Am stram gram
de M.J. Arlidge

critiqué par Seb, le 16 novembre 2017
( - 47 ans)


La note:  étoiles
Am stram gram
« Une jeune femme émerge de la forêt, à peine vivante. Son histoire est au delà du raisonnable. Mais elle est vraie. Chaque détail sordide l’est. Quelques jours plus tard, un autre survivant est retrouvé et une série semble se former.. »
Voilà pour le pitch.... plutôt alléchant mais malheureusement qui ne tient pas toutes ses promesses. Ne connaissant pas l’auteur j’ai voulu essayer et j’ai été moyennement emballé. Le style est direct mais un peu trop familier, les personnages sont travaillés mais la psychologie de l’héroïne laisse à désirer. Les chapitres sont très courts et donnent cependant un air de page turner plutôt réussi. La fin est un peu précipitée et tourne court. Bref un polar moyen pour ma part.
Helen Grace : premier acte 7 étoiles

Ce premier épisode de la série mettant en scène Helen Grace, commandante de police à Southampton, en Angleterre, permet de passer un bon moment.

Les chapitres sont très courts et fort nombreux, le rythme est constant, sans temps morts, et l'ensemble se lit rapidement.

De plus, l'auteur agrémente son scénario de profils attachants, laissant entrevoir des perspectives intéressantes quant aux tomes suivants.

Comme disent certains, ça fait le job.

Ayor - - 52 ans - 8 janvier 2021


Manque d'âme 6 étoiles

Thriller au réalisme bête et sordide, l'intrigue de AM STRAM GRAM de M.J. Arlidge se distingue par des allers et venues entre les victimes prisonnières et l'enquête policière tout en bombardant un maximum de passages de petites infos bien particulières...

Le tout se lit tout à fait comme une série TV moderne, l'auteur se bornant à nous faire découvrir son monde charnel et empli de faux-semblants sans jamais y déceler une seule intention humaine.

C'est donc quelque peu "too much" et le manque de suspense de ce livre est bien dommage, car en enchaînant les chapitres, le lecteur (ou la lectrice) bourre comme une pauvre imprimante saturée de pages noires de caractères. Pitié pour IBM, donc. Cela étant d'ailleurs et comme chacun sait la spécificité du nouveau polar; qui doit parler de tout et savoir tout sur tout tout en nous agrémentant d'une morale réactionnaire digne de Mme Michu: les méchants seraient en réalité des personnes à éviter voire à neutraliser. Sans compter que, souvent, les victimes sont atteintes du syndrome de Stockholm et tombent amoureuses de leur bourreau !

Je ne l'aurais même pas cru moi-même. Décidément je préfère vraiment mon bon vieux privé d'antan, avec sa cigarette son chapeau mou et ses remarques délirantes...

Antihuman - Paris - 41 ans - 16 février 2019