Le Testament des siècles de Henri Loevenbruck
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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"Jésus revient, Jééésus revient...."
Un secret à décrypter et des adversaires qui s'y opposent, par tous les moyens, y compris les pires... Voila donc, mon cher Watson, la recette de ce thriller en deux temps : la connaissance du message, théorie et justification intellectuelle du deuxième temps, la conduite de l'action, pratique du suspense :-)
Le message nous vient de Jésus (!), via Leonard de Vinci et Albrecht Durer, et les tribulations d'une pierre de Iorden à travers les siècles des siècles (amen) et dans les turbulences de l'Histoire ... La reconstitution de son itinéraire donne lieu à des développements "savants", peu convaincants, même pour un lecteur bienveillant ; Mais l'astuce de l'auteur consiste à faire du principal protagoniste une sorte de Candide étonné et sceptique, image du lecteur, qui en vient à se dire, malgré son bon sens, "Et si c'était vrai ?" D'ailleurs il n'a guère le temps de spéculer, ses adversaires, plus ou moins liés à des organismes religieux, lui mènent une vie d'enfer :-)
Là est sans doute le mérite de ce thriller : développer en nous une paranoïa bien connue des internautes, familiers des hackers, des codages, des Irc etc... Les scènes d'action, visuelles et bien menées, viennent justifier notre pathologie. Dans un film, on courrait plus vite que les poursuivis, c'est pourquoi on a payé le ticket d'entrée, non ? Et la fin ? On risquait le flop, eh bien non ! la corde est raide, mais on passe !
Les éditions
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Le testament des siècles [Texte imprimé], thriller Henri Loevenbruck
de Loevenbruck, Henri
Flammarion
ISBN : 9782080684813 ; 20,30 € ; 03/10/2003 ; 375 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (8)
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Un morceaux de jésus?
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 26 mars 2020
Début prometteur....
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 11 août 2014
A mes yeux ce n'est pas le meilleur livre du sympathique Loevenbruck (il est assez chaleureux en dédicaces) , l'histoire est limpide , les personnages plutôt recherchés et comme d'habitude avec cet auteur le texte est richement documenté.
Le bémol est l'impression d'un gigantesque "fourre-tout " conspirationniste....
Jugez plutôt : il sera question dans ce récit de l'Opus Dei et d'une de ses ramifications , d'un groupe de lobby international , des templiers , des francs-maçons , des Hospitaliers , de Léonard de Vinci.. ne manque plus que la CIA et les petits hommes verts.
Bref tout cela nuit un peu à l'impression générale de ce livre qui malgré tout m'a séduit
pas mal...
Critique de Mayfair (Distroff, Inscrite le 30 mars 2007, 51 ans) - 31 décembre 2011
Personnellement j'ai trouvé le syndrome Copernick beaucoup mieux mais on ne peut pas plaire à tout le monde à chaque fois.
Cette parole...
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 12 février 2009
Mieux que le Da Vinci... mais est-ce difficile !? ;-)
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 16 février 2008
Je ne reviendrai pas sur l’intrigue, d’autres l’ont fait avant moi, je voulais juste donner mon avis qui va dans le même sens que celui de mes prédécesseurs : bien écrit, agréable à lire, un bon petit thriller de derrière les fagots…
UN THRILLER QUI TIENT SES PROMESSES...
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 10 mai 2007
L'intrigue nous tient du début à la fin et les personnages sont suffisamment attachants pour nous impliquer dans l'histoire.
Henri Loevenbruck n'hésite pas à dénoncer les abus des grands de ce monde ainsi que des "forces occultes" de l'église Catholique.
On retrouve dans les personnages du Testament la même humanité que dans les trilogies de la "Moira" et de " Gallica".
Sacrée énigme
Critique de Belial (Anvers, Inscrit le 25 août 2005, 45 ans) - 29 octobre 2005
Le récit rassemble deux personnages qui vont se rencontrer à l’occasion du meurtre du père de l’un d’eux, et ne vont plus se quitter jusqu’au dénouement, menant l’enquête en binôme. Damien est scénariste, d’un naturel qui le porte vers les Lettres et a un côté artiste pas dénué de charme, comme l’auteur il aime la moto, le rock et a un passé de khâgneux. Sophie est journaliste, active, provocatrice et est présentée comme un double d’Uma Thurman dans Pulp Fiction (fantasme de l’auteur ?). A eux deux ils vont arpenter Paris, Londres, le Sud de la France et naviguer entre complots, franc-maçonnerie, Joconde etc. Bref le concentré de l’investigateur de l’occulte. Tout ça pour tenter de résoudre un mystère remontant aux origines du christianisme, mais là : chut, je ne vous en dis pas plus.
Immédiatement la comparaison avec le Da Vinci Code s’impose, parce que le récit présente bien des similarités, recycles les mêmes éléments et navigue autour des mêmes thèmes, même si le Testament des Siècles a une perspective beaucoup plus large sur la religion. Revenons au présent roman. Le style est agréable, très simple, il est d’une clarté absolue et ne s’encombre jamais de formulations ou de tournures lourdes ou faisandées, le roman peut se lire à une vitesse folle. Ensuite le Testament des Siècles est tout sauf un thriller « sec » : ici l’auteur fait beaucoup d’effort pour camper son personnage principal, exposer ses interrogations, ses désirs, bref il nous expose une vie d’homme, de manière assez fine il faut le dire. Le cheminement émotionnel de Damien se poursuit tout au long du livre, il trouve en Sophie une partenaire idéale pour se livrer à ses questionnements. Mais là où le bât blesse c’est que tous ces passages estropient violemment l’intrigue policière qui ne dépasse pas un jeu de piste du club des cinq. Certes il y a de la cryptographie, de l’histoire de l’art et de la géométrie, mais ça ne prend pas, pour un thriller, une histoire déficiente ça ne pardonne pas. L’auteur ne parvient pas à trouver le ton juste pour l’occulte, les révélations incroyables nous sont assénées comme sur le plateau du Juste Prix, il manque vraiment cette atmosphère feutrée et mystique. La faute aux dialogues nombreux peut-être, ou aux pages « culture » où l’auteur nous bombarde d’informations historiques au détour d’une conversation entre les deux personnages principaux. Enfin il est important de mentionner la place de la religion : l’auteur exprime assez clairement ses points de vue sur la religion chrétienne, l’Opus Dei ou les sectes. Je n’ai rien contre les auteurs à thèse mais à l’instar de la trilogie de la Moïra, H. Loevenbruck est assez direct dans l’expression de ses opinions. Et tomber sur des partis pris religieux, noir sur blanc, en plein milieu d’une fiction, ce n’est pas très heureux d’un point de vue narratif. En dépit de ces faiblesses, voir que des auteurs osent encore traiter le religieux, et ce de manière sincère et entière, est assez grisant en ces temps où on se voit accuser de blasphème rien qu’en rappelant certaines vérités historiques établies. Décidément, après chaque livre d’Henri Loevenbruck, j’ai de moins en moins envie de lire le prochain mais de plus en plus envie de connaître l’homme.
UN SECRET BIEN GARDE.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 12 août 2005
Suite au testament, il apprend que son défunt père avait acheté une demeure à Gordes où il passait le plus clair de son temps. Bien décidé à savoir pourquoi celui-ci vivait dans ce village, il s'y rend et découvre alors dans le sous-sol de cette maison une documentation fournie sur Leonard de Vinci, Albrecht Dürer, ainsi que d'autres éléments en rapport avec la religion. A peine s'interroge-t-il sur ces curieuses découvertes, qu'il se fait agresser par deux personnages inquiétants. C'est alors qu'il fait la connaissance de Sophie de Saint-Elbe, une journaliste spécialiste du monde religieux, qui dans un premier temps le recueille, puis dans un deuxième lui apprend qu'elle était en contact avec son père. En effet, ce dernier lui avait demandé son aide pour résoudre une énigme concernant la Pierre de Iorden, une relique ayant appartenu à Jésus...
L'intrigue est sympa, les personnages également, et même si on a déja vu mieux au niveau des scènes d'action, elles sont malgré tout réussies. Si parfois certaines explications concernant le périple de la relique manquent de clarté, cela ne nuit pas à la compréhension de ce roman, qui au demeurant nous fait fait passer un bon moment. C'est bien là l'essentiel!
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