Isadora Duncan
de Josépha Mougenot (Scénario), Jules Stromboni (Dessin)

critiqué par Shelton, le 6 mars 2016
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note:  étoiles
Tout en finesse et mouvement...
La danse est l’art éphémère par excellence. Quand la danseuse a dansé, quand elle a terminé de virevolter au rythme de la musique, il ne reste rien ! Isadora Duncan a laissé son empreinte dans les mémoires humaines, c’était il y a longtemps, et, pourtant, avec cet album la voilà la belle Isadora qui occupe l’espace… Fascinant !

Jules Stromboni, le dessinateur, a trouvé un mode graphique dynamique et rien n’est figé au cœur des cases. Les pages consacrées à la jeunesse de la danseuse sont extraordinaires et feront référence dans l’histoire de la bande dessinée. Le neuvième art n’est plus un cinéma de papier, c’est la vie tout simplement avec ses mouvements, sa musique… et c’est beau !

Elle dansait pieds nus, elle aurait souhaité s’affranchir des vêtements et pourtant elle est morte étouffée, étranglée par une écharpe… Le tissu se vengeait en quelque sorte !

Une jeune auteure pour rendre hommage à cette femme libre dans sa vie, libre dans son art, Josépha Mougenot ; un dessinateur confirmé qui a surpris son petit monde lors de son Sherlock Holmes, Jules Stromboni ; un ensemble totalement réussi qui enchantera les lecteurs…