Mirage de Douglas Kennedy
(The heat of betrayal)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : (50 825ème position).
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Une lecture très poussive …
Voici ce que nous dit le résumé :
Robyn le sait, son mari Paul est loin d'être parfait. Artiste fantasque, insouciant, dépensier, ce jouisseur invétéré a du mal avec les limites du quotidien. Le couple s'aime encore mais la crise couve. Sans compter la question des enfants. Robyn en veut un, Paul est d'accord. Mais le temps presse, et rien ne se passe... Pourquoi pas un voyage au Maroc ? Changer d'air, prendre le temps de vivre, se redécouvrir, et faire enfin ce bébé qui leur manque tant. Sur place, la magie opère : Paul se remet à peindre et Robyn à espérer. C'est alors qu'une nouvelle tombe, un secret révélé, si lourd, si explosif qu'il dévaste tout. Et Paul disparaît. Folle de douleur, terrifiée à l'idée de perdre celui qu'elle ne peut s'empêcher d'aimer, Robyn va se lancer à sa recherche. Une quête qui la conduira au bout d'elle-même...
Mon avis :
Ben mince quelle déception … Autant j’avais beaucoup aimé Cinq Jours du même auteur, autant j’ai mis un temps infini à lire Mirage. Et en général, quand je glande sur un bouquin ça n’est pas très bon signe …
Pourtant la première partie de l’histoire laissait présager une lecture agréable mais ensuite que c’est poussif !
J’avoue que j’ai plusieurs fois failli lâcher l’affaire tellement je m’ennuyais mais je n’aime pas laisser en plan un livre. Alors j’ai persévéré, en vain … L’histoire ne prend pas, c’est soporifique à souhait, peu crédible, insipide, et les personnages beaucoup moins attachants que d’habitude, au point que j’en suis arrivée à me foutre un peu de ce qui pourrait bien arriver à Robyn.
Le décor de l’intrigue est plus ou moins bien traité car il permettait d’offrir au lecteur un véritable voyage des sens, il est ici tout juste esquissé.
Bref une déception pour moi, car je sais que Douglas Kennedy peut écrire des livres de grande qualité, ce qui n’est malheureusement pas le cas dans Mirage.
Les éditions
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Mirage [Texte imprimé]
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Belfond / Littérature étrangère
ISBN : 9782714446374 ; 22,50 € ; 07/05/2015 ; 425 p. ; Format Kindle -
Mirage [Texte imprimé] Douglas Kennedy traduit de l'anglais (États-Unis) par Bernard Cohen
de Kennedy, Douglas Cohen, Bernard (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266265256 ; EUR 7,50 ; 01/10/2016 ; 448 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (8)
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Aller jusqu'au bout …..
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 6 juillet 2020
Paul, le peintre, l'artiste insouciant et dépensier trouve dans la ville ancienne d'Essaouira matière à créer de nouvelles toiles prometteuses, retrouve le soir Robyn pour des promenades langoureuses et pour de folles étreintes. Le couple renaît …... jusqu'au jour ou Robyn, la narratrice découvre que Paul a fait une surprenante et folle dépense secrète, et que celui-ci a disparu .
Robyn se lance alors à sa recherche.
C'est le début d'une sorte de jeu de piste aux multiples rebondissements lors duquel elle sera amenée à découvrir la face cachée de Paul et sa vie antérieure à leur rencontre. Le livre devient alors une sorte de road movie dans lequel Paul pssède une distance d'avance sur Robyn, qui mène le lecteur d'Essaouira à Casablanca, puis dans les oasis et dans le désert du Sud pour se terminer à Marrakech.
Une odyssée à travers le Maroc qui devient pour Robyn un vrai chemin de croix:traversée du désert en vieux taxi brinquebalant, dans la chaleur épuisante et cachée sous une burka, enlèvement, viol, meurtre, rien ne lui est épargné.
Si elle est victime de la trahison de personnages en qui elle pensait trouver assistance, il lui arrive cependant de rencontrer de bons samaritains, des personnages aux maigres ressources, mais au grand cœur qui n'hésitent pas à se mettre en danger pour l'aider. Par chance Robyn a de l'argent et des bijoux, ce qui la sauve. Il lui suffit à chaque fois de sortir des centaines ou des milliers de dirhams et elle se tire d'affaire …......avant de tomber retomber rapidement dans une nouvelle galère.
Vous voyez, un vrai roman d'aventures, dans la tradition des feuilletons où une péripétie succède à une autre. Douglas Kennedy a su placer cette épopée dans un cadre géographique au fort potentiel romanesque : Essaouira , cette ville ancienne fortifiée aux rues étroites cachant des riads pleins de charme, les dunes de sable du Sud Maroc propices aux mirages .
Par le choix de la narration à la première personne, il facilite l'identification du lecteur à la courageuse et toujours amoureuse héroïne, lui fait vivre ses angoisses et ses souffrances .
Enfin il a le talent pour faire de la cavale de Robyn un engrenage impeccable, haletant et facile à suivre.
Les amateurs de romanesque et de suspense seront ravis et les 600 pages du roman ne leur sembleront pas pesantes .
Cela n'a pas été le cas pour moi....... Ma curiosité m'a permis d'aller jusqu'à la dernière page mais je dois avouer que, pressée d'en finir, j'ai lu les derniers épisodes rapidement.
Dépaysant
Critique de Bafie (, Inscrite le 19 juillet 2004, 63 ans) - 23 juillet 2018
L'exploration du couple, de l'autre que l'on ne connaît jamais vraiment, la légèreté et l'engagement, des thèmes déjà explorés par cet écrivain constituent la trame de ce nouveau roman.
La cadre : le Maroc et les confins du Sahara décrits par un amoureux de ces cieux. Plusieurs passages donnent l'envie de retrouver ces lieux, de les découvrir.
L'histoire : celle d'une quarantenaire qui va devoir faire face à la trahison de son mari lors d'un voyage qui avait des allures d'idylle.
C'est léger, parfois cousu de fil blanc et pourtant l'exploration psychologique des personnages est menée de main de maître et résonne à la lecture; l'intrigue m'a happée dès les premières pages, et en même temps, à la lecture de certains passages, je me disais que l'histoire s'était laissée écrire comme cela mais qu'il y avait du capillotractage dans l'air.
J'ai particulièrement apprécié la douceur, la tendresse, l'humanité de la retraite dans cette famille berbère, les heures bleues, le personnage d'Aatif.
L’opiniâtreté de Robyn qui fait face à mille embûches et revirements en relevant toujours la tête m'a impressionnée, quant à Paul, il semble représenter l'archétype masculin, ces grands gamins tellement peu aptes à se prendre en charge et qui laisse les femmes porter le monde sur leurs frêles épaules, c'est caricatural, quoique.
Bref monsieur Kennedy m'a séduite et m'a permis de passer un bon moment, une belle lecture de vacances.
Pas mal.
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 63 ans) - 17 décembre 2016
Dommage, mais on ne peut pas faire mouche à chaque fois, le prochain sera meilleur!
Bof
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 25 février 2016
Les 200 premières pages sont comme on s'attend qu'elles soient. Cela se lit bien, mais peu à peu tout glisse dans le style "en veux tu ? en voilà".
Bilan : ce n'est pas le plus mauvais Douglas mais on n'en est pas loin.
Moins bien qu’annoncé
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 18 décembre 2015
Il y a de très beaux passages sur certains aspects du Maroc. La station balnéaire où se déroule une partie du roman donne le goût d'y aller.
Roman d'aventures
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 27 septembre 2015
Partons en voyage à travers les villes et le désert marocain.
Au début tout va bien, mais au fur et à mesure de la lecture ça dégénère,
un peu comme dans "Cul-De-Sac", mais en moins original, et d'un niveau plus faible.
Donc au final, pas si mauvais que ça.
"Mirage" est un mirage...
Critique de Cristina21 (, Inscrite le 7 décembre 2014, 50 ans) - 17 septembre 2015
Au départ, j’ai eu du mal à accrocher, trop guimauve à mon goût, puis c’est devenu plus intéressant une fois le méga secret du mari dévoilé à Robyn. Dès lors, on suit les aventures d’une femme forte, trahie, blessée, brisée, mais bien trop naïve en ce qui concerne son couple. Je dirais même que le titre "Mirage" lui est approprié.
Des longueurs, des personnages trop caricaturés et des questions sans réponse au bout des 550 pages : pourquoi Paul a trahi sa femme et pourquoi a-t-il cherché à renouer avec certaines personnes pour s’enfuir juste après ? Et pour terminer, une fin qui me laisse perplexe…
La lecture n’a pas été désagréable mais ce roman ne fera pas partie de ceux dont je me souviendrai longtemps… Je ne retiendrai qu’une phrase du livre : "Pouvons-nous réellement connaître la personne qui partage notre vie ?".
grande déception
Critique de GéraldineA (, Inscrite le 20 juillet 2015, 51 ans) - 20 juillet 2015
Ce roman est très décevant, on s'ennuie ferme ! A croire que Douglas Kennedy se contente de peu à présent que la célébrité est gagnée.
Dommage.
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