Les combattants de Serkos
de André Caroff

critiqué par Kalie, le 3 décembre 2014
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Bourrin
La planète Behera se refroidit car sa vitesse de rotation s’accélère du fait de la diminution de sa masse. Au fil des siècles, ses continents se sont désagrégés en semant dans l’espace des sommets de montagnes (?). Au refroidissement de cette planète, s’ajoute la disparition de milliers de ses habitants dans les régions polaires. Heureusement, non loin dans l’espace se trouve Serkos, une planète morte de forte densité. Une mission sur ce minuscule astre a pour objectif de restituer la masse originelle de la planète Behera en y acheminant de la matière lourde. Un commando de Raiders est envoyé sur Serkos pour superviser les opérations d’extraction. Naturellement, rien ne se passe comme prévu…
André Caroff, de son vrai nom André Carpouzis, fut un auteur prolifique de romans d’espionnage et de SF aux éditions Fleuve Noir, des années 60 aux années 80. Comme souvent chez lui, son récit est rempli d’exploits guerriers invraisemblables et assez répétitifs. Pourtant, l’auteur essaie de relancer son histoire à coups de découvertes, hélas, pleines de naïveté et peu crédibles. Ses héros virils (ici, le superaid Ian Doma et son lieutenant Bul Salor) sont taillés à la serpe sans la moindre psychologie. L’ensemble bourré de testostérone ne laisse aucune place aux personnages féminins. Entre deux clichés, l’auteur laisse planer un vague suspense sur le lieu réel de l’aventure. Mais, j'ai deviné trop rapidement le twist final (comme on dit au cinéma). Dans la catégorie roman de gare, André Caroff a fait mieux (la série des « Mme Atomos » ou celle des « Ordinator » par exemple).