Fanette, Tome 7 : Honneur et disgrâce
de Suzanne Aubry

critiqué par Bernard2, le 16 août 2014
(DAX - 75 ans)


La note:  étoiles
Tout est bien qui finit... difficilement.
Andrews Beggs a couché sur son testament Amanda, Fanette, et surtout Sean, lequel fait don aux Fenians de son héritage.
Madeleine Portelance voit arriver son fils, alors qu'on lui avait dit qu'il était mort-né. Leur rencontre est particulièrement froide.
Auguste Lenoir a été libéré par la France, à la condition qu'il quitte la métropole. Il s'installe sous un nouveau nom en Martinique. Piqué par un serpent, il doit être amputé d'une jambe.
Oscar Lemoyne couvre pour son journal un fait divers particulièrement sordide. Pourquoi ces descriptions de cadavres exhumés et dépecés, qui n'apportent rien à l'histoire ? Comme si cela ne suffisait pas, son oncle Victor décède, et l'on a droit à des détails macabres.
Le diocèse de Montréal s'oppose violemment à l'Institut canadien qui défend des idées de progrès, et conteste l'autorité de l'Église.
Lors d'une grève des ouvriers de l'édition, Madeleine qui manifeste avec eux est arrêtée.
Quant à Julien Vanier, il cache un secret. On nous le dira, re-dira et re-re-dira. Plutôt que maintenir le suspense, cela réussit surtout à lasser.
Un roman qu'il était temps de terminer. Le plaisir de la lecture s'est atténué dans le tome 6, et surtout dans celui-ci, qui s'éparpille dans tous les sens, et où manifestement l'inspiration n'était plus au rendez-vous. Les personnages ont pris l'ascendant sur l'auteure qui ne sait plus très bien comment les gérer.