Jusqu'où va-t-on descendre ? (Abécédaire de la bêtise ambiante) de Alain Soral

Jusqu'où va-t-on descendre ? (Abécédaire de la bêtise ambiante) de Alain Soral

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Economie, politique, sociologie et actualités

Critiqué par Béatrice, le 8 novembre 2003 (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 307ème position).
Visites : 6 722  (depuis Novembre 2007)

Genre : pamphlet

Un livre à la fois bourré d'idéologie et ... divertissant. Une lecture qui ne laisse pas indifférent. Soral s'attaque aussi bien à la droite qu’à la gauche. Il fustige la classe politique. Mais il s'en prend également aux féministes, aux gays, aux bouddhistes… Est-ce qu'on le lui pardonne ?
Quelques extraits :
«j'emmerde le dalaï-lama et tous les bouddhistes de pacotille avec lui !»
«on ne crachera jamais assez sur la tombe de François Mitterrand.»

... ce n’est pas du deuxième degré !
«La seule continuation laïque du christianisme, la seule vision politique qui perpétue l’esprit des Evangiles fut, et reste, le communisme.»
«Le libéralisme est la désacralisation absolue du monde, la négation de l'histoire, du projet et de l'âme. Or, aucune société humaine ne peut perdurer longtemps sans une idée transcendante d’elle même, et sans idée du bien.»

… des prises de position idéologiques – sans ambiguïté
«Derrick, inspecteur : mauvaise série télé en beige et vert, et d'un ennui sans fond, imposée à la place du Commissaire Maigret par quinze ans de persévérance politique, pour bien faire comprendre au peuple français que désormais, dans la France européenne, la police sera faite par les Allemands.»

… c'est rigolo, c’est innocent ...
«Il est comme les femmes, Bernard-Henri Lévy, pour lui la vérité, la morale, c'est celle du plus fort.»

… la petite phrase qui tue
«… les Champs Elysées, le seul quartier de Paris totalement dépourvu d'âme, où l'on ne se fréquente pas par affinités culturelles mais par niveau de revenus.»

. un lieu commun.
Sacré Soral ! Que faire de son bouquin ? ... le petit livre rouge d'un communiste !

Message de la modération : Alain Soral : idéologue d'extrême droite, antisémite, négationniste, conspirationniste

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Les éditions

  • Jusqu'où va-t-on descendre ? [Texte imprimé], (abécédaire de la bêtise ambiante) Alain Soral
    de Soral, Alain
    Éd. Blanche / Collection dirigée par Franck Spengler
    ISBN : 9782846280358 ; 4,66 € ; 31/03/2002 ; 259 p. ; Broché
  • Abécédaire de la bêtise ambiante [Texte imprimé], jusqu'où va-t-on descendre ? Alain Soral
    de Soral, Alain
    Pocket / Presses pocket (Paris)
    ISBN : 9782266127837 ; 6,93 € ; 15/03/2003 ; 286 p. ; Poche
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ABCDEF... comme facho

5 étoiles

Critique de Superhuman (, Inscrit le 8 janvier 2014, 31 ans) - 24 décembre 2015

Visiblement, Rat noir, l'auteur de cette critique souffre de cécité partielle: Alain Bonnet, dit "Soral" n'a rien d'un gauchiste, et de plus sa vision d'un monde totalement contrôlé par l'internationale juive n'est en rien dans le programme des sympathisants de Merluchon ni d'ailleurs dans celui de Clémentine Autaine...

Bien sûr Soral cache bien son jeu et drague à mort ses frères musulmans (sinon les islamistes, diraient certaines mauvaises langues) tout en se réclament sans arrêt du gros Dieudonné avec moult vidéos ou sinon de David Duke. *pour les ignorants, David Duke est un des ex-leaders du KKK. Pas non plus un gauchiste, donc. Bizarre donc que quelqu'un possède un regard à double-vue concernant d'aucuns de ces noms qui ont beaucoup de visites sur leur site, simplement parce qu'ils se refusent à être catégorisés comme Untel ou Chose.

Evidemment Soral Le Chauve Ier dit aussi des choses vraies notamment dans ce livre et il est un peu dommage qu'il n'ait lui aussi accès aux vrais médias - tout comme son copain Dieudo, après tout la liberté en République c'est que chacun puisse s'exprimer sans conditions, et à mon sens un homme en noir vaguement royaliste, partouzeur, suppôt de la gauche caviar inoffensive et profiteur du système à fond les manettes, n'a en rien à faire la morale à quiconque. C'est vrai.

Mais si ces bannis pratiquent eux-aussi le culte de la personnalité en adoptant, après tout, les mêmes ficelles de ces ennemis qu'ils visent, on ne s'étonnera d'une promotion canapé malgré tout honteuse mais coulant tellement de source.

Citons donc Voltaire pour finir, même si ce grand homme n'est pas à la mode chez ces petits hommes qui nous gouvernent:

"Je ne suis pas d'accord avec vous, mais je me battrais pour que vous puissiez vous exprimer !"

Un empêcheur de penser en rond, ce Soral

7 étoiles

Critique de Aldus (Nantes, Inscrit le 12 novembre 2005, 61 ans) - 25 décembre 2006

En effet, ça dégage. Quel bienfait, ces livres d'Alain Soral. Même si on n'est pas forcément d'accord sur tout, force est de reconnaître qu'il touche souvent juste. Sa critique du communautarisme ambiant est une révélation. Et puis, une volée de bois verts pour la gente pseudo-féminine Breillat, Millet, Autain, on en redemande. Le phénomène Ségolène, on est dedans...

Avoir le coeur à gauche...

5 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 31 mai 2005

Ce livre m'a semblé ne donner qu'une seule vision de l'ensemble du problème. Il est bien moins simple qu'il n'est présenté ! Avoir le coeur à gauche est très loin d'être une garantie que celui qui l'a fera réellement progresser la cause de ceux qu'il veut défendre. D'autre part, un peuple qui ne pense qu'en terme d'idéalisme, d'égalité à tout crin, aboutira à tuer la volonté qu'ont certains d'élever leur condition. Ceux-là, par leurs efforts, auraient contribué à donner de l'emploi à d'autres. Le monde n'est pas uniquement matériel, je suis le premier à le penser, mais force nous est de reconnaître que la majorité des revendications vont vers une demande de plus de moyens ( et c'est très compréhensible, surtout pour certains)

Loin de moi l'idée de dire que les systèmes américains ou anglais sont bons: ils sont ce qu'ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. Mais je grimpe au plafond quand j'entends accuser l'Europe de ne créer qu'une croissance bien inférieure à celle des Etats-Unis ou de l'Angleterre !... Accuser c'est parfois utile, mais avoir les yeux ouverts l'est aussi ! Cette croissance supérieure obtenue ne l'a été que par certains moyens utilisés, moyens dont nous ne voudrions certainement pas ! La question est toujours la même: tout le monde veut le beurre et l'argent du beurre ! En économie, et en pratique, cela ne se peut ! Il faut aussi être capable d'assumer ses choix. Nous avons plus de protection, en exigeons constamment davantage, et il va de soit qu'en fonction de cela nos sociétés sont plus rigides, s'adaptent moins bien aux réalités et produisent moins de dynamisme. Le tout est de savoir ce que l'on veut mais prendre une direction puis accuser le monde entier des problèmes qu'elle engendre me semble naïf, si pas enfantin ou pire: de la pure démagogie !
Les politiques ne sont plus crédibles ? Bien sûr !... Qui ose encore prononcer les réalités telles qu'elles sont ?... Le paresseux ne vaudra jamais le travailleur et l'entreprenant. Et le contraire serait non seulement un mensonge mais une terrible injustice ! Cela ne veut surtout pas dire qu'il conviendrait de laisser faire ce qu'il veut à l'entrepreneur...
On est étonné de voir nos cerveaux partir sous d'autres cieux ?... C'est le contraire qui m'étonnerait !

La France en pièces

10 étoiles

Critique de Rat noir (, Inscrit le 14 août 2004, 40 ans) - 28 mai 2005

Jamais notre pays n'a été aussi méprisé, aussi divisé, aussi exploité. Avec un certain sens de la provocation, Alain Soral vient nous secouer les puces. La haute bourgeoisie bohème utilise des stratégies inattendues pour continuer à exploiter la France des "petites gens". En bas de l'échelle, la situation est tout aussi inquiétante à cause des communautarises de tout poils qui s’apprêtent, à coups de loi Gayssot et de "dialectique de l'excuse", à mettre à mort l'universalisme démocrate. Plus grave encore, voici que l’intelligentsia se rallie à leur morale tribalo-libérale après avoir trahi leurs idéaux gauchistes. Pendant ce temps, les politiques jouent à des jeux dangereux, les féministes entraînent les femmes vers une nouvelle domination et l'on assiste impuissants à la lente décadence du milieu artistique, soumis aux lois du marché. Le libéralisme dissout petit à petit la morale qui permet à toute société de se maintenir.
C'est vrai, certains extraits laissent croire à un ouvrage fasciste et réactionnaire, mais une lecture plus attentive prouvera le contraire. Il n'y a pas de raison de désespérer car, l'auteur le reconnaît : "les français ont vraiment le coeur à gauche".

Soral, un sociologue indépendant

10 étoiles

Critique de Frodolphe (, Inscrit le 3 septembre 2004, 49 ans) - 3 septembre 2004

Alain Soral est subversif, il dérange par ses idées et alors?
C'est un écrivain qui bouleverse nos petits idéaux. Il dégonfle les baudruches et ça fait du bien.
Avec lui, on apprend ce qu'est le vrai courage! (prendre la défense de la Palestine, par exemple)
Tout le monde en prend pour son grade :
les gays qui idéalisent et fondent un communautarisme dangereux ; la gauche qui ne prend pas ses responsabilités, les gens du voyage, les féministes comme Isabelle Alonzo vrai tartuffe, fausse militante...
A LIRE ABSOLUMENT!!!

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