La splendeur des Charteris
de Stéphanie Des Horts

critiqué par Dirlandaise, le 16 octobre 2015
(Québec - 69 ans)


La note:  étoiles
Les apparences avant tout
Nous sommes en 1936, les Charteris, famille anglaise bien-nantie, résident pour l’été dans leur cottage de l’Île de Wight. Nicholas Colville-Lyon, fils d’un célèbre entomologiste et ami de Boy Charteris arrive à Farrington House afin d’y passer l’été. Il est accueilli par la famille au grand complet : les trois sœurs ainsi que Donald Charteris flanqué de sa seconde épouse et ancienne gouvernante Miss Munroe sans oublier le petit dernier Dodo Charteris âgé de seulement cinq ans. Il y a aussi les invités prestigieux entre autres Messieurs Solomon Wittgenstein et Joachim von Ribbentrop sans oublier le révérend Posthumus. Nicholas ne tarde pas à réaliser que la famille vit selon ses propres règles et sa propre morale. Chez les Charteris, on couche avec qui l’on veut, on se marie avec un homme rencontré trois jours auparavant et surtout, on fait preuve d'une belle indifférence face à la mort d’un proche. Le champagne coule à flot, les belles voitures reluisent et le luxe s’étale effrontément. Nicholas vit donc au diapason de ce clan pour le moins étrange. Les jours s’écoulent «paisiblement» jusqu’à ce qu’un drame survienne.

Roman très cocasse à ne pas prendre au sérieux. Je me suis tellement amusée en le lisant. Stéphanie Des Horts imite les romans d’Agatha Christie et on y retrouve même un détective à la Hercule Poirot. J’ai apprécié les nombreuses citations de Tennyson et l’humour noir grinçant.