utiliser "les-grands-yeux-de-celui-qui-l'accompagne", pour regarder en lui-même et tenter de comprendre ses échecs ( mais il n'en donne pas la clef ici ) et aussi pour tenter de voir en les autres; pour cela, il décide de faire confiance en son intuition et par cette volonté, devient certain qu'elle est juste.
Il développe alors sa propre technique de "résolution" des conflits par des actes à poser, avec plus ou moins de succès.
Car ceux qui le consultent lui écrivent par lettre le résultat de ce qu'il leur a "prescrit" . Sans développer outre mesure ces consultations, il nous fait part de son cheminement et se trouve un jour prêt à devenir ce que son éclaireur, César, fut pour lui : un guide, à priori pas très bavard, mais imprégné d'une telle forme de Vie qu'elle peut être prise pour de la folie par le commun des mortels. Je pense qu'il décide de devenir vivant tout simplement, et par ce biais, faire honneur aux morts qui ne nous demanderaient qu'une seule chose en réalité: ne pas les pleurer.... "Vois-tu, je crois que ce qui encombre les morts, ce sont nos souvenirs tristes."... et un peu plus loin : "Vois-tu, c'est comme cela que j'honore les morts. En portant un toast avec le meilleur de la terre, confondu au meilleur de moi-même." (pp 168-169, éd. Dervy) .
J'ajouterai pour conclure, qu'un mot qui plait beaucoup à l'auteur est aussi "contagion". Il s'est senti assailli par le désir de VIVRE de son guide, qu'il l'a appliqué à lui même, réalisant soudain qu'il n'avait jamais été vivant mais emprunté...
Si vous avez ou avez eu du mal à "rentrer" dans ce récit, ce qui fut mon cas, persévérez! Après, c'est la source, tout simplement.
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