Cuisine sanglante
de Minette Walters

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 9 janvier 2004
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
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"La Sculpteuse" est le nom donné par les journalistes à cette femme triste, morbidement obèse, retrouvée dans la cuisine avec les corps dépecés à la hache de sa soeur et sa mère.

Suite à son emprisonnement rapide, une auteure aura le mandat d'écrire un livre sur Olive Martin. C'est en s'intéressant à ce cas particulier qu'elle découvrira la vraie histoire de ce personnage horrible.

Telle est la toile de fond de ce roman, gagnant d'un prix Edgar. Comme à l'habitude, Minette Walters nous entraîne dans une histoire complexe et juteuse tout en restant vraisemblable.

Et c'est justement cette complexité des personnages, des mensonges qui m'ont perdu par moment cette fois-ci. Néanmoins, on passe un bon moment et les amateurs de l'auteure ne seront pas déçus.
Cuisine glaciale 6 étoiles

Comme d'habitude, Minette Walters nous prend par la main et nous entraîne dans une histoire complétement incroyable. Les personnages sont toujours divinement décrits.

Mallaig - Montigny les Cormeilles - 48 ans - 30 avril 2008


cuisine à éviter 5 étoiles

Je n'ai pas trouvé ce livre tellement original. L'histoire n'est pas passionante, les personnages pas si attachants que ca, beaucoup de confusions avec tous les antagonistes, le final prévisible...
Il se laisse lire mais sans plus.
Bref ce livre ne m'a pas enchanté du tout.
Je laisse cette littérature de plage pour les autres!

POOKIES - MONTPELLIER - 47 ans - 20 février 2007


Enquête qui sort de l'ordinaire 6 étoiles

Une histoire qui ne laisse pas indifférent, un meurtre de prime abord sordide et presque banal dans son horreur avec tous les détails comme si nous étions sur les lieux. La façon qu'est emmenée l'enquête est originale, le mutisme et l'insignifiance (de prime abord) de la meurtrière intrigue et puis on s'y intéresse et la conclusion valait la peine de surmonter les périodes sans rythme qui semblent tourner en rond au point d'en être ennuyeux.

Martell - - 61 ans - 23 avril 2005


Un bon moment... 8 étoiles

Malgré le titre il ne s’agit pas d’une histoire de serial killer qui tue des ménagères dans leurs cuisines
Un crime à été commis, le coupable à avouer les crimes.

Roz est contrainte d’écrire un livre sur Olive Martin si elle ne veut pas sa faire virer de sa maison d’édition. Au départ très réticente, elle va bien vite avoir des doutes sur la culpabilité d’Olive et se mettre à faire une enquête minutieuse pour prouver que celle ci est innocente.

D’une affaire qui parait du prime abord très simple pour tout le monde, des indices vont s’accumuler contredisant les aveux d’Olive et les différents témoignages qui l’accablent.

Cependant, Olive continue à être ambigue. Elle n’a pas un caractère très sympathique, ce qu’on mettre sur le fait que toute sa vie elle a été dénigrée et crainte à cause de son obésité, et en plus elle est tacitune, et elle ment. Comment démeler le vrai du faux dans cette histoire?

Au fil de l’histoire on se prendra au jeu de l’enquête en élaborant un tas d’hypothèses, ce qui m’a amusée je l’avoue.

Un petit moins pour la redondance des “sourcils froncés” qui reviennent systèmatiquement. Je n’arriverai jamais à savoir si ce sont les traducteurs de bouquins étrangers qui manquent de vocabulaire ou tout simplement les auteurs qui aiment reprendre les mêmes images, mais ça a toujours tendance a m’énerver.

Néammoins, je crois que je lirai d’autres bouquins du même auteur avec plaisir… L’avenir me dira si j’ai raison

Flyingcow - Paris - 50 ans - 23 avril 2005


Coupable d'innocence ? 6 étoiles

Un polar un peu différent puisqu'il n'y a pas de coupable à rechercher, celle~ci a déja été identifiée, jugée et emprisonnée.
L'enquête, à l'époque, fut très simple pour la police, puisqu'Olive a plaidé coupable. Mais le retour dans son passé suite aux recherches de Rosalind, romancière en mal de production suite à un drame personnel, qui se voit poser comme ultimatum d'écrire un roman sur la criminelle, va soulever bien des questions.
Minette Walters nous mène par le bout du nez dans cette enquête sur l'enquête, et laisse planer des zones d'ombres sur ses personnages avec un art consommé.
Mais je trouve que l'intrigue est un peu en dessous de la "richesse" du personnage d'Olive.
Un peu confus à suivre parfois, avec l'afflux de personnages, et l'utilisation de certaines grosses ficelles (notamment la relation entre Rosalind et le sergent Hawksley, un peu trop caricaturale pour être crédible) cela n'empêche pas ce roman d'être divertissant pour les amateurs du genre.

Nirvana - Bruxelles - 52 ans - 28 juillet 2004