Les Larmes du renard
de François Canniccioni

critiqué par Libris québécis, le 21 juin 2014
(Montréal - 82 ans)


La note:  étoiles
Procession sanglante du vendredi saint en Corse
Un inspecteur de police reçoit une lettre qui lui apprend que le sang va couler lors du Catenacciu, procession du vendredi saint dans la Corse natale de l’auteur. Les assassinats se multiplient effectivement, les uns aussi mystérieux que les autres alors que se poursuivent les recherches du trésor du Tasmania, un navire naufragé.

Pourquoi le monde interlope est-il aussi actif en Méditerranée ? On y apprendra que tout est relié à un fait survenu lors de la Deuxième Guerre mondiale.

La trame du polar sent le préfabriqué. L’auteur, qui a vécu longtemps au Québec, semble avoir écrit son roman pour se désennuyer en ennuyant le lecteur. En fait, ça ressemble davantage à de la publicité vantant les mérites de la Corse, où François Cannicioni coule les jours paisibles de sa retraite. Comme polar, mieux vaut passer son tour.