Il etait une fois... Yannick Noah
de Claude Gendrot (Scénario), André Chéret (Dessin)

critiqué par Antihuman, le 14 décembre 2014
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Un exemple...
J'ai découvert cette BD au début des années 80; car ça paraissait dans le journal de Mickey... Et à moi qui n'était pas un enfant de riche l'histoire de Noah me plaisait, car il montrait qu'on pouvait jouer au tennis n'importe ou, comme lui à ses débuts taper un arbre avec une balle perdue !

N'en déplaise à ces snobinards qui préfèrent toujours faire partie d'un club X ou Y et qui "font du sport" uniquement en grappe avec leurs copains du bureau. Aussi, plus important, ce livre contait que l'immense champion qu'a été Yannick Noah n'a eu que plutôt tardivement quelqu'un pour le motiver et l'entraîner (l'américain Arthur Ashe), lui qui a pu se faire en 1983 Roland-Garros avec tant de brio. Voilà je n'en dit pas plus pour ceux qui ne connaissent pas son histoire ils pourront s'instruire avec cette bande-dessinée pas trop compliquée à lire.

Ensuite j'ai découvert comme tout le monde sa musique, qui d'abord ne ne me plaisait pas extrêmement pour son coté ultra commercial, jusqu'à son dernier album qui est, avouons-le de suite, un vrai LP de folk avec quelques bons textes en français. Ce qui est assez rare. Et quand c'est bon, peu importe la couleur politique - et même si perso je n'ai pas la même... On a dit enfin que ce disque a été un total flop, c'est bien dommage et en même temps peu surprenant (surtout quand on sait comment les médias de masse vendent ce qui est indépendant) mais au moins dans l'avenir peut-être que ça montrera à l'artiste et champion Noah de moins faire dans la démagogie. Pourquoi pas, en effet ?