Le sang versé
de Åsa Larsson

critiqué par Haas Nigen, le 29 octobre 2014
(France - 32 ans)


La note:  étoiles
Un polar suédois lent mais néanmoins réussi.
Encore un polar suédois, qui s'ajoute aux Camilla Läckberg, Henning Mankell et autres spécialistes du genre.
Quand j'ai commencé ce livre je ne connaissais pas du tout Åsa Larsson.
Il faut dire que j'ai lu ce livre en 3 fois tant je l'ai trouvé très lent et ennuyeux.
Pour la critique je diviserai le livre en 2 parties, la première partie étant environ constituée des 3 quarts du livre et la seconde du dernier quart.
La 1ère partie du livre est très longue, relativement ennuyeuse, il est très difficile de voir où l'auteur veut en venir, il est difficile de s'attacher aux personnages, bref c'est un calvaire à lire.
Ce n'est qu'à la seconde partie du livre que l'intrigue devient captivante.
Il faut dire que la fin est vraiment très réussie, très inattendue et bouleversante.
Donc pour résumer, je dirai que lire ce livre est éprouvant pendant une très large partie jusqu'à ce qu'on est atteint la fin, qui vient sauver ce polar
Histoires de femmes 5 étoiles

Dans l'église du village de Jukkasjärvi est retrouvé pendu le corps torturé de Mildred Nilsson, la femme pasteur.
Un meurtre qui en rappelle un autre commis quelques années plus tôt.

C'est l'inspectrice Anna-Maria Mella de retour de son congé maternité qui va mener l'enquête autour de la paroisse, accompagnée de Sven-Erik Stalnacke.
Elle va découvrir le pouvoir et la force de cette féministe, de cette femme au caractère affirmé, engagé, qui avait créé un club de femmes mais qui suscitait aussi de nombreuses et violentes inimités masculines.
Elle n'est pas la seule à faire des recherches. L'avocate fiscaliste Rebecka Martisson, de passage dans sa région natale va aussi s'intéresser à cette femme sauvagement assassinée. Rebecka ne se remet pas de meurtres qu'elle a commis et dont la notoriété la précède où qu'elle aille.
Une construction classique pour ce policier qui a du mal à passionner. Les querelles entre pasteurs, leurs histoires familiales, le combat contre le machisme provincial manquent de rythme pour ce roman suédois où, pour une fois, les noms sont assez simples, (contrairement aux noms de régions et de villages)
Un roman lent dont c'est surtout la dernière partie, comme l'a déjà dit Haas Nigen, qui mérite la lecture.

Marvic - Normandie - 66 ans - 22 mai 2016