Un rude hiver de Raymond Queneau
Un rude hiver de Raymond Queneau
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Le Mont Carmel, le 28 décembre 2003
(Warsage, Inscrit(e) le 27 juillet 2003, 90 ans)
Critiqué par Le Mont Carmel, le 28 décembre 2003
(Warsage, Inscrit(e) le 27 juillet 2003, 90 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (14 894ème position).
Visites : 5 546 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (14 894ème position).
Visites : 5 546 (depuis Novembre 2007)
Un livre coup de poing
Alors que le procès d’Arlon va tenir le pays en haleine, lisez ce petit livre qui semble anodin : un militaire français, blessé au front, est en Belgique et ses journées se déroulent sans grand intérêt. Une histoire « tranquille… »
La fin, amenée depuis longtemps pourtant, est un véritable coup de poing dans l’estomac !
Cela aide à comprendre bien des choses .
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Les éditions
-
Un Rude hiver [Texte imprimé] Raymond Queneau,...
de Queneau, Raymond
Gallimard / Collection L'Imaginaire
ISBN : 9782070296484 ; 7,80 € ; 05/05/1977 ; 174 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (2)
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Queneau ce magicien !
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 5 avril 2011
Queneau est un magicien des lettres ! Son style rend aérien et subtil même les sujets les plus lourds (la vie bourgeoise au Havre en 1916) et les plus risqués (un amour naissant entre un homme trentenaire et une adolescente).
Rien n'est vulgaire, rien n'est trivial.
Le héros a beau être un infect réactionnaire on se prend quand même d'affection pour lui.
Comme l'a si bien dit "Saint Jean-Baptiste" : "Raymond Queneau est un maître : il côtoie des précipices mais, à mon avis, sans y sombrer."
C'est mon troisième roman de Queneau et je suis définitivement conquis.
Rien n'est vulgaire, rien n'est trivial.
Le héros a beau être un infect réactionnaire on se prend quand même d'affection pour lui.
Comme l'a si bien dit "Saint Jean-Baptiste" : "Raymond Queneau est un maître : il côtoie des précipices mais, à mon avis, sans y sombrer."
C'est mon troisième roman de Queneau et je suis définitivement conquis.
Un joyau
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 29 décembre 2003
Quelle heureuse surprise de découvrir ici cet excellent livre. C'est un petit chef-d'œuvre !
Et pourtant, comme l'a bien vu Le Mont Carmel, le sujet est à la limite de l'interdit !
Pensez donc c'est une histoire d'amour mais le monsieur est trop vieux et la fillette est trop jeune…
Seulement voilà, Raymond Queneau est un maître : il côtoie des précipices mais, à mon avis, sans y sombrer.
N'est pas artiste qui veut ! Et Raymond Queneau en est un !
Il me semble qu'il y a par moment, plus d'érotisme dans deux lignes de Queneau que dans tout un roman de Marguerite Duras.
"Le vieux monsieur avait mis sa main sur la main de la fillette…"
Songez donc : on est dans la grande salle d'un cinéma de province, un dimanche après-midi, quand les lumières se rallument et que tout le monde regarde…
Quand donc finit l'adolescence ?
Le héros du roman est un héros de la guerre en permission …et en perdition !
Bien sûr, il y a d'autres femmes dans ce roman. Elles sont là, me semble-t-il, pour bien marquer la différence entre amitié, attirance sexuelle et amour fou.
Le Mont Carmel nous dit très bien : c'est une histoire "tranquille".
Et pourtant…
Alors, roman pitoyable ? Héros pitoyable ? Ce sera à vous d'en décider.
Mais, à mon humble avis, ce livre est un petit joyau des lettres françaises.
Et pourtant, comme l'a bien vu Le Mont Carmel, le sujet est à la limite de l'interdit !
Pensez donc c'est une histoire d'amour mais le monsieur est trop vieux et la fillette est trop jeune…
Seulement voilà, Raymond Queneau est un maître : il côtoie des précipices mais, à mon avis, sans y sombrer.
N'est pas artiste qui veut ! Et Raymond Queneau en est un !
Il me semble qu'il y a par moment, plus d'érotisme dans deux lignes de Queneau que dans tout un roman de Marguerite Duras.
"Le vieux monsieur avait mis sa main sur la main de la fillette…"
Songez donc : on est dans la grande salle d'un cinéma de province, un dimanche après-midi, quand les lumières se rallument et que tout le monde regarde…
Quand donc finit l'adolescence ?
Le héros du roman est un héros de la guerre en permission …et en perdition !
Bien sûr, il y a d'autres femmes dans ce roman. Elles sont là, me semble-t-il, pour bien marquer la différence entre amitié, attirance sexuelle et amour fou.
Le Mont Carmel nous dit très bien : c'est une histoire "tranquille".
Et pourtant…
Alors, roman pitoyable ? Héros pitoyable ? Ce sera à vous d'en décider.
Mais, à mon humble avis, ce livre est un petit joyau des lettres françaises.
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