Black Butler, tome 8
de Yana Toboso

critiqué par Koolasuchus, le 17 novembre 2015
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Le majordome est prestigieux
Alors que Ciel et Sebastian viennent de faire la lumière sur les enlèvements d'enfants, le manoir des Phantomhive se fait attaquer en l'absence de son maître. Ce que les assaillants n'avaient pas prévu c'est que la demeure de Ciel est bien mieux gardée qu'il n'y paraît... Pour la première fois dans la série le récit met en avant May Linn, Finnian et Bard, les trois domestiques du manoir, et l'on peut dire qu'ils cachaient bien leur jeu. En effet habitués à être de simples ressorts comiques on comprend enfin dans ce tome pourquoi Sebastian les a réellement engagés ce qui enrichit considérablement leur personnalité et donne ainsi un excellent chapitre.

Un peu effacés au début Ciel et Sebastian se rattrapent dans la suite de l'histoire et mettent un point final à cette affaire d'enlèvement et lèvent toutes les zones d'ombre, même si pour cela Ciel prend une décision très contestable, lourde de conséquence et qui pourrait bien avoir des répercussions sur ses relations avec la reine. Enfin pour alléger un petit peu ce tome le dernier chapitre est plutôt tourné vers la comédie, en effet la couturière habituelle de Ciel vient au manoir pour créer de nouveaux vêtements et avec son caractère très « libre » pour l'époque victorienne, elle va vite animer la maisonnée.

Yana Toboso nous offre ici un sacré volume, qui conclut le récit sur les kidnapping et qui nous en met également plein la vue. En effet on se doutait que l'on n'aurait pas droit à une fin heureuse mais l'auteur s'est bien lâché en écrivant un des tomes les plus sombres de la série à ce stade de l'histoire, très bon certes, mais également assez éprouvant. Cela permet cependant de développer plusieurs personnages, d'en faire apparaître de nouveaux qui m'ont l'air fort intéressants et d'offrir une fin très triste mais grandiose, le tout servi par des dessins de toute beauté, comme d'habitude.