Pour une fois ce roman post-apocalyptique se déroule en France et traite d'un sujet en vogue, à savoir des morts-vivants, ou tout du moins des infectés comme aime à les appeler cet excellent auteur français passionné d'aviation. En effet la quasi totalité de la population mondiale touchée par "le fléau d'Attila" ne meurt pas, mais souffre de symptômes caractéristiques de la "zombification" dont le plus connu est le cannibalisme.

Comme souvent dans une situation cataclysmique où il est question d'éradication de l'espèce humaine, l'ordre n'existe plus, les comportements les plus sauvages et les plus primaires apparaissent au premier plan, la survie dicte ses lois, et seuls les plus forts et les plus chanceux ont le droit de prolonger leurs existences de quelques jours, semaines ou mois. Comme il est précisé dans le quatrième de couverture : "L'homme reste le pire ennemi de l'homme". Dans ce cas, seule l'armée ou ce qu'il en reste prend les commandes, organise la défense et sauve ce qui peut l'être.

C'est à travers le parcours de quelques personnages qu'Alexandre Lang conte cette histoire passionnante. On suit donc avec plaisir et appréhension un commandant de l'aviation française, une chercheuse en médecine japonaise, une SEAL accompagnée d'une petite fille et un pilote de l'aviation russe. Tous ont des profils intéressants et chaque passage les concernant est agréable à suivre, malgré l'horreur des situations.

Ce joli pavé de 630 pages se lit formidablement bien et c'est avec impatience que j'attends la suite. À ce jour l'auteur précise qu'il en est à la relecture...

Un livre vraiment cool si on aime se faire peur !! Les personnages sont bien décrits et l'histoire originale. Gros coup de coeur, tout y est. J'ai bien reconnu les différentes régions de France (pour une fois exit US !!)et j'ai adoré décourvrir Alyson à la fois vulnérable et super forte. Pour les avions de chasse j'ai pas tout saisi car je suis pas ingé, mais le contexte Z était si haletant que j'ai eu quand même du mal à quitter ce bouquin. Le meilleur des bouquins Z que j'ai pu lire, et il est français !! Une suite suivie d'un film ??

J'avais été attirée par la couverture du livre et le début de l'histoire consultable sur Amazon. La couverture est à l'image du drame qui se profile dressant un tableau inquiétant de notre capitale et plus globalement de notre monde malade. Il faut attacher sa ceinture car l'histoire démarre très vite et bien retenir son souffle car c'est une plongée dans ce que l'Apocalypse a de plus terrible à nous offrir.
L'épidémie prend en ampleur et nous glace en devenant... une pandémie. Mi réel, mi fiction. J'ai adoré les héros et l'idée de destins croisés dans l'adversité. Mi réel car les avions de chasse et donc l'armée sont omni-présents et les héros nous ressemblent, mi fiction car on ne veut pas que les infectés deviennent fous à ce point.

Le talent est là.

D'accord avec ce qui dit espritlibre. Je viens de finir ce pavé (630p quand même !!). Gros lecteur, ça m'a pris cinq jours. C'est le genre de livre qui se repose difficilement, une fois qu'on s'y est plongé. Le sentiment qu'on connait tous, en rentrant du boulot, qu'une histoire prenante nous attend...

Pour faire simple, c'est l'histoire d'une maladie nouvelle qui prend tout le monde par surprise. Une poignée de survivants, qui n'ont rien à voir entre eux, qui se battent pour rester en vie dans la France d'aujourd'hui. Des rebondissements, des scènes franchement dures, à la limite du supportable par moments, mais toujours un lien avec notre univers, nos repères. Je crois qu'en fin de compte, c'est ça qui m'a le plus plu. "La foi et les foies" en même temps, pour ainsi dire !!! ;-)

Quelques coquilles (autoédition ??), mais globalement, c'est du lourd, à tous les sens du terme. Il faut aimer les avions, les zombies (pardon, Kiyo : je voulais dire les infectés !!! :-)) et s'y connaître un peu en géopolitique, c'est sûr, mais même sans ça, les personnages sont attachants. On a envie de savoir ce qui leur arrive.

Par contre, je ne pense pas que ça s'adresse à tout le monde. Il faut aimer la précision, le sérieux et avoir le coeur bien accroché, parce que ça dépote grave par moments... Âmes sensibles s'abstenir. A bon entendeur... zut... lecteur, salut !