Le braconnier du lac perdu
de Peter May

critiqué par Pytheas, le 21 mai 2015
(Pontoise - Marseille - 59 ans)


La note:  étoiles
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3ème Opus de la série, il est indispensable de le lire si on a lu les 2 premiers.
Fin, le Héros, est réveillé un matin, alors qu'il se trouve dans une grotte de l’île de Lewis, par un grondement venu d'on ne sait où. Lorsqu'il sort de son trou, le lac au bord duquel il se trouve a disparu, comme vidé tel un lavabo. Whistler, son ami d'adolescence est avec lui, ils ne comprennent pas. Au fond du lac, à son point le plus profond, un petit avion, celui de Roddy, le leader de Solas, un groupe de Rock Celtique à succès, issu de ces contrées retirées et dont Roddy était le Leader, ami de Fin et de Whistler, disparu et laissé pour mort depuis 17 ans.
Dans ce troisième tome nous allons continuer à vivre à travers les souvenirs de Fin, sa jeunesse, son adolescence, ses amours, ses amitiés. Peter May va continuer à nous faire découvrir son Ecosse, celle qui est rude, où le vent est toujours présent, où la pluie n'est jamais bien loin, celles d'hommes rudes, parfois brutaux, mais dont les sentiments sont à fleur de peau.
Très beau livre, même si Peter May joue sur exactement les mêmes ficelles que dans les 2 précédents romans
à Lire
Fin de la trilogie écossaise 8 étoiles

Le dernier volet de la trilogie écossaise de Peter May n'est ni le meilleur, ni mon préféré des trois (dans les deux cas, je pense que c'est le second volet, "L'Homme de Lewis" ; en tout cas, c'est mon préféré), mais c'est un roman qui remplit parfaitement son office est n'est vraiment pas inférieur aux autres. Cette trilogie est une très belle réussite, et ce troisième et ultime roman, dans lequel Fin, devenu employé au service de la protection environnementale et au maintien de l'ordre public sur l'île de Lewis, replonge dans son passé à la suite de la découverte du corps d'un ami d'autrefois qui avait mystérieusement disparu en avion (et bien, lui et son avion ont été retrouvés, et il a été tué ; l'homme, pas l'avion), ce troisième et ultime roman, donc, se lit avec un grand plaisir. C'est le moins épais du lot, aucun ne l'est vraiment (respectivement 420, 380 et 360 pages en poche), et j'aurais bien aimé une quarantaine ou cinquantaine de pages en plus, tiens.
Vraiment du bon boulot.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 5 juillet 2023


vingt ans après… 10 étoiles

Pour ce troisième et dernier opus de sa célèbre trilogie écossaise, Peter May a fait fort, très fort. À la manière des célèbres "Trois mousquetaires" de notre Alexandre national, le retour de Finlay Macleod sur l'île de Lewis, vingt ans après les événements qui ont lié un groupe de copains amateurs de rock celtique, va perturber le délicat équilibre qui s'était installé, au prix de bien des secrets enfouis, dans cette petite communauté. Un événement naturel extraordinaire, l'assèchement brutal d'un lac à la suite de la rupture d'un verrou glaciaire, va mettre à jour un avion que l'on croyait perdu en mer, piloté par Roddy Mackenzie, leader du petit groupe rock local devenu depuis mondialement célèbre, avec un cadavre en partie décomposé à l'intérieur. Damned ! Mais il en faut plus pour tromper la sagacité de "Fin", ex-flic devant l'Éternel, qui va petit à petit grâce à sa ténacité lever la chape de silence qui pèse sur cette île perdue au fin fond des Hébrides Extérieures. Un thriller magistral, haut en couleurs, tant de la nature que des hommes, loin du bruit et de la fureur de la ville. Ne ratez surtout pas le bouquet final de ce feu d'artifice d'invention romanesque écrit par un Peter May inspiré. Le récit reste passionnant même lorsque l'on croit qu'il s'éloigne de sa destination finale car, rassurez-vous, un sacré pilote est aux commandes…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 25 décembre 2019


Et de trois. 7 étoiles

Le roman nous entraîne à nouveau dans cette île qui sent la tourbe qui se consume, où le vent décornerait Satan lui-même et où même les lacs disparaissent.
J'avais été happé par les deux premiers tomes de la trilogie mais ici je reste sur ma faim.
Les acteurs sont toujours aussi sympathiques, les descriptions aussi prenantes mais l'histoire souffre de quelques "grosseurs".
J'ai trouvé ce livre agréable, sans plus.

Monocle - tournai - 64 ans - 18 août 2015