On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (12 806ème position).
Visites : 4 189
Peut-on se dépêtrer d'un manque d'amour ?
Le titre fait référence aux photos : sur celles-ci, on ne montre jamais que les moments heureux et des personnes souriantes.
Le livre se divise en trois parties : une lettre du père (Antoine) à son fils (Léon), un monologue du père à son psy et le journal de la fille (Joséphine).
Antoine a été profondément blessé par une mère d’abord indifférente et puis qui a fini par le laisser seul avec son père et sa sœur Anna, après un drame. Son père manquait également d’amour envers lui et la communication était inexistante entre eux. Une fois adulte, alors que son couple se délite et qu’il perd son emploi, Antoine disjoncte...
La fin est très forte et bouleversante et heureusement qu'elle rachète le reste, parce que le ton devenait vraiment trop noir ! Le tout est empreint de beaucoup de psychologie et d’idées noires sur l’amour conjugal, l’amour filial/parental, tentant de démontrer combien le manque d’amour reçu par un enfant peut détruire sa vie et se répercuter sur les générations suivantes.
Les éditions
-
On ne voyait que le bonheur [Texte imprimé], roman Grégoire Delacourt
de Delacourt, Grégoire
J.-C. Lattès
ISBN : 9782709647465 ; 18,90 € ; 20/08/2014 ; 360 p. ; Broché -
On ne voyait que le bonheur [Texte imprimé], roman Grégoire Delacourt postface inédite de l'auteur
de Delacourt, Grégoire
le Livre de poche / Le Livre de Poche
ISBN : 9782253182863 ; 8,70 € ; 02/09/2015 ; 307 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (2)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
amour et folie
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 27 novembre 2024
Noirceur et désespoir
Critique de Anna Rose (, Inscrite le 3 octobre 2006, 52 ans) - 31 décembre 2014
L'auteur nous entraine dans un tourbillon funèbre mais avec une écriture vivante, sensible. Les états d'âme y sont décortiqués avec brio et justesse, assez pour être en empathie avec le héros et sa fille.
C'est un roman merveilleux, un peu noir peut-être, à lire un jour de soleil.
J'y ai retrouvé le questionnement permanent de Grégoire Delacourt sur le bonheur et son rapport douloureux à l'enfance.
Forums: On ne voyait que le bonheur
Il n'y a pas encore de discussion autour de "On ne voyait que le bonheur".