Lignes de feu
de Jeffery Deaver

critiqué par Ardeo, le 22 avril 2015
(Flémalle - 77 ans)


La note:  étoiles
Hercule Poirot chez les Experts
Les aventures de L. Rhyme me font penser à celles du héros d’Agatha Christie qui aurait fait ses armes dans une de ces fameuses brigades de la police scientifique ! Mais la fusion de ces 2 aspects du genre "polar" donne un roman qui, à certains moments, m'a paru un peu long (600 pages).
Les enquêteurs qui entourent le héros paraplégique ont affaire à un terroriste qui se sert de l’électricité urbaine pour tuer des habitants. L’idée est bonne et Deaver est bien documenté mais d’une part les aspects techniques sur les procédés utilisés pour commettre les crimes et les fils qu’ils tissent adroitement autour de ses héros font que l’histoire traîne en longueur. Et dans les 100 dernières pages, il fait « rebondir » plusieurs fois son bouquin d’une manière artificielle, sans fondements si ce n’est qu’apparaissent tous les héros introduits lors de l’enquête.
Au final, un polar plaisant sans plus.
Haute ou basse tension ? 5 étoiles

La puissante Compagnie Algonquin produit et distribue l’électricité dans plusieurs états américains y compris celui de New York.

Quand dans la salle de contrôle, des alarmes retentissent, les techniciens sont surpris quand ils constatent que des transformateurs disjonctent. Incident sans gravité sauf quand d’autres sous-stations sont hors-service en même temps. Plus moyen de dérouter le courant électrique, et un risque majeur d’accident à cause du survoltage dans la sous-station située à Manhattan.
Premier accident d’une série de plus en plus mortelle.

L’enquête est confiée à Lincoln Rhyme le célèbre criminologue paraplégique et sa compagne et collègue Amelia Sachs, entourés d’une équipe fournie de policiers spécialisés assistés de membres de la société Algonquin.
Lincoln suivra en parallèle la traque de Richard Logan, tueur professionnel dit L’Horloger avec qui il a déjà eu à se confronter et qui semble préparer un attentat au Mexique.

Un roman de 600 pages dont la moitié m’a profondément ennuyée. Pas de "tension" dans ses "cours" sur l’électricité, l’histoire, la physique, ses propriétés, les différents puissances...
La tension remonte dans la deuxième partie, le rythme s’accélère et on retrouve le célèbre héros et sa puissance de déduction, mise à mal parfois.
Dix ans que je n’avais pas lu un roman de Deaver, cela explique peut-être pourquoi je me suis aussi souvent perdue dans les (trop) nombreux personnages.
Un avis mitigé pour une lecture décevante quand on est habitué aux romans de cet auteur.

Marvic - Normandie - 66 ans - 14 février 2025