Un si bel avenir
de Véronique Olmi

critiqué par Clarabel, le 25 février 2004
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Toujours fan ... !
Je recommande chaudement ce dernier né de Véronique Olmi. Pour ceux qui aiment et qui connaissent, ce nouveau livre ne déroge pas à la règle: l'écriture est ciselée, vive et imparable. Les personnages sont des êtres dérangés, hantés par des démons intérieurs, mais ils nous sont si proches, si attachants...
Dans "Un si bel avenir", on suit l'histoire de deux couples, et plus encore... C'est aussi l'histoire de deux femmes qui se connaissent tout juste au premier chapitre, et puis qui ne vont plus se quitter par la suite... C'est l'évolution d'êtres fragiles, bouleversés par leur destin, leur passé et le présent qui les écorchent à tour de rôle.. Elisabeth, Clara, Boris, Pascal, Irène, Leila, Isabelle... autant de prénoms qui forment une ronde et nous entraînent dans une bouleversante histoire d'amours déçues, trompées, bafouées.
A lire !!! surtout pour les fans !
Clara et Elisabeth 5 étoiles

Deux femmes à la dérive se croisent lors d’une représentation théâtrale.

L’une, femme de radio est jeune et splendide ; elle est maîtresse d’un homme 20 ans plus âgé et est tourmentée par son passé familial.

L’autre, actrice délaissée par son mari, attend un rôle depuis trop longtemps pour reprendre du service.
Leurs blessures respectives et leur passé vont les rapprocher.

Bourré de clichés ce roman n’est ni passionnant, ni crédible, ni original et ne marquera pas l’histoire de la littérature.

On reste dans un univers parisien auquel il est difficile de s’identifier et la seule chose qui sauve ce roman, c’est le style qui reste recherché et d’un bon niveau, mais cela reste insuffisant pour se dire satisfait après avoir refermé le bouquin.

Pacmann - Tamise - 59 ans - 7 novembre 2017


force féminine 9 étoiles

Boris et Clara, Pascal et Elisabeth, deux couples qui oeuvrent dans le milieu du théâtre. Pascal est metteur en scène, Elisabeth est actrice, Boris est acteur et Clara journaliste de radio. Tout commence en douceur pour basculer dans une violence sourde. Elisabeth découvre qu’elle est trompée depuis longtemps, divorce et bataille pour obtenir la garde de leurs deux filles. Quant à Clara, c’est plus compliqué ! Couple bancal car elle ne veut pas d’enfant, lui est prêt à chercher ailleurs celle qui enfantera pour lui, tout en gardant Clara. Mais surtout, cette dernière traîne un passé intime et familial très douloureux. Une quête qui demande réparation… Une première rencontre anodine et ces deux femmes, Clara et Elisabeth, vont s’attacher l’une à l’autre, s’entraider, se sortir du gouffre l’une l’autre.
C’est fort, puissant, violent, comme seule Véronique Olmi sait le faire !

Laure256 - - 52 ans - 23 juillet 2007


Emotions... 8 étoiles

Je ne connaissais pas Véronique Olmi, on m'avait chaudement recommandé de lire ses oeuvres. Et je ne suis pas déçu...
Tout commence de façon anodine, et puis, petit à petit, s'installent les émotions, ressenties et/ou partagées par Elisabeth et Clara, les deux actrices - malgré elles - de leur vie. J'ai rarement ressenti une aussi forte perception du vécu féminin. Chapeau bas, V. Olmi !!!!

Gunny - - 47 ans - 12 février 2006


Accumulation de banalités 2 étoiles

Truffé de quantité de lieux communs qui s’accumulent lourdement, j’ai tout de même poursuivi la lecture de ce roman jusqu’au bout dans l’espoir qu’il s’en dégage un petit quelque chose. Lecture terminée : je crois qu’il ne m’en restera rien. Je n’ai d’ailleurs pas cessé de l’apparenter à la plupart de ces téléfilms du samedi soir aux sujets bien souvent consistants et alléchants mais dont l’exploitation sombre invariablement dans la banalité et la légèreté.
La moelle de cette histoire semble en plus s’inspirer, médiocrement hélas, de certaines thématiques de “l’été meurtrier” de S. Japrisot mais sans jamais aborder aussi profondément l’intensité de la folie qui guette les personnages et des liens qui les unissent.
Je rejoins donc Cuné dans ses commentaires : je suis bien déçue par cette histoire qui, loin de m’avoir émue, m’a désolée.

Voni - Moselle - 64 ans - 11 novembre 2005


Filiation maudite 5 étoiles

Je ne reviens pas sur le résumé, bel et bien fait auparavant. Je suis allée de déception en déception avec ce roman, autant il commençait très prometteusement, autant il dérive petit à petit pour finir dans un mélo déliro-mystique qui sonne parfaitement faux, à mes yeux, tout au moins. C'est dommage, parce que la plume de Véronique Olmi possède quelque chose, elle interpelle, elle remue. Mais pour le coup, pas convaincue par l'histoire, du tout !

Cuné - - 57 ans - 11 juillet 2005


Complicité féminine... 6 étoiles

Véronique Olmi est pour moi une nouvelle découverte, elle a un style percutant, des dialogues qui nous plongent dans "la vraie vie". Ces personnages, ils pourraient être nos voisins de palier, les amis d'amis,... je suis tout à fait d'accord avec Clarabel.
Le roman débute sur une rencontre un soir de première au théâtre. Elisabeth accompagne son mari, le metteur en scène, elle est elle-même comédienne, mais est en ce moment un peu sur la touche, elle s'occupe de leurs deux filles, fait tourner la maison,... même si elle désespère secrètement de retrouver un rôle.
Elle croise Boris, un ancien partenaire, accompagné de Clara, jeune animatrice radio, si belle et à qui tout semble réussir, mais qui est hantée par des secrets familiaux. Les deux femmes sont présentées, échangent quelques mots, se jaugent,... se trompent, forcément, ne se jugeant que sur les apparences.
Et puis le hasard les fait se rencontrer au détour de leurs malheurs, elles se tiennent compagnie d'abord pour ne pas être seules, mais une forte complicité va naître entre elles, qui les amènera à s'épauler et à reprendre chacune sa vie en main.
Un très beau roman sur l'amitié féminine, j'ai beaucoup aimé la construction du roman qui fait s'entrecroiser tous les personnages, l'écriture, qui nous raconte si simplement, d'un ton juste, notamment le passage de la visite de l'assistante sociale.
Par contre, je n'ai pas aimé la fin du roman (le dernier chapitre), je ne veux pas la dévoiler, mais disons que j'aurais préféré que n'intervienne pas ici Elisabeth. Et l'émotion n'était plus pour moi au rendez-vous.

Nirvana - Bruxelles - 51 ans - 23 janvier 2005