C'est une occupation sans fin que d'être vivant de Sylvie Aymard
Catégorie(s) : Littérature => Francophone

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anna et les loups
Un court roman, écrit avec soin, qui peut surprendre par son style légèrement décalé, aux mots inattendus mais empreints de poésie. Anna est morte, on le sait dès la première ligne, et le livre va nous livrer, pas à pas, le chemin qui l’a conduite vers sa fin, au travers des souvenirs des personnages qui l‘ont aimée, bien ou mal, c’est selon. L’univers et le vécu de cette famille, meurtrie par les événements de la vie, se dévoile petit à petit au fil d’une narration kaléidoscopique, mettant successivement en lumière les divers personnages en alternance avec la confession d‘Anna. L’émotion est au rendez-vous dans ce petit bijou qui ne laissera personne indifférent.
Les éditions
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C'est une occupation sans fin que d'être vivant [Texte imprimé], roman Sylvie Aymard
de Aymard, Sylvie
B. Grasset
ISBN : 9782246801320 ; 14,80 € ; 06/02/2013 ; 180 p. ; Broché -
C'est une occupation sans fin que d'être vivant
de Aymard, Sylvie
B. Grasset
ISBN : 9782246801337 ; 06/02/2013 ; 180 p. ; Format Kindle
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Destins tragiques

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 26 décembre 2014
Qui était cette jeune femme si fermée ?
L'auteure nous emmène à la découverte de sa vie, de ses drames, tout en insérant quelques pages à la première personne.
L'on découvrira Valentin, son père et sa mère Mathilde, dite "la duchesse". Mathilde qui n'est pas sans évoquer la célèbre Folcoche; un portrait de femme autoritaire, hautaine, "ombrageuse et dominatrice".
"La duchesse s'ennuyait. Plus d'enfants, plus d'ennemis, plus de combats."
Puis la vie d'Edgar, petit frère "collant" que la différence d'âge ne lui aura pas permis de connaître.
"Il paraissait si doux et hors d'atteinte, ce minuscule bonhomme en short, qu'Anna pleura, oublia la présence de sa mère et de tout ce malheur qu'une famille est capable d'étayer, de replâtrer à vie, en faisant porter les seaux de ciment aux enfants."
J'ai commencé ce roman en étant surprise par la distance, voire une froideur insolite devant les événements tragiques. Un peu à la manière d'Annie Ernaux.
Mais très vite, le voile se soulève; on partage l'insupportable destin d'Anna, et on se surprend à éprouver de l'empathie pour ces héros ordinaires.
Un livre très court mais très puissant, qui nous emporte comme une lame de fond, puis qui nous dépose avec brutalité... et avec de nombreuses interrogations.
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