Autobiographie d'un moment difficile vécu par la Reine du crime, Agatha Christie.
Agatha Christie pense au suicide puis met en scène sa propre disparition pour que son mari se sente coupable de l'avoir trahi.
En effet, son mari s'est amouraché d'une femme plus charnelle que ne l'était sa fidèle épouse.
L'infidélité subie par Agatha Christie a été très douloureuse et éprouvante.
Elle va perdre pied.
Elle aurait été frappée d'amnésie durant son séjour dans un luxueux hôtel mais était-ce une ruse pour reconquérir son mari ?
Livre qui retrace bien cette période sensible pour cet écrivaine amoureuse .
Un bon moment passé à lire cette histoire.

En 1926, Agatha Christie est une femme trompée. Son mari Archie entretient une liaison avec sa secrétaire Nancy Neel, qu’il a d’abord cachée jusqu’au jour où il annonce à son épouse qu’il veut divorcer pour épouser la jeune femme.
"Savez-vous, ma chère, que certains hommes ne peuvent s’empêcher d’aller voir ailleurs, il faut leur pardonner, ce sont des victimes en fait, leur chair exige d’eux des choses inconvenantes dont ils préféreraient s’abstenir."
Agatha est ulcérée, trahie, et décide de se suicider sans laisser aucun ou le minimum d’indices permettant de la retrouver.
Mais tout ne se passe pas comme elle l’avait prévu, elle, la prodigieuse écrivaine de romans policiers.
Pendant plus de 250 pages, on découvre la vie d’une femme au début du XX° siècle, la société bourgeoise et ses codes, à une époque où le divorce est rare, et peu nombreuses les femmes qui conduisent ou sortent sans leur mari.
Mais les déboires de ce "couple victorien à histoires" ne sont pas véritablement passionnantes.
Les crises d’amnésie feintes, les sautes d’humeur, les revirements, les atermoiements d’Agatha, deviennent même lassants.
J’admire le talent de l’autrice pour son écriture digne de son héroïne, pour le ton en parfaite adéquation avec l’époque, pour l’originalité de son idée, mais malheureusement, pour moi, cela n’a pas suffi à me séduire.