La poursuite du bonheur de Douglas Kennedy
(The pursuit of happiness)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Le bonheur existe-t-il ?
Douglas Kennedy nous entraîne à toute vitesse dans une poursuite à l'amour, au bonheur, à l’argent. La vie trépidante de New York et tout ce qui en découle sur le système nerveux et le psychisme de ses habitants.
Ici, c'est l'histoire d’un amour vrai entre Jack et Sara. Un amour à toutes épreuves. Un amour qui commence par un simple regard, mais quel regard.
Dans les années directement après guerre, il nous dévoile la partie sombre de l'histoire des Etats-Unis, la chasse aux sorcières, la délation, la trahison aussi.
Cela se passe dans le milieu intello des journalistes et on assiste aussi aux débuts de la télévision.
Malgré eux, le trio, Jack/Sara et son frère Eric va y être mêlé jusqu'à en perdre la vie. En effet, Eric et Sara entretiennent un amour de frère et soeur hors du commun (j’aurais aimé moi aussi avec un frère comme ça !) à la vie à la mort. Un amour inconditionnel, tolérant, pour son frère qui mène une vie sentimentale un peu spéciale.
Jack , lui, est l’homme qui va aimer Sara, et de ce fait lui prendre un peu sa soeur. Eric va mal le supporter.
Mais l'amour ne suffira pas à empêcher la tragédie ni la trahison. La période noire, on fouille dans la vie privée pour faire tomber les têtes, tout est permis dans la haute sphère. Je crois que dans ces années là il valait mieux être un " anonyme " plutôt qu’un journaliste, éditorialiste ou être à la radio et télé. Etre quelqu’un de connu, même si on écrit la rubrique des chiens écrasés, n’est pas une situation de tout repos.
C’est difficile de résumer l'histoire sans dévoiler l’intrigue. Il vaut mieux se procurer le bouquin et le lire. C'est une histoire haletante d’un bout à l’autre, presqu’à la façon d'un polar. Mais, que de rebondissements. Ce récit ferait un très bon film.
Si vous avez aimé " L’homme qui voulait vivre sa vie ", " Les désarrois de Ned Allen " vous aimerez aussi " La poursuite du bonheur " - les descentes aux enfers causées par l'alcool, le mal-être, la peur , la bonté, l’oubli de soi, la tolérance,
bref , tous les ingrédients sont là pour vous faire passer de très très bonnes heures de lecture.
Ah oui… encore une chose, une sensation bizarre pour ce livre-ci, la plume est d’une sensibilité toute féminine. comment fait-il pour nous donner l'impression que c’est écrit par une femme ? ? ? Mystère. (Cela n'engage que moi bien-sûr).
Titre original : The pursuit of happiness Traduit de l’américain par Bernard Cohen
Les éditions
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La poursuite du bonheur [Texte imprimé] Douglas Kennedy trad. de l'américain par Bernard Cohen
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266125147 ; 8,95 € ; 03/06/2004 ; 774 p. ; Poche -
La poursuite du bonheur [Texte imprimé] Douglas Kennedy [trad. par Bernard Cohen]
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266293266 ; 8,95 € ; 11/10/2018 ; 784 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (24)
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Une longue poursuite du bonheur
Critique de Pomponette13 (, Inscrite le 4 décembre 2013, 32 ans) - 23 mars 2014
En résumé, une bonne intrigue mais un milieu de roman trop long , beaucoup trop long. J'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur Kate.
Magnifique voyage au cœur de l'Amérique des années 50
Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 9 août 2013
Mais ayant dévoré les autres romans de DK (ned allen, l'homme qui voulais vivre sa vie etc). Je me suis dit que ça devait être plus subtil que ça en a l'air venant de ce cher DK.
Et au final j'ai pris une claque monumentale.
Le roman se dévore d'une traite. Comme ses autres romans.
Les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné.
Jamais trop de gnian gnian, car au contraire DK aime malmener ses personnages quand ils croient se reposer sur leurs lauriers.
Une décente aux enfers magistrale dans cette reconstitution sublime de New York des années 50.
Se lit comme un polar.
Le seul reproche serait peut être quelques longueurs qui caractérisent cet auteur, mais vite rattrapé par les rebondissements et le suspense.
Trop long ... "trop" tout bonnement ? ...
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 50 ans) - 5 août 2012
Je veux bien que D. Kennedy veuille faire dans les destinées singulières pour épicer ses romans, mais à un moment donné je trouve que le trait est tellement forcé que c'est "too much".
Je suis pourtant allé jusqu'au bout (ouf!) pour finalement tomber sur une fin convenue.
Je garderai de positif la critique d'une Amérique puritaine au sortir de la 2nde guerre mondiale, et la dénonciation de la chasse aux sorcières de McCarthy.
Amour et trahison
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 20 juillet 2012
J'ai commencé à lire Kennedy il y a environ 6 mois, au fur et à mesure de ces lectures, il devient un de mes écrivains favoris, comme le sont Russell Banks, John Irving, William Boyd ou C. MacCarthy. Du sublime, tout simplement.
Une histoire d'amour et de trahison dans l’Amérique d’après guerre, dominée par le maccarthisme, dénonce ton voisin.
Plein de rebondissements, la vie de Sara.
Magnifique.
800 pages dévorées en 4 jours. (et je ne suis pas fleur bleue, ce roman non plus).
Très très bon
Critique de Diddy (, Inscrite le 23 avril 2012, 41 ans) - 23 avril 2012
Une histoire d’amour pendant une période sombre
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 31 décembre 2011
Sur fond d’une histoire d’amour simple, on pouvait craindre un roman « à l’eau de rose », surtout à la lecture du titre... Mais de nombreux rebondissements maintiennent en haleine, surtout quand vient se greffer une véritable traque due au maccarthisme, dont on découvre les excès.
Une époque des États-Unis que l’on a tendance à oublier, mais qui a fait bien des ravages. Et qui donne à ce roman intérêt et originalité, tout au long de ces presque 700 pages.
UNE BELLE HISTOIRE D'AMOUR MAIS QUI TRAINE UN PEU EN LONGUEUR
Critique de Esblandin (colomiers, Inscrite le 11 novembre 2011, 43 ans) - 18 décembre 2011
Cette histoire justifiait-elle plus de 700 pages. Je ne crois pas non.
Je rejoins les critiques d'autres lecteurs quand je dis qu'en effet, nous tombons souvent dans le cliché, mais qu'a pu bien faire Sarah dans une autre vie pour mériter que le vie s'acharne sur elle comme elle le fait tout au long de ce roman.
Quant à l'image de l'irlandais solide comme un roc, elle en prend un coup, parce que dans le genre homme qui n'assume pas Jack se pose en maître.
Douglas Kennedy aurait-il une dent contre les irlandais.
N'est-ce pas étonnant cette manie qu'ont ses personnages de noyer leur chagrin dans l'alcool, non, c'est bien le reflet d'une époque, aujourd'hui on diabolise l'alcool, mais on a tendance à oublier qu'il y a quarante ou cinquante ans un homme en France buvait facilement son litre de vin par jour
Douglas Kennedy un auteur qui ne laisse rien au hasard, une maîtrise totale de son sujet où l'on sent toute la documentation qu'il y a eu en amont.
Bref, je ne deviendrai pas fan inconditionnel de ce monsieur, mais je sais lui reconnaître du talent. Chapeau.
Génial
Critique de Bishop (, Inscrite le 13 avril 2005, 53 ans) - 11 juillet 2011
Rebondissements!
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 6 juillet 2011
L'intrigue est tout à fait bien ficelée, la construction est parfaite et nous tient en haleine. L'écriture est fluide et très agréable.
Régalage!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010
dommage
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 23 mai 2010
Au sujet de l'auteur je suis persuadé que DG est une femme, qu'il (ou elle) a sérieusement eu en découdre avec sa mère et avec les enseignants, avec le whisky aussi qui coule à flots... je caricature un peu mais il y a beaucoup de clichés qui reviennent dans ses livres.
Une histoire magnifique.
Critique de KAROLE (, Inscrite le 9 février 2010, 49 ans) - 9 février 2010
Douglas Kennedy à son meilleur!
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 29 octobre 2009
L'un des meilleurs de la série
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 16 novembre 2007
C'est là l'erreur ! L'histoire ne commence vraiment qu'à la page 113, au chapitre intitulé "Sara". Elle est là l'histoire, c'est celle-ci qu'il faut lire et c'est ensuite que vous comprendrez le pourquoi du comment des cent premières pages !
Ce livre m'a tellement émue que je crois que pour la 1ère fois de ma vie, je vais envoyer un mot à l'auteur ! Une totale réussite ! On dirait qu'il a vécu dans le corps d'une femme dans une autre vie... Je suis rentrée dans l'histoire comme on rentre dans un sous-pull moulant. L'auteur m'a enveloppée le temps de la lecture et je me souviendrai toujours de la douleur de Sara.
A conseiller à tous ceux qui rêvent d'émotion intense.
Incroyable
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 10 mai 2007
Génial
Critique de Mane (Bordeaux, Inscrite le 5 février 2007, 37 ans) - 8 février 2007
Moi qui suis une grande lectrice - malheureusement un peu moins depuis un certain temps à cause de l'école - c'est la seule fois qu'un livre me procure une telle sensation, un tel besoin. J'avais envie d'aider cette pauvre fille, mais comment faire?
Je parlais de ce livre à tout le monde. Je l'ai fait passer à toutes les femmes (pourquoi pas les hommes? Aucune idée...) qui m'entouraient : mère, tantes, amies, qui elles-mêmes l'ont passé à leurs soeurs ou leurs collègues. Mon livre a tourné dans les mains d'une dizaine de personnes.
5 étoiles. Et un de mes livres préférés.
Drôle de vie
Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 3 août 2006
une histoire palpitante
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 29 mai 2006
UN NOUVEAU DOUGLAS QUI NE SE RENIE POURTANT PAS
Critique de Cll (, Inscrite le 24 février 2006, 52 ans) - 24 février 2006
Après avoir lu, et adoré, ses romans un peu plus "Thriller", c'est une véritable "saga" (dans le bon sens du terme) qu'il nous présente avec, toujours, le développement de ses thèmes favoris. On a l'impression qu'il s'est encore plus investi dans cette histoire.
Comme beaucoup le pensent, sa perception féminine est incroyable et sa description d'une époque "Chasse aux sorcières" est envoûtante.
Pour les personnes qui une nouvelle fois n'ont pas su lire, entre les lignes, qui n'ont pas su comprendre notre cher Douglas et qui veulent du thriller à l'état brut, je leur conseille toutefois le 1er roman de Douglas Kennedy (je sais, je suis lourde avec ça !!) : CUL DE SAC, le meilleur de tous (et pourtant, je les aime tous !).
Un livre d'horreur!
Critique de Flyingcow (Paris, Inscrite le 11 février 2005, 50 ans) - 23 avril 2005
Quelle idée à la c**! Ce livre parle d’un coup de foudre… et les coups de foudre c’est jamais bon, mais là ça frôle le livre d’horreur.
Ce fameux Jack Malone va réellement briser la vie de Sara. Une seule nuit avec ce c...gars là et elle sait ! Elle sait quoi ? elle sait que c’est l’homme de sa vie mais elle ne se rend pas encore compte que c’est un [vilain monsieur].
C’est pas faute d’avoir essayé de la prévenir hein, son frère Eric a tout tenté, mais rien n’y fait. Jack disparait physiquement de la vie de Sara mais pas de son coeur.
Résultat : Elle perd sa place au boulot, elle doit partir au fin fond des States pour s’en remettre, mais elle finit par relever la tête en écrivant une nouvelle un peu autobiographique.
Elle revient à New-York, elle se marie avec un emplumé dont la mère se révèle être une graine de psychopathe (mais tout en psychologie), elle se retrouve coincée, mais finit par s’en sortir, retour à New-York encore une fois et là évidement, le destin est cruel, elle revoit son fameux Jack qui est marié et a un môme (Le vilain).
Et ça c’est que le début des déboires de Sara, je vous assure… Elle va gâcher sa vie pour ce CRETIN !
Et moi je retourne lire mes bouquins de psychopathes, c’est moins horrible que ce livre là.
Ps : il a fallu que j'édulcore un peu mes propos :p
!!!
Critique de Tita (paris, Inscrite le 28 mai 2004, 41 ans) - 8 août 2004
Peut être que je n'étais pas d' humeur à lire quelque chose dans ce genre...
Pas fière en fait...
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
C'est une belle histoire d'amour, dans l'Amérique Mac Arthurienne. J'ai bien aimé le personnage de Meg, atypique amazone indépendante accro à la bouteille, haute en couleur. Kate est sympathique mais finalement a peu de place dans le livre, alors que l'héroïne principale, Sara, est à mon avis beaucoup trop décousue. Incroyable histoire avec son bref mari et surtout sa belle-mère, avec le thème chouchou de Douglas Kennedy, l'horreur qui va crescendo... C'est malgré tout assez survolé, et dans un style qui c'est vrai, ne laisse pas grande impression.
Comment dire.... Ce livre on le lit très vite, il nous prend bien dans ses filets, mais au final on n'est pas fiers de s'être laissés prendre
Plus profond qu'il n'y paraît !
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 6 mai 2004
Ce deuxième roman est le récit d’une histoire d’amour, hou là là, oui mais pas à la Barbara, hein ! Non, il s’agit d’une histoire d’amour qui commence juste après la guerre, au temps où les conventions étaient telles que seule la rigidité pouvait régner en maîtresse absolue sur les cœurs transis des amants pris en faute et où l’honneur était le leitmotiv de tout un chacun. C’est dans ce contexte que Sara et Jack se rencontrent, s’aiment une nuit et ne se revoient plus pendant une décennie. Nous suivrons alors l’évolution de Sara, de son frère Eric, au travers de cette Amérique un peu folle de l’après-guerre. Rien que pour cette partie, ce livre vaut plus que très largement son poids en euros, les descriptions et les ambiances sont rendues, allez, osons le dire, « à la perfection ». Oh oui, cela vaut la peine, surtout si l’on sait qu’Eric est un peu à gauche et que Sara est plutôt MLF, imaginez le désordre dans ce petit monde à la Hoover… Les années passent, et Jack ressurgit… en plein Maccarthysme… et l’auteur de pouvoir une fois de plus nous faire montre de ses talents de psychologue-historien au plus grand plaisir du lecteur qui aura donc la chance de suivre les dilemmes des méandres cérébraux en même temps que les méandres des dilemmes nationalistes…
Histoire réaliste sinon réelle, je ne puis que la conseiller aux inconditionnels des auteurs américains (oui, oui, c’est pour toi, Jules !) qui y retrouveront très certainement toutes ces petites choses qui manquent tant aux francophones actuels : le recul, la grisaille, la déréliction, le regret, la pénitence, et l’acceptation de notre si grande imperfection !
Palpitant
Critique de Trefoil (Mons, Inscrite le 12 février 2004, 55 ans) - 3 mai 2004
Je suis comme ça, quand je lis un D.K., je ne décroche plus.
Celui-ci est pour moi le plus réussi. On a du mal à croire qu'il a été écrit par un homme, tant la perception féminine y est présente.
Comme dans tous les bouquins de cet auteur, il y a une part de sabotage personnel et de grande remise en question, on lui en veut, on voudrait secouer le héros, on voudrait l'aider... mais on peut juste être spectateur et espérer.
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