Ceux qui tombent
de Michael Connelly

critiqué par Ayor, le 9 août 2015
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Dans la bonne moyenne
Voici une énième enquête d'Harry Bosch, inspecteur à la brigade des Vols et Homicides, et plus précisément dans la section des affaires non résolues, dans laquelle il devra résoudre deux affaires avec son partenaire actuel David Chu.

La première concerne un meurtre vieux de plus de vingt ans, et pour lequel des éléments de preuves soumis aux techniques scientifiques actuelles permettent de rouvrir le dossier et donc de relancer l'enquête.
La seconde concerne la découverte d'un corps écrasé après avoir fait une chute de sept étages. Meurtre ou suicide ? Telle est la question à laquelle va devoir répondre Bosch, à qui l'on demande expressément de résoudre cette histoire, d'autant plus que la victime est le fils d'un de ses pires ennemis, à savoir Irvin Irving, désormais conseiller municipal de la ville de Los Angeles, œuvrant contre la police et qui paradoxalement exige que l'affaire soit confiée à Bosch en personne.

Ce roman, où la politique tient une part importante pour l'une des deux affaires, est très agréable à lire, d'autant plus que Michael Connelly maîtrise parfaitement son sujet et sait être limpide quant aux diverses explications menant aux conclusions des enquêtes.

L'œuvre reste dans la bonne moyenne de la série, et l'on imagine que la fille de Bosch pourrait prendre, pourquoi pas, la relève d'ici quelques temps.
Deux enquêtes pour le prix d’une 7 étoiles

On est dans le polar caractérisé, agréable à lire tout en n'étant pas dans le simplisme de roman de gare.

C’est mon premier Connelly et, même si ce n’est pas les romans policiers qui me passionnent le plus, j’en lirai sans aucun doute d’autres car on ne s’ennuie pas et l’auteur donne l’impression de ne pas raconter n’importe quoi. En plus, on a deux enquêtes pour le prix d’une seule.

J’ai particulièrement bien apprécié l’attitude d’Harry Bosch, le héros récurrent de l’auteur dans son approche avec l’autorité politique au pouvoir abstrait, oppressant et illégitime.

Une écriture efficace où les personnages sont bien décrits et l’intrigue n’est ni trop simple, ni trop alambiquée ; de quoi se détendre sans s’abêtir mais on n’est pas forcément face à une trame ou un scénario d’une originalité débordante.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 17 décembre 2018


Bosch 9 étoiles

Un roman de Connelly mettant en scène Harry Bosch, est pour moi un gage d'un très bon moment de lecture.
Celui-là ne déroge pas à la règle, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'oeuvre de Connelly, il est préférable de lire ses romans dans l'ordre chronologique.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 50 ans - 27 septembre 2015