Impossible d’enfouir définitivement le passé…

Comme dans « Par un matin d’automne », c’est le passé qui viendra empêcher le présent d’être aussi stable que certains le voudraient.
Le retour, c’est celui de Chris Napier au domaine familial pour le mariage de sa nièce, Chris qui n’était pas revenu depuis des années. Un ancien ami d’enfance qu’il n’avait pas revu depuis ses 11 ans, Nicky, va, lui aussi, réapparaitre pour lui demander « Qui a tué mon père ? ». Le lendemain, on retrouvera Nicky pendu. Chris va alors replonger dans le passé en souvenir de Nicky.
35 ans plus tôt, le père de Nicky a été accusé du meurtre du (richissime) grand-oncle de Chris et pendu. Suite à ce meurtre, c’est la famille de Chris qui héritera et non celle de Nicky.
Les lignes qui précédent ne rendent pas justice à la complexité des liens entre les (nombreux) acteurs de ce roman.
Il m’a fallu prendre des notes sur les relations entre les différents personnages pour éviter de m’y perdre, mais une fois passées les cent premières pages, il est devenu très difficile d’abandonner ce roman pour revenir à la vie quotidienne. Retournements de situations, l’histoire du passé va apparaître par morceaux, un peu comme on épluche un oignon…

Un très bon roman

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  Le retour [Texte imprimé] Robert Goddard traduit de l'anglais par Élodie Leplat

  de Goddard, Robert Leplat, Élodie (Editeur scientifique)
  Sonatine Editions
  ISBN : 9782355842801 ; 22,00 € ; 28/08/2014 ; 427 p. ; Format Kindle

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