A l'instar de son thème, ce roman n'est rien qu'une vaste escroquerie.
Pourtant son personnage principal est plutôt attachant et on se met à suivre son périple avec un vague intérêt jusqu'à ce que tout se mette en place et frise le ridicule avant de sombrer définitivement dans un final nul.

Lu jusqu'au bout car je voulais laisser toutes les chances à ce roman dont on m'a dit qu'il était le meilleur de cet auteur. Je n'ai rien aimé au final dans ce polar

Du roman de gare sous développé, lancinant, sans humour à l'imagination poussive. J'espère qu'au moins le passage sur les mines possède un fond de vérité car c'est le seul moment où j'ai eu l'impression de lire quelque chose dans cette collection de mots.

C'est une intrigue bien construite et Grangé est très efficace pour tenir le lecteur en haleine. Cependant je déteste absolument la complaisance dans la description de scènes d'un sadisme poussé à son paroxysme.
Pour cette raison je mets la note minimale

« Le vol des cigognes » est le premier roman de Jean-Christophe Grangé, celui qui l’a révélé au grand public. Le récit comporte une foule d’incohérences et d’invraisemblances et le personnage principal, Louis Antioche, apparaît aussi peu crédible que peu sympathique. Pourtant, malgré l’improbabilité de l’histoire autant que des personnages, le premier ouvrage de Jean-Christophe Grangé se lit avec un certain intérêt. Le mélange d’action (souvent sanglante) et d’aventures est plutôt réussi, le héros traversant de nombreux pays pour résoudre l’énigme autour de la disparition des cigognes. Si l’on passe sur les incohérences du récit, la lecture de ce roman peut être distrayante. Mais Jean-Christophe Grangé a fait mieux par la suite, même si ce galop d’essai est tout à fait acceptable. A noter également les détails qui datent ce récit : internet n’existe pas, les téléphones mobiles non plus, on communique ses documents par fax et lorsqu’il s’agit d'argent, on parle de francs. Toute une époque.

J'ai adoré "Le vol des cigognes". Bien sûr c'est parfois un peu tiré par les cheveux mais quel bonheur cette lecture, quel scénario, quel dépaysement. Honnêtement, après un livre comme ça, beaucoup de romans m'ont semblé complètement fades. Après on peut dire tout ce qu'on veut, qu'il y a des inexactitudes, des choses impossibles. Je comprends que pour certains ça peut paraître insupportable, (c'est d'ailleurs exactement ce que j'ai ressenti avec "Le concile de pierre"), mais pour celui-là, malgré une histoire complètement folle, j'y ai adhéré, ça m'a fait décoller, et c'est ce que je demande à un roman, ni plus ni moins. J'ai trouvé cette histoire bien plus crédible que certaines autres de l'auteur. Vraiment un must.

Je viens de finir le livre et je ne sais pas si j'ai vraiment aimé.

Le début du livre m'a semblé très long sur le vol des cigognes mais pas suffisamment barbant pour que j'arrête le livre.

Je n'ai été prise par l'intrigue que dans la deuxième moitié du livre et j'ai eu plaisir à le lire jusqu'au bout.

Pourtant, le personnage principal n'est ni sympathique ni antipathique .. et les horreurs ne procurent pas le dégoût qu'elles devraient...

Une impression bizarre mais une impression marquante tout de même.

Il s'agit là je crois du tout premier roman de J-C Grangé et ça se voit... Ca se voit qu'il n'avait pas encore trouvé son style. L'intrigue est un peu farfelue et le héros (Louis Antioche) n'est pas convaincant. Il essaye de démanteler un réseau de trafic de diamants via des cigognes mais on perd vite de l'intérêt pour l'histoire au final car il n'y a rien de bien captivant dans ce qui suit.
Il y a, en effet, l'apparition d'un serial killer, mais la chute est tellement invraisemblable que ça enlève toute saveur à l'histoire.

Il s'agissait certainement d'un galop d'essai et heureusement que J-C Grangé nous a ensuite donné satisfaction avec ses autres bouquins...

Une histoire qui nous emmène voyager sur le chemin des cigognes et nous transporte au coeur de l'horreur. Du très grand Grangé

Un jeu de piste haletant qui nous entraîne tout d’abord en Suisse, puis en Israël, en Afrique et enfin en Inde afin de découvrir l’horrible vérité.
Une fois qu’on est lancé, on ne peut plus lâcher le bouquin !
En plus pour une fois, j’ai trouvé que la fin du roman était beaucoup mieux ficelée que celles de ses romans précédents. Un très bon moment de lecture !

Dès le deuxième chapitre, on ne croit plus du tout à l'intrigue complètement tirée par les cheveux, et encore, on n'a rien lu ... un héros qui ne sait pas très bien où il est né, qui n'a pas d'empreintes digitales; dans chaque pays visité, des personnages complètement invraisemblables, et des clichés à la pelle. On comprend aussi très vite le rôle des cigognes dans l'histoire, J-Ch Grangé a dû aussi s'en rendre compte et introduit dans le roman une deuxième intrigue encore plus incroyable que la première. Quant à la chute , c'est le bouquet final de l'invraisemblance. Impossible d'adhérer à cette lecture, dommage car Grangé a du style, ce qui est assez rare dans le genre du polar.

Ce livre a vraiment été mon coup de coeur l'an dernier. J'ai dû le lire pour l'école, mais quel plaisir! Il se distingue à mon avis car il nous amène à travers le monde dans des aventures très variées aux rebondissements multiples. Les lieux changent du tout au tout, on passe d'un continent à l'autre, pour suivre le parcours des cigognes, ce qui est divertissant. Ce livre n'est pas que noir, peur et suspense, mais aussi teinté de d'autres styles, comme aventure et un peu amour. C'est cette variété que j'ai grandement apprécié.
Aussi, j'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur ait réussi à mener plusieurs intrigues, plutôt que de rester concentré sur un meurtre en particulier, car cela rend l'histoire plus riche. On peut se dire que l'histoire a dû être plus difficile à bien mener, mais honnêtement, n'ayez crainte, Grangé a fait cela comme un pro.
Je lui lève mon chapeau pour un premier roman.

J'ai apprécié lire ce livre comme j'ai apprécié lire les critiques très antagonistes reprises sur cette page.

J'ai adoré me plonger dans une histoire se déroulant au début des années 90. Pas de web, pas de téléphone cellulaire, pas de GPS... Dans cette épopée, on nous conte les tribulations d'un aventurier qui se démène à coup de télécopieur, de répondeur interrogé à distance, de balise argos et d'appels que l'on fait suivre au bar de l'hôtel! J'ai aimé me replonger dans cette atmosphère propre à ma pré-adolescence.

Je retiendrai également le plaisir que j'ai eu à suivre Louis Antioche à travers ces contrées plus ou moins lointaines, à la rencontre de cultures et de personnes peu communes. Grangé atteint un tel niveau de réalisme, je suppose qu'il a dû écrire ce livre en effectuant lui-même ce voyage saisissant.

Malheureusement, il s'agit là d'une première oeuvre qui ne résiste naturellement pas à certains pièges. Je rejoins certaines critiques de cette page qui mentionnent le caractère exagérément providentiel de l'intervention finale d'un personnage secondaire cité en début d'ouvrage. Pour que le lecteur y croie, il aurait fallu semer des petits éléments concernant l'histoire de cet individu au fil du roman.
Grangé est un excellent écrivain quand il s'agit de décrire des endroits. Mais je trouve qu'il en abuse et que certaines descriptions sont trop longues et ralentissent le rythme du récit.

Et puis, il y a les erreurs classiques des polars: un GLOCK n'a pas de chien, INTERPOL ne dispose pas de service d'enquêteurs...

J'estime que ce roman vaut 3.5 mais comme il s'agit d'une première oeuvre, je donne 4 sans hésiter. Nombre d'écrivains ont produit de nombreux volumes sans jamais atteindre le niveau du "vol de cigognes". Je relirai du Grangé, c'est certain!

Un début accrocheur, on voit mal où va déboucher cette étude sur la disparition des cigognes, et puis peu à peu les pièces du puzzle s'imbriquent...
Les rebondissements sont nombreux, bien que pas toujours très crédibles. L'enquête est un peu trop longue à mon goût, avec des temps morts et des clichés éculés, et certains passages m'ont semblé totalement inutiles, notamment dans les Balkans où si cette partie a le mérite d'être un plaidoyer en faveur des roms, on ne peut pas dire qu'elle fasse beaucoup progresser l'enquête.
Et le dénouement ne m'a pas convaincu du tout : trop invraisemblable! Le bon personnage qui surgit au tout dernier moment pour jouer les sauveurs c'est digne d'un mauvais scénario de série Z.
En conclusion, un bon polar avec du suspense mais sans plus.

Géniale intrigue, qui part sur un thème dont on n'aurait pas idée dans un thriller: la migration annuelle des cigognes. Pourtant, le jeune Antioche est invité par un savant suisse à tout lâcher pour aller enquêter sur ces cigognes qui ne reviennent plus comme elles le faisaient par le passé. Il part en Europe centrale, au Proche Orient, en Afrique, et il découvre au fur et à mesure des choses ... pas nettes. Descriptions d'une précision redoutable, action relancée toutes les 5 pages, suspense garanti. Pour moi c'est un des meilleurs thrillers que j'ai lu et le meilleur de Grangé (ceux qui partent dans le surnaturel ne me plaisent pas du tout).

On voyage avec Louis, on découvre énormément de cultures, de lieux. On en apprend sur beaucoup de domaines.
Et puis l’intrigue est rondement menée, un vrai scénario de thriller. Les personnages sont assez marquants, typés.
Vraiment une bonne lecture. Même si le final m’a un petit peu laissé un goût amer. Trop rapide sans doute.
Mais une chose est certaine : Grangé (doit c’est le premier roman publié) ne doit être tout à fait bien dans sa tête pour écrire des intrigues pareilles, toutes plus noires les unes que les autres ;o).

J'exagère d'accord, si j'écris un livre j'admets que cela sera pire que ça. Mais qui peut me dire comment un médecin en Bulgarie ou Roumanie soignant sans faire payer le plus souvent puisse (sur une intuition) se payer un voyage jusqu'à Paris, puis par hasard croiser et suivre notre héros jusqu'en Egypte (il y avait de la place sur le vol sans doute et à tout petit prix) se procurer, sans perdre de vue le héros, une arme gros calibre ( ça se vend peut-être sur les trottoirs?) pour arriver au bon moment et sauver le héros. Comment qu'il fait??? Je vais le demander sur le forum pour voir.

avec les Rivières Pourpres.
Ensuite j'ai beaucoup moins accroché: ses livres sont devenus de plus en plus noirs, à la limite du fantastique
A éviter: le Concile de Pierre...

J’ai lu ce Grangé car bon nombre d’amis m’ont recommandé cet auteur même si, selon eux, les fins de ses livres laissent parfois à désirer. En ce qui concerne celui-ci, je ne pourrai vous dire car je n’y suis pas arrivé.

En effet, j’ai lâché à la moitié du livre car je n’en pouvais plus. A partir du moment où on ne prend pas de plaisir pourquoi se forcer ?

Ce livre contient à mon sens beaucoup trop de longueurs et il y a peu de suspens. L’ensemble est selon moi trop plat.

Ayant adoré "La ligne Noire", j'ai voulu découvrir Grangé dès son premier roman. Je n'ai pas été déçue par le style déjà très captivant mais je dois avouer être restée sur ma faim. En effet, l'intrigue était tellement riche de questions que je m'étais tout imaginé et il m'a manqué beaucoup de réponses. Je pense que l'auteur avait de grandes ambitions mais pas assez de maturité pour les exprimer. Il s'est bien rattrapé depuis...

Je connaissais Grangé par ses adaptations cinématographiques. J'ai tenté et... je retenterai. Quel voyage ! De Suisse en Bulgarie, d'Israël à Calcutta en passant par l'Afrique, j'ai senti les ambiances, les couleurs et les odeurs... pas toujours agréables d'ailleurs. Mais que c'était bon. Merci Antioche, pour tout l'or du monde, je ne vivrais pas ton aventure, malgré Sarah, tes sous ou ton Glock. Mon amour des cigognes peut-être. Quoique, vu le sort qu'on leur réserve à elles et à certains protagonistes, je crois que j'en serais révolté. Donc au final... non merci, plutôt que de la vivre, je préfère la lire !

Un bon thriller c'est pour moi un bon moment de détente avec ce qu'il faut de questions avec réponses à la clef si possible, une pointe d'action mais pas trop, un rythme crescendo, s'il pouvait y avoir des personnages attachants et un style d'écriture propre ça serait le top...
Et le vol des cigognes condense tous ces points! L'histoire est à la limite du crédible, on frise par moment l'irrationnel mais j'ai mordu, au point d'avoir eu du mal à reposer le bouquin, c'est toujours bon signe.
De plus on voyage, même si la recette est facile, c'est toujours agréable quand c'est bien conté. Et c'est là que Grangé fait mouche: le style est parfait ici. C'est réellement littéraire par moment, ça dénote pour un roman de ce genre.
J'ai d'ailleurs bien du mal à imaginer que ce soit la même personne qui ait écrit le triste Miserere. Niveau écriture, rien à voir, on est pas dans la même cour, comme quoi...

Dès son premier roman, Jean-Christophe Grangé utilise déjà un style dynamique, rythmé, et arrive à mettre en place une intrigue captivante. Néanmoins, si les descriptions sont excellentes, et le scénario dénué de toute incohérence, Le vol des cigognes s'avère finalement assez prévisible avec une révélation finale que le lecteur habitué de thrillers peut facilement deviner.

Bref, un bon thriller, mais pas le chef d'œuvre que l'on m'avait décrit : du même auteur, Les rivières pourpres est un cran au dessus.

Pour un premier roman, c’était prometteur … et la suite nous confirmera d’ailleurs les promesses. Alors ce n’est pas tant au niveau de l’écriture, du style, que je qualifie ce premier roman de prometteur. C’est en me plaçant dans la perspective « polar » et davantage encore « polar français ». Jean Christophe Grangé a certainement à la sortie de ce polar bousculé un peu le « ronron » du milieu.
Le style n’est pas à proprement parler caractéristique. C’est correctement écrit mais pas … littéraire pour autant. Je veux dire par là qu’on est dans la catégorie « histoire racontée » (ben oui, après tout, c’est un polar !) et que c’est au niveau de l’histoire et de la manière dont elle est racontée que c’est prometteur. De la complexité, de l’enchevêtrement d’intrigues, tout concourt à soutenir l’intérêt du lecteur et à conserver un minimum de surprise pour la fin. On se doute en réalité un peu de la conclusion mais J.C. Grangé parvient quand même à dépasser notre surprise ! C’est plaisant.
Alors il y a les limites du genre. On pourrait lui reprocher une psychologie un peu sommaire qui fait que quelquefois l’avancée de l’intrigue se déroule un peu « à  la hussarde » (il nous raconte réellement une histoire plus qu’il nous la laisse vivre).
De quoi s’agit-il ? De cigognes. Oui, vous savez, ces oiseaux migrateurs … Mais pas seulement. Des cigognes donc, pour lesquelles un ornithologue suisse mandate Louis Antioche, jeune docteur en histoire débarquant dans la vie. Il le mandate pour remonter le circuit de migration des cigognes à travers l’Europe de l’Est, la Bulgarie, la Turquie, Israël, le Centrafrique …Un sacré pélerinage, on en conviendra, tout ça pour finir à Calcutta … sans les cigognes !
Beaucoup de violence – classique chez Grangé -, du dépaysement – pas désagréable -, et surtout, des intrigues intelligentes qui vous feraient presque penser qu’il est aisé d’écrire un polar pourvu qu’on ait une idée de départ.
Inutile de dire qu’il ne s’agira pas que de cigognes au final. Ingénieux … !

On admet que "Les Rivières pourpres" fascinent à plus d'un titre, surtout pour le soin que l'auteur met à susciter émotion et suspense. Je trouve le "Vol des cigognes", un maître - ouvrage en ce qui concerne le plan purement esthétique. Il me semble que J.C. Grangé ouvre une voie nouvelle à ce qu'on pourrait appeler du réalisme moderne.

J'ai dû le lire pour l'école et franchement j'ai peiné à le terminer. Dès le début on comprend ce que les cigognes jouent comme rôle. Autant le dire tout de suite je n'aime pas le style de Grangé. Je ne sais pas dire pourquoi mais je n'aime pas. En plus je trouvais le déroulement de ce livre vraiment vieillot!

Bref, je me suis ennuyée tout le long du livre.

Très bon thriller, très bien écrit.
Scénario excellent !
Assez dur à la fin.
Je ne comprend pas ceux qui disent que l'intrigue est fade, on ne parle pas du même livre je pense.
Merci Mr Grangé !

Après avoir lu les rivières pourpres et l'empire des loups, ce troisième roman est décevant. L'intrigue est fade et le suspense n'est pas à son comble.
Ce roman se lit tout de même assez bien mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire comme un livre à conseiller.

Passés les clichés géographiques (on touche le fond dans la jungle de Centrafrique), on suit les aventures un brin invraisemblables d'Antioche comme on suivrait un James Bond passable. Passeports, filles, calibres, organisation en apparence vertueuse, en réalité maléfique etc. C'est (relativement) prévisible, à peine original (à part les cigognes), mais ça se lit facilement avec des rebondissements fréquents qui maintiennent bien l'attention. A essayer.

Ambiance oppressante (la fin est vraiment terrible) pour un thriller qui fait voyager le héros comme le font les cigognes (pays baltes, Israël, Afrique, Inde). Une intrigue très complexe et passionnante, un des meilleures (et le premier) Grangé.

Un bon roman mêlant policier et aventure avec une intrigue originale. Quelques scènes d’action et d’horreur accrochent bien le lecteur !
Ce livre n’est pas exceptionnel mais il vaut le détour et JC Grangé est un nom à retenir…

Beaucoup d'actions, de rebondissements et scènes cultes.
Le dénouement est un peu prévisible mais ce livre de J.C. Grangé se dévore sans temps mort.

une mort mystérieuse pour un ornithologue,un chercheur reconverti qui se persuade d'avoir quelque chose à découvrir... Un scénario fort réaliste et on en apprend beaucoup sur les volatiles. Ce livre est écrit dans un rythme très soutenu voir dans certains passages trop soutenu mais il reste ABSOLUMENT A LIRE.

Ce bouquin est une merveille.
Il s'agit d'une enquête qui nous prend en haleine du début à la fin. Le héros cherche des réponses sur un jeu de pistes qui pourrait être linéaire. C'est sans compter sur son passé qui le rattrappe tout au long du texte.
Le style de Grangé rend presque lyrique l'ambiance et les descriptions. On se sent vraiment dans la peau du personnage. La précision, le réalisme est à toute épreuve.
Les rebondissements dans l'histoires, les détails laissés au fil du textes sont placés judicieusement et malicieusement.

Dommage que ce soit si court !

Louis Antioche, trente deux ans, et orphelin depuis l'âge de six ans, (ses parents et son frère aîné sont morts dans l'incendie de leur maison en Centrafrique), est contacté par Max Böhm, un ornithologue ami de ses parents adoptifs.En effet, celui-ci lui demande de suivre la migration des cigognes à travers l'Europe, le Moyen Orient et l'Afrique, afin d'élucider le mystère de la disparition de ces nombreux oiseaux.Or, à quelques jours du départ, Böhm est retrouvé mort dans un nid de cigognes au sommet d'un beffroi.D'abord réticent à l'idée d'effectuer ce périple, Louis se décide finalement à partir.
Pendant ce voyage, tous frais payés, ce dernier va vite se rendre compte que l'ornithologue cache un terrible passé.Décidé à résoudre cette énigme, notre héros n'aura qu'une obsession: découvrir la vérité.

Bon roman de J.C Grangé.Cependant les effets de surprise sont moins efficaces que dans ses autres oeuvres, et certains évènements sont facilement prévisibles.

Je pensais avoir donné mon avis sur tous les livres de J-C Grangé quand je me suis rendu compte d'un oubli impardonnable : Le vol des cigognes. Et quel oubli, vu que c'est probablement son meilleur roman avec les rivières pourpres. Je ne vais pas répéter tout ce qui a déjà été dit mais je ne peux que souligner l'histoire prenante et bien ficelée ainsi que la noiceur présente, comme souvent dans les thrillers de Grangé. L'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout même si on peut deviner certains éléments de la conclusion finale. Bref, un polar incroyable...

J’ai lu ce livre il y a déjà pas mal de temps mais il me laissera probablement un souvenir impérissable tel le souffle qui l’habite est puissant. Il peut aussi bien se classer en thriller qu’en roman d’aventure car l’intrigue nous fait voyager allègrement d’un continent à l’autre, mais ce qui impressionne le plus c’est l’imagination qui alimente cette histoire d’un bout à l’autre. Difficile à déposer avant de l’avoir terminé.

Malheureusement, après seulement quelques pages, j'avais déjà découvert le rôle des cigognes du titre. Plutôt simple en fait comme intrigue. Vous comprendrez que le reste de l'histoire m'a paru très fade. Définitivement, le roman le plus faible de Grangé.

Mais parce que c'est un livre qui nous a plu, qu'on a eu du plaisir à le lire et, peut-être, à le relire. Ils ne faut pas confondre "chef-d'oeuvre" et "culte": "Les Bronzés" est un film culte, mais pas un chef-d'oeuvre, comme le "Vol des cigognes" peut être un livre culte pour ceux qui n'aiment pas les livres suivants de Grangé, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre, car les lecteurs l'ont noté en fonction des suivants et aussi parce que selon eux c'est le meilleur et aussi car c'est une bon thriller.

pour justifier les critiques précédant celle de Pendragon, je soulignerai plusieurs points :
- tout d'abord, je ne parlerai pas de chef d'oeuvre ici, simplement d'un très bon polar français. Un très bon polar car comme le souligne Pendragon, "tout se tient ... mais ce n'est pas une prouesse!" . Personnellement quand je constate des "prouesses" dans une intrigue policière, c'est pour tout de suite derrière penser que c'est un peu "tiré par les cheveux".
- Effectivement, on devine la fin du livre mais on se prend parfois à penser que celle ci n'est pas possible tant elle est horrible. Et c'est sur ce point que joue Grangé, en augmentant peu à peu la pression et en suggérant de façon floue la suite de l'intrigue. La force de son suspens tient justement dans ce que le lecteur devine et après quelques passages violents, celui-ci s'attend au pire ...

- Reste également un cadre assez original car mélant un brillant suspense et une aventure aux relents de grands reportages, ce qui est pour le moins rare dans le monde du polar français. (à ma connaissance, en tous cas !)

La critique et les éclairs étaient clairs, nets, précis : c'est un chef-d'œuvre, il faut le lire ! Bon ! Ce roman me tombe par hasard entre les mains. et je le lis.
…
Comment présenter les choses ? Ce n’est pas que ce roman ne soit pas bon, mais il n’est pas exceptionnel pour un sou. L’histoire est une enquête policière relativement classique, si ce n'est que trois énigmes s'emmêlent : les cigognes et leur trafic, les cÏurs volés et le passé de Louis Antioche, le héros du livre. Oui, tout se tient… mais ce n'est pas une prouesse !
Ce roman possède un peu de « S.A.S. » : le héros seul qui se heurte au Mal absolu et les scènes d'horreur qui nous persuadent que, quoi qu’il fasse, le héros « doit » le faire. Le reste n'est qu’avancée et mise en scène continue, comme un film qui se déroule et dont, malheureusement, on devine les actes de nombreuses pages avant qu'ils ne se jouent… jusqu'à la fin, évidente, et qui crève les yeux dès les deux tiers du livre.
Enfin, l’écriture n'est pas mauvaise et les descriptions du « voyage » de Louis sont particulièrement bien soignées, cela aide…

Je n'ai qu'un mot à dire à propos de ce livre: "bravo". Au début du livre on a affaire à une enquête banale, le titre nous trompe (comme dans les Rivières pourpres, le titre cache bien la nature réelle du roman). D'après les autres critiques lues sur ce site, les derniers roman de Grangé ne font pas l'unanimité (le côté trop fantastique des intrigues?) Un point qu'il a en commun avec les Rivières pourpres, c'est que l'intrigue est réaliste (effet appuyé par la narration à la première personne) j'espère quand même que nous ne verrons pas une histoire comme ça dans les faits divers des journaux, mais je pense que c'est possible vu que la réalité atteint des fois et dépasse la fiction. à méditer.
PS: sur les deux livres que j'ai lus de Grangé, (les Rivières... et le vol ...) je ne mettrais le vol.... en premier que parce que l'intrigue fait voyager, pour moi ces deux romans sont excellents 5 étoiles à chacun

Après avoir lu les Rivières Pourpres j'ai eu envie de découvrir le premier roman de J.C. Grangé. L'intrigue internationale, le héros, moderne et complexé m'a fait préférer celui-ci aux Rivières Pourpres. L'histoire dès le début est accrochante. Un jeune homme Louis, étudiant, se voit proposer par un vieil ornithologue suisse une enquête à priori banale. Suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente... En soi c'est déjà un beau voyage, une aventure passionnante. Mais cela va entrainer louis sans même qu'il s'en doute dans une histoire qui va le submerger, le transformer. Lui, solitaire renfermé va suivre les cigognes en Bulgarie, dans les territoires occupés par Israël, puis en Afrique et faire de nombreuses rencontres qui vont l'amener devant une réalité effroyable.
L'intrigue est double, et l'enquête très bien documentée. On est dépaysé, surpris, terrifié par certains événements. J'ai vraiment aimé le côté ténébreux de l'histoire, la persévérance du héros qui se sacrifie pour savoir...
Le coté "Gore" et violent est parfois un peu trop appuyé, trop de descriptions inutiles, mais certaines scènes sont vraiment très fortes (dans la Jungle, notamment).
Et puis quand la boucle est bouclée, on se dit qu'il nous faut un peu de temps pour se remettre. Et si on allait voir un film sur les oiseaux migrateurs, les cigognes...

Tout à fait d'accord avec Tirliton. Ce livre est génial et c'est de très loin le meilleur des 3 romans que JC Grangé a écrit à l'heure actuelle.