Surtout ne mens pas
de Elena Sender

critiqué par SophieSonge, le 30 octobre 2015
( - 49 ans)


La note:  étoiles
Ereintant
Tout commence par une fête d'anniversaire, le champagne coule à flot pour les 40 ans d'Erik, on s'amuse, on profite. Rien ne laisse à penser qu'un épouvantable drame est sur me point de se produire, et sûrement pas le couple envié qu'il forme avec Laura violoncelliste de talent. Et pourtant...

On retrouve à la fin de la soirée, Erik inconscient, pendu à une poutre. Il a laissé derrière lui un troublant et énigmatique message. Que cachait t-il ? Est-ce en rapport avec la profession de chercheur qu'il exerce ? Suicide ou crime maquillé ? L'enquête va porter sur ses proches et sur les invités présents à la réception qui a tourné au cauchemar. Rien n'est laissé au hasard, les nouvelles technologies sont passées au crible, on fouille les réseaux sociaux et les SMS mobiles. Le lieutenant Raphaël n'hésite pas une seule seconde dans son investigation à mettre sa vie personnelle sur la sellette.

Entre addiction et fascination, il veut savoir le fin mot de cette histoire. Laura est un personnage qui rayonne autour d'elle, malgré ses failles et ses problèmes. On a envie de la protéger, et de la sortir du pétrin. La personnalité étrange d'Erik nous pose problème, et très vite s'installent des doutes quand à son intégrité.

On est impressionné par les capacités qu'a Elena Sender à nous retenir dans ses filets. Les sciences sont mises en avant dans cette intrigue, avec ses progrès mais aussi la question de ses limites et de ses dérives.

Le récit est palpitant, sombre mais aussi flippant. On n'en perd pas une goutte jusqu'au dénouement final.

Un travail remarquable pour cette journaliste qui en est à son troisième roman.

Je recommande mille fois !
Surtout n'écris plus 1 étoiles

Sur le fond. L’idée de départ est originale ; le développement de l’histoire très classique (mais cela peut aboutir à de très bons romans), les rebondissements successifs sont par trop attendus et le dénouement "final" (qui par chance ne se situe pas au début) se devine assez tôt.
Sur la forme. Un français de bien moins de cent mots, et pas tous très maîtrisés, et un style approximatif, à l'instar du résumé ci-dessus.
Allez pour vous faire rire : "Il monta les cinq étages quatre à quatre". Ce ne doit pas être facile ... Sauf pour le dernier étage, évidemment ! Le géant vert en rit encore :-)
D'autre part, il faudrait revoir les définitions de plusieurs mots dont "prégnant" et "notifier", cela évitera de les utiliser à mauvais escient ! Le verbe "trouver" n'existe pas : on "retrouve" systématiquement, même si on n'avait rien perdu ... Et je ne parle pas de "dire" qui n'existe plus en français et a été remplacé systématiquement par "faire"... Mais à force de faire partout, ça finit pas être nauséabond !
Autre exemple de manque de maîtrise du sujet : si l'action présente se passe en juillet, alors dix mois plus tôt, c'est septembre, pas mai!

Vous me direz "ce n'est qu'un polar" ! Cela empêche de bien écrire ? Surtout quand l'auteur est "journaliste scientifique" !
Recommandé mille fois, si vraiment vous n'avez rien d'autre à lire… Mais cherchez bien je suis sûr que c'est facile de trouver un livre bien…

Homo.Libris - Paris - 58 ans - 20 novembre 2016