Celui dont le nom n'est plus
de René Manzor

critiqué par Ori, le 3 novembre 2015
(Kraainem - 88 ans)


La note:  étoiles
Un thriller imaginatif et bien écrit !
Dans ce roman dont la tension demeure constante, Scotland Yard est provisoirement mis en échec face à des meurtres au quotidien, avec des victimes aux corps éviscérés, un assassin chaque fois différent, mais un mode opératoire identique !

Seule l’alliance d’un inspecteur de la fameuse police d’Outre-Manche et d’une criminologue du FBI pourra contribuer à démonter l’énigme offerte au lecteur, captif tout au long des 440 pages de l’édition Pocket !

René Manzor imprime sa marque de réalisateur-scénariste à cet ouvrage dont certaines scènes sont si bien rendues qu’on les imagine déjà à l’écran. De plus, et a contrario des polars-thrillers où l’action est privilégiée au détriment du style, l’écriture y est très soignée et l’analyse particulièrement fine.

Au sujet, par exemple, de la perte de l’être aimé, voici ce qu’en dit l’auteur : « Il savait d'expérience qu'aucune parole d'empathie ne pouvait cautériser cette blessure-là. Un chemin de croix s'empruntait toujours seul. Les personnes bienveillantes autour ne pouvaient offrir que leur présence au supplicié : une main prête à le relever quand il tombe, à lui donner à boire ou à lui essuyer le front. Mais en aucun cas elles n'avaient la possibilité de faire cesser le martyre. »

En conclusion, un opus d’une grande qualité !
Excellent ! 10 étoiles

Peu de temps mort, une histoire qui est tendue du début à la fin.

L'histoire nous procure une expérience de lecture très particulière.

Ils en feraient un film que cela ne m'étonnerait même pas !

Le magnifique - - 42 ans - 23 mars 2016