Le livre de Dina de Herbjørg Wassmo
( Dinas bok)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : (12 754ème position).
Visites : 6 758 (depuis Novembre 2007)
Lu en juillet 2003
T1 : Les limons vides
T2 : Les vivants aussi
T3 : mon bien-aimé est à moi
Une lecture particulièrement sombre. Dina est une femme combattive comme je les aime, qui a traversé des épreuves pénibles, pour affronter tout ça, elle s'est retranchée dans son monde, un monde bien à elle où la poursuivent ses fantômes.
J'ai senti un certain malaise à la lecture de cette trilogie.
C'est la seconde trilogie que je lis de Wassmo, l'autre étant la trilogie de Tora, j'ai d'ailleurs préféré cette dernière, qui même si elle était tout aussi noire, laissait voir un avenir un peu moins sombre que celui de Dina.
Les éditions
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Le livre de Dina [Texte imprimé], roman Herbjørg Wassmo trad. du norvégien par Luce Hinsch
de Wassmo, Herbjørg Hinsch, Luce (Traducteur)
Gaïa
ISBN : 9782910030049 ; 23,40 € ; 22/03/2003 ; 555 p. ; Broché -
Le Livre de Dina, tome 1 : Les Limons vides
de Wassmo, Herbjørg Hinsch, Luce (Traducteur)
10-18 / domaine étranger
ISBN : 9782264034823 ; 6,10 € ; 22/08/2002 ; 172 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (9)
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Plongez-vous dans le monde de Dina
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 63 ans) - 2 avril 2019
Attention, cette version du " livre de Dina" rassemble en fait les 3 tomes parus initialement de façon indépendante ( les limons vides, les vivants aussi et mon bien-aimé est à moi).
A la suite d'un geste malencontreux, Dina ébouillante sa mère qui décède des suite de ses blessures.
La fillette, rejetée par son père et élevée loin de lui, s'invente un monde à elle avec ses hallucinations et ses propres règles.
Pour se débarrasser du colis encombrant, son père la marie toute jeune à l'un de ses amis qui se trouve être veuf.
La belle ne se laisse pas emprisonner dans cette cage dorée, faisant fi de toute convenance, elle mène sa vie en toute indépendance, n'ayant peur de choquer ni famille, ni entourage.
Dina la rebelle est aussi indomptable que son pur-sang, son inséparable Lucifer.
A la mort de son époux, elle va reprendre en main la gestion du domaine, sans pour autant s'assagir et rentrer dans le moule.
Dina choque, fait envie, entraine jalousie et convoitise.
Ce cœur indomptable, qui ne semble que froideur et dénué de sentiments trouvera-t-il les voies de l'apaisement ailleurs que lors de ses longues chevauchées, ses errances nocturnes et son osmose avec son violoncelle?
L'arrivée d'un visiteur va petit à petit l'éloigner de ses démons.
Mais est-elle prête à se soumettre ? Trouvera-t-elle enfin la personne à aimer ?
Dina , walkyrie, nous entraine dans une folle chevauchée.
On l'aime pour son caractère, on la déteste .. pour son caractère.
On vibre, aime, hurle avec elle .
Quelle trilogie les amis ! … nous voici, sous la plume d'Herbjorg Wassmo, en pleine cavalcade entre les paysages grandioses du nord de la Norvège du début du XIX° siècle et les états d'âme de Dina.
Si la façon de s'exprimer de Dina est assez perturbante au début, elle retrace bien le caractère entier et combatif de l'héroïne pour qui le mot " concession" est banni de son vocabulaire.
Comme Dina, mi sorcière, mi démon, la plume de l'auteur saura nous ensorceler et c'est sans aucun ennui que les pages se tournent et que nous abordons les 3 tomes de cette saga.
J'ai bien aimé cette " fin ouverte "choisie par l'auteur qui nous donne le choix de décider du sort de Dina.
Je me réjouis de retrouver Benjamin, le fils de Dina dans " Fils de la providence " .. mais ceci est une autre histoire.
De temps en temps .. une épopée romanesque .. cela fait du bien !
Cette trilogie norvégienne a été portée à l'écran sous le titre " Dina" ( avec Depardieu).
Merci à Jean Christophe pour avoir mis en avant cette trilogie norvégienne
Trilogie captivante
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 27 mars 2019
Je suis Dina, j'ai quinze ans et je regarde le monde qui m'entoure. Quand j'étais enfant j'ai renversé la bassine de la lessive d'eau bouillante sur ma mère. Elle a mis presque deux jours pour mourir. Je ne me souviens pas de ses cris.
J'habite le Nord land, le nord du nord de la Norvège. Le pied du monde.
Je suis Dina, j'ai seize ans maintenant. Mon père me donne un époux qui étrenne mon corps. Nous sommes en 1837 mais le temps n'a pas d'importance. Mon mari n'est pas mon maître comme c'est l'usage mais il ne le sait pas encore.
Je suis Dina, je vois des choses et des êtres que personne ne voit, je suis différente, je suis ce que je veux.
Quel curieux livre !
Dina est sans morale, ses sentiments sont enfouis si profondément en elle que son âme devient froide. Le vin la réchauffe, elle ne sait pas ce qu'est l'amour, dans cette curieuse association de deux êtres seul le sexe l'attire... comme Lilith, elle veut dominer ou plutôt elle refuse la soumission.
Bien écrit, bien agencé, ce premier tome de la trilogie annonce une suite prometteuse.
LE LIVRE DE DINA - LES VIVANTS AUSSI de Herbjorg Wassmo "Gaïa 1994 - traduit du norvégien 1989" 191,-
Dina est veuve maintenant, mère d'un petit Benjamin prématuré. Ses fantômes ont une curieuses haleines et sont deux maintenant : sa mère Hjertrud et son défunt mari Jacob.
Elle n'est pas vraiment prête à assumer la direction du domaine de Reinsnes, elle se tourne vers les chiffres et la comptabilité du comptoir.
Parfois elle va vers Tomas, le garçon d'écurie, pour boire à son cou et recueillir un peu de chaleur mâle mais elle garde le contrôle à tout moment.
Puis l'ordre des choses se bouleverse : le vapeur qui dessert l'île amène un curieux personnage à l'accent russe avec une cicatrice au visage.
Je suis Dina Nous flottons le long des plages. Serrés. Sa cicatrice est comme un flambeau entre les algues. Ses yeux sont l'océan vert. La lumière sur les fonds de sable. Qui veut me montrer quelque chose et qui veut me cacher autre chose. Il part à la dérive loin de moi, derrière les péninsules, les montagnes.
Dina est à la fois douleur et plaisir.
LE LIVRE DE DINA - MON BIEN-AIME EST A MOI de Herbjorg Wassmo "Gaïa 1994 - traduit du norvégien 1989" 255,-
Ça y est... Dina aime, Dina désire enfin. Léo, ce russe avec une cicatrice sur le visage. Il aime les poèmes de Pouchkine et il les traduit avec son accent particulier. Il est insaisissable, mystérieux mais Dina a fait son choix et c'est lui qu'elle veut.
La route qui mène à lui est longue... et lui, objet de tant de désir, sera-t-il prêt ? Car elle aime posséder, pleinement, souverainement !
Voici donc un poème bien étrange ; est-ce une énigme ?
JE VOUS AIMAIS
« Je vous aimais, et mon amour peut-être
N'est pas éteint dans l’âme passionnée;
Mais ne craignez pas, il reste sans paraître,
Je ne voudrais jamais vous chagriner.
Je vous aimais sans espoir, d’amour étrange,
Timide, sincère, jaloux et tourmenté,
Je vous aimais si tendrement … Mon ange,
Que Dieu vous donne un bien-aimé pareil. »
Une trilogie vraiment passionnante.
l'histoire d'une sauvageonne dans un environnement rude
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 11 août 2011
L'histoire d'une femme (fille) sauvage, schizophrène et dominatrice dans un univers rude.
Passionnant.
Quel désespoir !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 23 janvier 2006
Le personnage de Dina est fort et d'une énergie vitale absolue. En revanche, Dina représente la femme déliée de toute morale, éducation et valeurs humaines. Elle fonctionne avec son instinct, d'une certaine perversité, faut-il le préciser.
L'auteur laisse peu d'espoir de bonheur, de repos à ses personnages, c'est désespérant.
saga familiale
Critique de Aamelie (chartres, Inscrite le 23 janvier 2005, 44 ans) - 23 février 2005
Des enfant perdus
Critique de Fee carabine (, Inscrite le 5 juin 2004, 50 ans) - 13 juin 2004
Quel espoir pour ces enfants perdus que n'effleure pas la main bienveillante d'une tante Rakel?
Sacrée Dina!
Critique de Wendy (, Inscrite le 27 mai 2004, 45 ans) - 27 mai 2004
Si comme moi, vous avez apprécié cette trilogie, suivez donc le destin de cette famille à travers le diptyque "Fils de la providence" et "l'héritage de Karna". Un délice!
Au dessus du cercle polaire
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 22 janvier 2004
Pas si sombre que cela
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 14 septembre 2003
Plus optimiste "Le livre de Tora" ? Pas sûr, car se remettra-t-elle un jour de tout ce qu'elle a vécu et subi ? Par contre, Dina est loin d'avoir fini toutes ses aventures qui se poursuivent dans "Fils de la providence" (deux volumes) et se terminent dans "L'héritage de Karna"
Une sacrée bonne femme comme il semble que la Norvège et Wassmo peuvent nous en créer.
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