Geneviève
de Jacques Thomas-Bilstein

critiqué par Catinus, le 31 mai 2014
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Polar liégeois
Ce polar liégeois a été écrit au début des années ’80. Et comme le faisait si bien remarquer l’auteur, lors d’un rencontre dans une librairie de la Cité ardente, à l’époque ( que nous qualifierons de préhistorique …) : pas de gsm, d’internet, de gps, d’appareils photos numériques, pas d’i-pod, i-pad, de facebook et tout le toutim ; l’adn n’avait même pas encore été inventé (c’est tout dire !). Bref, la bonne vieille méthode policière qui a fait son temps mais qui a aussi montré ses preuves, et qui a son public – voir les milliers, des dizaines, les centaines de milliers de lecteurs de par le vaste monde qui lisent encore chaque année les illustrissimes Maigret.

Un homme politique liégeois est surpris par un photographe lors de ses ébats avec Geneviève, une jeunesse qui paraît 20 ans mais qui n’en a que seize. A la suite d’un chantage, Pauli, l’échevin en question se débarrasse de Freddy Malais, l’homme qui aime utiliser les films 1600 asa. Karl Zaden – et sa jeune fille-ado Anne-, ouvre l’enquête. L’histoire se déroule à Liège et particulièrement du côté de l’Observatoire, de la rue Louvrex, du Jardin Botanique, de la rue Grande-Bêche en Outremeuse qui décidément a la côte auprès des écrivains du cru.

Un court roman, bien ficelé et très agréable à lire. Jacques Thomas-Bilstein devrait en faire toute une série.