Thèse sur un homicide
de Diego Paszkowski

critiqué par Cameleona, le 26 juillet 2015
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
La justice est-elle aveugle ?
Si l’on est assez habile, on peut donc rester éternellement impuni ?
C’est la thèse que pose un brillant étudiant en droit, qui pour la démontrer va commettre le crime parfait.

Le traitement du sujet est original, nous projetant alternativement dans l’esprit du professeur et de son élève, en longues phrases en prise directe sur leur cerveau, sans points, et sans pratiquement de dialogue direct.

Le lecteur apprend tout de suite que le jeune est un psychopathe et qu’il va faire le mal. L’unique inconnue concerne le temps que le professeur mettra à comprendre, à l’aide des indices semés exprès par son élève, ce qu’il a fait – et comment il réagira.

La fin s’avère légèrement plus surprenante que prévu, mais elle tarde : les réflexions intérieures des deux protagonistes tirent parfois en longueur et impriment au livre un rythme lent, peu adapté à une lectrice de polars impatiente !

Pas un coup de cœur donc, même s’il faut reconnaître la grande originalité du style.