Famille parfaite
de Lisa Gardner

critiqué par Macapat, le 15 décembre 2015
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Famille parfaite...
Présentation de l'éditeur
Justin, Libby et leur fille Ashlyn Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamour : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston...une vie de rêve. Jusqu'au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d'effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de taser sur le sol de leur maison. Pour la détective Tessa Leoni, l'enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait donc bien cacher une existence en apparence aussi lisse?


Nous assistons à l'enlèvement de cette famille. Les chapitres sont divisés en deux, d'une part l'évolution des recherches de la police, d'autre part la vie de la famille enlevée par l'intermédiaire de Libby.
Un très bon thriller avec un excellent dénouement...A lire!
Excellent suspense ! 8 étoiles

La famille Denbe se fait enlever à son domicile par trois ex-militaires et enfermer dans une prison vide construite par Denbe Construction. Libby et Justin Denbe sont en froid depuis qu’elle a découvert une liaison de son mari. Elle est accro aux médicaments qui font passer la souffrance. Une fois en vase clos, les vérités éclatent, les masques tombent et les comptes se règlent.
Ce qui intrigue les policiers et la détective en charge de l’affaire, c’est qu’aucun signe n’est donné par les ravisseurs…
Oui, mais… Les interrogations émises par un personnage à la fin - comme une prévention face aux objections possibles des lecteurs - restent les nôtres…
En bref, ce suspense est fabuleux ! Un magnifique thriller ! Je retire toutefois un point pour les redondances concernant les réflexions de Libby au sujet de son couple. D’accord, elle ressasse leur passé de couple pour tenter de comprendre ce qui a bien pu mal tourner, mais le lecteur doit-il en faire les frais ?

Pascale Ew. - - 57 ans - 13 novembre 2019


Bof bof ! 5 étoiles

Ancien marine, Justin Denbe a fait fructifier la puissante entreprise de BTP dont il a hérité à la mort de son père. Avec sa compagne Libby, ils ont eu Ashlyn, fille âgée aujourd’hui de 15 ans. Leur couple tient la route depuis 18 années et à première vue, à eux trois, ils donnent l’impression d’une famille exemplaire, bien que Justin ait donné quelques coups de canif dans le contrat. Un soir, de retour d’un repas au restaurant devant sceller leur réconciliation, le couple trouve ouverte la porte de sa riche demeure. Un colosse qui les attend à l’intérieur les neutralise à coups de taser pendant que deux complices maîtrisent Ashlyn. La disparition des trois membres de cette famille surprend tout le monde. Mais la détective privée Tessa Leoni est persuadée qu’il s’agit d’un enlèvement et non d’une fuite volontaire. Pourtant, on ne trouve ni effraction, ni vol, ni demande de rançon. Et pas le moindre témoin. L’affaire s’annonce compliquée : vengeance, extorsion de fonds, acte gratuit ?
« Famille parfaite » est un roman présenté comme un thriller alors qu’il ne respecte pas vraiment les critères du genre, à savoir présence d’un serial killer psychopathe, accumulation de cadavres et autres scènes de sadisme ou de tortures. Cousue de fil blanc, toute l’intrigue repose sur une histoire d’infidélité conjugale. Très vite le lecteur devine quelle sera la chute et perd ainsi la majeure partie de l’intérêt pour ce long pavé de 571 pages qui auraient largement pu tenir dans un volume trois fois moindre et même dans une nouvelle resserrée d’une quarantaine de pages. Trop de redites, trop de pages inutiles, en particulier tous les chapitres délayant à plaisir les états d’âme de Libby, la femme trompée partie à la dérive. On a même l’impression que l’auteur tire un tantinet à la ligne. Trop peu de péripéties, trop peu de rebondissements. Des personnages convenus : le patron ripoux, les mâles machos et violents et les femmes, pauvres victimes innocentes. On se demande comment pareil navet a pu figurer comme numéro un sur la liste des best-sellers du « New York times ». Toujours se méfier de la pub, même déguisée.

CC.RIDER - - 66 ans - 4 juin 2018


...ou presque 8 étoiles

Quand la famille Denbe disparaît de sa belle maison de Boston, ce n'est pas la police locale qui va se charger de l'affaire mais le FBI. Justin Deben est le propriétaire d'une grosse entreprise de BTP, Deben Construction qui vaut des millions de dollars.
Rapidement, la thèse de l’enlèvement est privilégiée avec demande de rançon... qui n'en finit pas d'arriver.
Le FBI va commencer l’enquête avec l'aide imposée de Tessa jeune femme, ancienne policière devenue détective privée, engagée par la société Deben.
Puis celle de Wyatt Foster policier du "fin fond" du New Hampshire qui fera surtout équipe avec Tessa, formant un duo efficace dans leurs recherches et leurs déductions.
Chaque cadre de la société sera interrogé, et tous seront unanimes pour louer leur patron, charismatique et travailleur, sa charmante épouse Libby, créatrice de bijoux, entretenant une maison magnifique et chaleureuse et leur fille, Ashlyn belle et sage adolescente qu'ils aiment tous comme leur fille.
Une famille parfaite, une entreprise idéale. Mais rapidement les deux enquêteurs, trouveront les fêlures, les failles dans les comptes, dans les relations entre les employés.
En alternance, nous suivons la séquestration de la famille par les trois ravisseurs, manifestement professionnels chevronnés et entraînés, Z, Radar et Mick, l'angoissant psychopathe. Un huis clos imposé où les trois membres de la famille idéale vont se (re-)découvrir, se parler, se déchirer, après six mois de non-dits et de trahisons, tout en essayant de rester unis dans l'adversité et la douleur.

Ces chapitres sur la réclusion sont particulièrement angoissants. Toujours à la limite du dérapage, en tension permanente.
L'auteure avec toujours autant d'efficacité, entretient les fausses pistes, sans aucun temps mort, à un rythme impressionnant.
Seul bémol sur ce quatrième titre que je lis : les soupçons que l'on a un peu trop tôt sur la personne responsable de l'enlèvement ; soupçons que les trois lecteurs du foyer ont éprouvé... à juste titre.
Il n'en reste pas moins un roman policier efficace qui m'a tenue éveillée jusqu'à plus de 3 h du matin !

Marvic - Normandie - 66 ans - 19 septembre 2016