Lucian Freud
de Sebastian Smee

critiqué par Catinus, le 14 août 2014
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Fascinant !
Un excellent ouvrage qui nous éclaire sur la peinture de Lucian Freud, né à Berlin de parents juifs en 1922, il est le petit-fils de Sigmund Freud, père de la psychanalyse. Il meurt à Londres, le 20 juillet 2012. Il a peint ses amantes et amis intimes, ses enfants et petits-enfants, hommes d’affaire et artistes, écrivains et membres de la famille royale, des célébrités et des anonymes.


Extraits :

- « Vous savez à quel point on se souvient de quelqu’un grâce au rire. »

- « Qu’y-a-t-il de plus surréaliste qu’un nez entre deux yeux ? «

- Freud allait bientôt revenir à l’idée, prédominantes dans ses jeunes années, selon laquelle composer un tableau c’est le falsifier, ordonner à l’avance ce qui ne saurait être deviné, mais qui doit demeurer urgent. « Savez-vous qu’il existe quelque chose que l’on appelle- faire un tableau - ? « Cela anéantit tout espoir de créer quelque chose de remarquable. «

- « Chambre d’hôtel « est, selon le peintre, « le dernier tableau peint assis. Une fois que je me suis levé, je ne me suis plus jamais rassis. «

- « Qu’est-ce que j’attends d’un tableau ? » a écrit Freud : « Qu’il étonne, trouble, séduise, persuade. «

- « Ce qui m’intéresse vraiment chez les gens que je peins, c’est le côté animal. «