Dieux de la pluie de James Lee Burke

Dieux de la pluie de James Lee Burke
(Rain Gods)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Anglophone

Critiqué par Tistou, le 15 juillet 2015 (Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans)
La note : 6 étoiles
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Second épisode de la série Hackberry Holland

Le premier épisode Hackberry Holland (« Déposer glaive et bouclier ») a été écrit par James Lee Burke il y a bien longtemps, en 1971, avant les épisodes Dave Robicheaux qui contribueront à sa notoriété, mais il ne fut traduit en français qu’en 2013. « Dieux de la pluie » fut écrit 38 ans ( !) après, et vient de sortir. Nul doute que le troisième épisode existant « Feast Day of Fools » (2011) ne va pas tarder à être traduit.
Ce « Dieux de la pluie » n’a pas été traduit par Freddy Michalski, son habituel traducteur. Il l’a été par Christophe Mercier, tout à fait respectable, mais qui ne m’a pas semblé rendre aussi lyriques les scènes de nature et de paysages dont James Lee Burke sait nous gratifier. Il y a même eu des moments, non relevés malheureusement où j’ai trouvé la chose poussive, du genre à s’emêlimélo les pinceaux !
C’est au Texas que se déroule notre affaire puisque c’est là Hackberry Holland, ex-avocat des causes perdues dans sa jeunesse, pas loin d’être considéré comme « rouge », est maintenant représentant de la loi dans un bled texan. Et un des personnages les plus perturbants qu’ait produit James Lee Burke va venir mettre un bazar sans nom. Et sanglant au passage. On l’appelle « Le Prêcheur » et une chose est sûre, il est passablement tourmenté ! Rajoutez-y des mafieux maquereaux à leurs heures qui font dans le trafic de Thaïlandaises … et de cocaïne et vous avez un cocktail des plus détonants. Des plus détonants mais auquel j’ai eu du mal à adhérer. Et la fin, alors, plutôt gnangnan et moralisatrice comme les Américains savaient les faire dans leurs films époque Western :

« Peut-être que, tels d’anciens Romains regardant le Vésuve se gonfler et devenir rouge et translucide avant d’exploser un une pluie d’étincelles sur une mer sombre, ils ne reconnaissaient pas l’importance des évènements se déroulant autour d’eux, ni le fait qu’ils participaient à un grand drame historique. Ils auraient été les derniers à affirmer qu’ils avaient prévu leur charge à travers le hardpan dans le camp de Jack Collins. Mais pour les comprendre, c’était la clef : leur humilité, la différence de leurs passés respectifs, le courage qu’ils ne savaient pas avoir, les choix qu’ils faisaient par instinct plus que par réflexion, ces caractéristiques constituaient le ciment qui les maintenait en tant qu’individus et en tant que personnes. Les empires vont et viennent. La nature indomptable de l’esprit humain demeure.
C’est du moins les leçons qu’Hackberry Holland et Pam Tibbs essayèrent de tirer de leur propre histoire. »

Bon, je ne conseillerais pas de prendre un premier contact avec James Lee Burke via « Dieux de la pluie ». Ce n’est pas le meilleur …

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