Rosa Parks : "Non à la discrimination raciale"
de Nimrod

critiqué par JulesRomans, le 28 mai 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
L'Alabama est le pays des ramasseur d'herbes mais l'atmosphère n'était pas vraiment planante là dans les années 1950
Voici un des volumes d'une collection où on présente ceux qui ont dit non à une injustice : l'homophobie avec Harvey Milk, l'exploitation avec Louise Michel, la lâcheté face au nazisme pour Sophie Scholl, la discrimination des femmes pour Olympes de Gouges (titre présenté ici), l'apartheid avec Nelson Mandela (ouvrage critiqué sur ce site).

Rosa Parks est la jeune femme dite noire, en fait très métissée qui refusa de laisser sa place à un homme blanc dans un bus en 1955. On en apprend plus en particulier sur les origines culturelles de l'héroïne :

« Papa, lui, cumulait les sangs noir, indien et blanc, un mélange qui lui donnait un visage de Cherokee. Sa carnation était un entrelacs d'ivoire, de pêche et de lait. Quant à grand-père, il était tellement clair de peau qu'il troublait les Blancs. Seuls ses cheveux un brin crépus trahissaient ses origines noires ». (page 18)

Ceci lui vaut sur le moment d'être emprisonné dans une geôle de l'état de l'Alabama mais le pasteur Martin Luther King lance, dès le lendemain de l'incarcération de Rosa Parks, une campagne de désobéissance civile. Un an plus tard la Cour suprême des USA déclare anticonstitutionnelle la ségrégation dans les bus, ce qui est une étape pour faire lever toutes les lois ségrégatives. Toutefois après cette affaire, l'héroïne dut quitter le sud et résida à Détroit dans le Michigan.

Le récit est porté par une écriture fluide et divisé en trois chapitres proposant un volume de texte peu important. Le dossier documentaire, qui suit le récit, fait le lien entre la ségrégation aux USA et l'apartheid en Afrique du sud. Il ne propose pas d'illustration.